Nouvelle Foire Aux Question (FAQ) pour relancer le podcast après un mois et demi de pause, pleine d’aventures en Europe entre le Festival du Potentiel Humain, les séjours entre amis et en famille, la 1ère retraite MOVEMENT WEEK™…
Un épisode dense en informations, en inspirations, en connaissances, et en humour. La FAQ est comme toujours précédé du Journal de Bord d’un Mouver (JDBM) au cours duquel, je vous partage toutes mes aventures de vie en mouvement.
Très bonne écoute / lecture les mouvers !
(JDBM) La Citation de Naval Ravikant
Nous commençons cette FAQ N°23 avec une citation de Naval Ravikant extraite de L’almanach de Naval Ravikant: Un guide pour s’enrichir et être heureux :
« People spend too much time doing and not enough time thinking about what they should be doing ».
En français, « Les gens passent trop de temps à faire des choses et pas assez de temps à réfléchir sur ce qu’ils devraient faire ».
Dans notre quête de bonne santé, nous cherchons à implémenter tous les outils à notre disposition et souvent en même temps (mobilité, entrainement, exposition au chaud et au froid, jeûne, diète, sommeil etc.).
Ceci peut devenir un piège, car leur implémentation nous impose contraintes et stress.
Nous sortons alors d’une course à la bonne santé pour nous diriger vers une course qui fuit les objectifs de bonne santé.
Pour éviter cela, il est essentiel de se poser de temps en temps pour réfléchir, et analyser plus ou moins longuement toutes les actions que nous prenons dans notre vie.
Demandons-nous si ces actions sont un choix réel de notre part ou bien si nous les prenons par mimétisme et/ou pour apporter une preuve sociale ?
Reprenons la souveraineté sur notre santé en choisissant consciemment des actions qui résonnent avec nous, selon la phase de vie où nous sommes.
Prenons le temps de maîtriser chacune de ces actions avant d’en ajouter de nouvelles.
Redonnons de la spontanéité à la vie et faisons preuve de patience. Attendons que les choses viennent naturellement et acceptons les imprévus de la vie.
Les changements n’arrivent pas soudainement mais nécessitent plusieurs années. Nous réussissons à implémenter une action quand son exécution devient naturelle, car cette action est ancrée en nous avec le temps et l’habitude.
C’est quand nous incarnons les choses que survient la spontanéité. N’oublions pas que certaines personnes s’en sortent très bien sûr tous les aspects de leur vie sans aucune connaissance et sans penser à implémenter ces outils car ils font preuve de spontanéité.
(JDBM) Les News MOUVERS avec les prochaines Retraites et Ateliers en France
C’est un retour aux sources avec des événements physiques en cet été 2023 !
Le premier évènement est la MOVEMENT JAM™. Tous les détails sont sur la page du site.
- Un atelier de mouvement et de mobilité articulaire pour les artistes martiaux animé par Staiv Gentis et moi-même
- Le samedi 17 juin 2023 de 14h à 17h (3h) dans la célèbre salle du Maccabi à Paris
- Pratique de la méthode Ido Portal et de la Ginastica Natural avec de la boxe pieds / poings et du grappling Jiu-Jitsu Brésilien. Notre objectif est de planter des graines et créer des connexions entre les MOUVERS.
- Un moment d’échanges après la pratique physique
- Une expérience dans la pratique n’est pas nécessaire, une bonne condition physique suffit.
Le second événement est la MOVEMENT WEEK™. Tous les détails ainsi que le formulaire de candidature sont sur la page du site.
- Une retraite de 5 jours autour du mouvement animée par Staiv Gentis et moi-même.
- Du 2 au 8 juillet ou du 8 au 12 août 2023 dans le sud de la France.
- Entraînement, logement, repas, bains froids et sauna, balades en nature, conversations cosmiques, fous rires et connexions seront au rendez-vous.
- Notre objectif est de partager des expérimentations, des expériences et d’incarner ensemble.
(JDBM) Mises-à-jour sur ma santé, mes entraînements, mon alimentation
D’abord une mise à jour concernant le Toes spreader, ce bout de plastique que je mets pour écarter les orteils afin de réhabiliter et retrouver la forme naturelle du pied.
Le pied est à la base de tout notre corps. Malheureusement, il est dans la plupart des cas négligé.
Nos chaussures modernes ne respectent pas la forme du pied, ce qui entraîne sa déformation.
La modification de la forme des orteils entraîne une modification des chaînes musculo-articulaires (genoux, hanches, colonne vertébrale etc.), ce qui augmente le risque de blessure.
J’ai encore aujourd’hui une déformation du gros orteil du pied gauche.
J’ai pourtant vécu en majorité dans des endroits où l’on vit pieds nus, pratiqué des sports pieds nus et marcher pieds nus à la maison.
J’utilise depuis 2017 des chaussures minimalistes comme les Fivefingers de chez Vibram ou les barefoot des chez Vivo.
Je porte les toes spreader dans mes chaussures minimalistes depuis le début d’année 2023.
J’ai complété par la suite avec un entraînement spécifique où je manipule chacun de mes orteils pour développer de la force sur chacune des amplitudes de mouvement des orteils.
J’aimerais être capable de pouvoir bouger mes orteils aussi aisément que les doigts des mains, ce que nous sommes tous censés être capable de faire.
Aujourd’hui mes toes spreader sont cassés et je n’ai pas poursuivi l’entraînement spécifique cet été.
J’aimerais remplacer les toes spreader, qui ne sont pas très pratiques et passifs, par un entraînement actif sur un cycle composé d’exercices avec élastique où j’appuie sur mes orteils.
Cette expérimentation est intéressante, mais je ne peux pas encore me permettre de vous faire un retour constructif après seulement un mois.
Ensuite une mise à jour au niveau de ma blessure au genoux.
J’avais toujours une douleur sur les mouvements de rotations brutaux tels que le coup de pied.
Grâce à mes années d’expériences, d’entraînements, et notamment aux protocoles que je partage dans ma formation Jamais Mal Aux Genoux, j’ai pu stopper la douleur en seulement une semaine.
Je vais donc éviter ces mouvements quelques temps tout en conservant un travail spécifique de réhabilitation avant de m’exposer à nouveau progressivement à ces mouvements.
Rappelons que ces résultats sont avant tout possibles grâce à un travail préventif depuis plusieurs années, notamment avec la mobilité articulaire qui permet de préparer chaque articulation à aller dans des amplitudes extrêmes en évitant la blessure.
Ce travail est complété par un mode de vie sain, avec du mouvement, une alimentation et un sommeil toujours optimal.
Ceci nous permet d’éviter le fatalisme et d’avoir confiance au pouvoir de régénération du corps.
Nous sommes capables de nous éduquer et nous responsabiliser pour nous réhabiliter en parfaite autonomie, et ne pas dépendre d’outils externes.
Ne soyons pas résilient, nous sommes anti-fragiles !
Tout ce travail est expliqué plus en détails dans ma formation JAMAIS MAL AUX GENOUX™.
(JDBM) L’Outil que je recommande : Chat GPT-4
Rappelons qu’une IA (Intelligence Artificielle) s’inspire de l’ensemble d’internet pour donner une réponse qui se rapproche le plus de votre demande.
Il y a différents types d’IA : pour générer du texte (Chat GPT), des images (Mid Journey) ou du son.
L’IA est donc capable de vous assister sur beaucoup de tâches, ce qui en fait un très bon allier. Mais l’IA a ses limites.
Elle est incapable de vérifier les faits et peut donc se tromper si internet se trompe.
Elle n’est pas non plus capable de donner son opinion.
Son utilisation doit donc être réfléchie.
J’utilise actuellement l’IA pour plusieurs raisons.
D’abord pour la création. Je l’utilise majoritairement comme un brouillon pour me donner le squelette d’un texte. Cela me prend quinze à vingt minutes, contre quarante-cinq minutes sans IA. Je corrige ensuite le texte en y ajoutant ma personnalité.
C’est ce qui fait la différence, car l’IA ne peut pas remplacer l’authenticité d’un individu. Chat GPT est aussi un outil très puissant pour les suggestions de citations par exemple, et la réécriture de certains passages.
J’utilise ensuite Chat GPT pour m’informer sur un sujet que je ne connais pas ou pour trouver des références en lien avec un article.
Je m’en sers aussi pour m’aider dans ma stratégie de contenus. Je peux enfin l’utiliser comme brouillon pour mes pages de sites.
En résumé, je dirais que Chat GPT sert surtout les gens déjà experts dans leur domaine, car ils savent exactement quoi lui demander et savent faire la différence entre les bonnes et les mauvaises informations.
Dans ce cas, Chat GPT représente un gain de temps énorme. Je ne lui demande jamais de tout faire, l’outil n’est pas fait pour ça.
C’est un très bon assistant, mais il ne remplacera jamais l’authenticité d’une personne !
Je ne pense pas que l’IA va remplacer tous les métiers, en partie car une vérification humaine reste nécessaire.
Ce n’est donc pas le métier qui est remplacé, mais notre rôle au sein du métier. Mid Journey (IA d’images) ne remplacera pas les illustrateurs, mais l’outil peut leur permettre de prendre plus de clients en même temps.
Changeons notre perspective !
Je vous conseille donc d’essayer Chat GPT, même si vous n’avez pas de business. Cet outil peut aussi s’utiliser pour se faire plaisir ou économiser de l’argent, par exemple si vous n’avez pas les moyens de vous faire assister par une personne physique.
(JDBM) Mes Intentions pour la suite de l’été 2023
Je souhaite profiter de mon retour en France et en Europe, notamment à travers les divers évènements en présentiel comme les MOVEMENT WEEK™ et le Festival du Potentiel Humain organisé par mon ami Pierre Dufraisse, avant un probable retour au Japon fin septembre et pourquoi pas une aventure aux Amériques.
Je vais passer une semaine entre frères de lumières avec mes amis Staiv Gentis, Pierre Dufraisse, Jérémy Coron, David Nicolas et Nicolas Mercadier.
L’objectif est de discuter, créer des projets ensemble et renforcer les liens pour repartir dans de nouvelles aventures sans aucun regret.
Je participe ensuite au Festival Limitless Project en septembre où seront présents beaucoup d’anciens invités du podcast comme Rudy Coia, David Nicolas, Staiv Gentis, Hugo Colin ou encore Julien Lepage.
Je souhaite par dessus tout reconnecter avec les gens en présentiel et rencontrer la communauté des MOUVERS car ça me remplit le cœur de joie.
Je vais d’ailleurs en profiter pour mettre en lumière certains Mouvers dans les prochains épisodes du podcast.
Je vais enfin pouvoir avancer dans le podcast, notamment pour les notes des épisodes, car une nouvelle personne a rejoint l’équipe pour m’aider à mettre tout à jour.
Q1 : Pourquoi avoir quitté les réseaux sociaux (Instagram) ? Mise à jour 3 ans plus tard. (Ramdan)
Pour remettre un peu de contexte, j’ai quitté les réseaux sociaux fin 2020 avec un compte Instagram à 15600 abonnés. J’ai d’ailleurs écrit un article sur le sujet.
Le premier point, c’est qu’Instagram ne m’apportait pas beaucoup d’acquisitions. Ce n’est pas parce que tu as beaucoup d’abonnés que tu gagnes beaucoup d’argent, c’est un mythe !
Tu peux avoir un compte Instagram à plusieurs millions mais qui ne te rapporte pas d’argent, comme tu peux avoir un compte à quelques milliers d’abonnés qui te rapporte beaucoup.
Il ne faut pas confondre les métriques chiffrées avec la réalité. Mon nombre d’abonnés n’était donc pas représentatif du nombre de clients et élèves que j’avais.
Les réseaux sociaux me demandaient trop d’efforts pour peu de résultats financiers.
En plus, je n’étais pas certain d’attirer la bonne audience. Je recherche des gens qui ne sont pas seulement attirés par le physique et le mode de vie, mais qui cherchent à avoir des transformations de vie sur le long terme.
Le second point, c’est que je ne cherche pas à profiter des notifications pour faciliter l’accès des gens à mes réseaux.
Je n’ai pas envie que mon contenu serve uniquement à tenir en haleine les gens pendant un court laps de temps pour les divertir et les aider à fuir leur réalité car ils refusent d’agir.
Je n’ai pas non plus envie que les gens regardent mon contenu parce qu’ils sont addicts à la dopamine que leur procure le téléphone et les notifications. Je veux que la consommation de mon contenu soit un choix délibéré.
Je préfère éduquer, inspirer et aider les gens à passer à l’action. Je considère que quelqu’un qui n’a pas le temps de lire les articles du site ou d’écouter des podcasts de trois heures ne correspond tout simplement pas à mon audience.
Je cherche à attirer les gens qui veulent du fond plutôt que de la forme, qui ne sont pas attirés par les méthodes miracles mais qui veulent résoudre leurs problèmes en profondeur.
Je préfère attirer les gens qui comprennent que les transformations de vie prennent du temps, et qu’il faut incarner les choses pour en ressentir les bénéfices.
J’ai personnellement dû me rendre à l’autre bout de la planète pour ressentir ces transformations, ce n’est pas simple.
La forme des contenus Instagram n’était donc pas cohérente avec mes contenus denses, complexes, holistiques et nuancés.
Je préfère les formats qui résonnent avec ceci comme le podcast, le blog, ou encore la chaîne YouTube.
Je n’ai donc aucun regret d’avoir quitté les réseaux sociaux, et j’ai pu en tirer plusieurs bénéfices :
La santé mentale : Les réseaux sociaux entraînent une baisse de l’inspiration, un enfermement dans le même type de contenu avec l’algorithme, de la dépression, de la comparaison sociale et une qualité des commentaires dégradés avec un manque d’empathie et d’écoute.
Je pense que les contenus courts n’aident pas le collectif à s’améliorer. Je préfère la concentration et le fait de pouvoir discuter trois heures avec quelqu’un.
Je ne suis pas non plus intéressé par la compétition qu’impose Instagram avec le nombre de vues ou de likes.
Le gain de temps : Aller sur Instagram ne me prenait « que » quarante-cinq minutes tous les matins, mais je pensais sans cesse à mes posts pendant la journée et je n’étais pas connecté au moment présent.
En plus les réseaux ne m’ont jamais intéressé. J’ai eu Facebook qu’à partir de 21 ans et Instagram qu’entre 25 et 27 ans, et j’ai très vite compris que cela était une perte de temps.
Quitter Instagram m’a donc permis d’augmenter ma productivité et la qualité de mes contenus.
L’amélioration de la qualité de mon audience, qui résonne avec mes valeurs et qui aime la profondeur plutôt que la superficialité. Je pense que tu as l’audience que tu mérites.
La relation à la vie privée qui change : Ne plus être sur Instagram me permet d’avoir une certaine intimité et de contrôler mes contenus pour éviter de potentiels détournements.
De meilleures relations : Je ne suis pas exposé à la comparaison sociale avec les données métriques. Je suis donc certain de ne pas suivre les gens par intérêt, mais pour leur réelle valeur.
Mon business : Je ne pense pas que les réseaux sociaux attirent une audience de qualité, c’est ce que j’expliquais plus en détails au début de ma réponse. J’ai plutôt réfléchi à une stratégie de contenu durable où les différentes sources de contenus (podcast, blog, YouTube) peuvent se lier entre elles.
J’ai pu étendre la thématique du mouvement à la santé holistique.
Mon audience est donc plus ciblée car je contrôle les canaux de conversions et d’acquisitions. Je sais d’où les gens viennent et pourquoi ils viennent selon ce qu’ils consomment.
Je peux donc adapter mon contenu pour mieux servir les gens et les aider précisément. Ma crédibilité dans mon business a aussi été boostée.
Je pense que ceci est dû à ma volonté de faire autrement que ce qu’on recommande communément, de tenter des choses et d’avoir des valeurs incorruptibles.
Je crois au fait d’aligner le fond et la forme et de mener par l’exemple.
Peu m’importe la visibilité. Cette stratégie fonctionne et cela me confirme que j’ai pris la bonne décision. Il y a de tous temps des Hommes qui ont été à contre-courant et qui s’en sont toujours bien sortis.
Si je reviens un jour sur les réseaux sociaux, ce ne sera pas moi mais une personne à qui je déléguerai ce travail.
Q2 : Comment commencer une pratique de Mouvement à 30 ans, quand on vient de la musculation et de la préparation physique ? (Robin)
Je pense tout d’abord que commencer à pratiquer le mouvement comme on peut le faire chez MOUVERS, c’est 3 aspects : apprendre, pratiquer et incarner.
Apprendre : Tu peux le faire avec les cursus de formations ou les certifications. Dans un premier temps, je te conseillerais tout de même de faire un point sur la mobilité.
Pour faire simple, la mobilité est la capacité à bouger ton squelette avec aisance et sans restriction.
Le travail de mobilité est composé de micros mouvements qui permettent de lubrifier et déverrouiller le corps qui est souvent habitué à la spécialisation.
L’objectif est d’entrer et sortir de toutes les positions avec force et contrôle. C’est un peu comme apprendre l’alphabet du mouvement.
Dans un second temps, je te conseillerais de repérer et comprendre tes limitations dans tous les mouvements fondamentaux pour ensuite te sentir libre de combiner ces micros mouvements et créer des enchaînements plus complexes.
C’est en résumé réduire ta pratique de la prépa physique et de la musculation pour doucement aller vers l’acquisition de compétences.
C’est quelque chose qui va te demander plus de travail à 30 ans, mais c’est loin d’être impossible !
Pratiquer : Tu peux te servir du DOJO™ des MOUVERS où se trouve différents types d’entraînements, où te diriger vers n’importe quelle discipline (danses, arts martiaux etc.).
Dans tous les cas, cela nécessite beaucoup de volume et donc du temps de pratique pour créer de nouveaux schémas moteurs.
Il sera peut-être nécessaire de sacrifier un peu de masse musculaire car tu ne peux pas garder cinq séances de muscu/prépa physique par semaine si tu veux te diriger vers d’autres pratiques.
Vois la vie comme une succession de chapitres où tu termines un chapitre d’une pratique pour te tourner vers une autre pratique davantage plaisir et communautaire.
L’objectif de cette succession de chapitres est d’acquérir un corps capable, compétent et utile à 90 ans !
Incarner : C’est implémenter une nouvelle image de toi en procédant à l’envers. Quelles sensations veux-tu avoir à ton âge ? Quelles actions tu dois prendre aujourd’hui pour en arriver là ?
Il n’y a aucune bonne réponse à ces questions.
Toujours est-il que pour incarner les choses, il est nécessaire d’avoir du temps, de la pratique, et donc de la patience. Ne restons pas bloqué sur une image de corps et pensons fonctions et compétences.
C’est de là que vient la confiance et l’estime de soi et c’est ce qui nous permet d’accumuler des expériences de vies auxquelles le corps ne serait pas capable sans cela.
Soyons des mercenaires de la vie !
Si tu souhaites te former chez nous, tu as accès à la communauté MOUVERS, les formations et certifications, les cursus, les évènements etc.
Q3 : La mise en place de routines vs. embrasser la volatilité et ne jamais faire la même chose (car ce qui compte est le Mouvement ?) (Florian)
Je pense tout d’abord que le fait d’avoir des routines ne doit pas être opposé au fait d’embrasser la volatilité.
Les routines sont des actions, elles passent donc par le corps, alors que la volatilité est un état d’esprit ou une idée.
Nous pouvons combiner les deux dans une approche holistique de la santé (corps, cœur et esprit).
Les routines et la volatilité pourraient être incompatibles seulement si tu embrasses la volatilité avec une rigidité et l’incapacité de faire preuve de flexibilité et de spontanéité.
Ensuite, avoir des routines est pour ma part la meilleure manière d’embrasser la volatilité.
Nous entendons souvent que discipline = liberté, car faire preuve de discipline permet de mettre en place et conserver des routines.
Une fois mises en place, ces routines sont le meilleur moyen de se libérer du temps et de l’énergie cognitive, car les choses sont automatisées et nous n’avons plus à réfléchir pour les faire, ce qui laisse de la place à la volatilité et la spontanéité.
Avec des routines, tu es aussi plus enclin à t’adapter aux évènements imprévus, car tu as une base solide qui ne change pas.
Tu acceptes donc plus facilement le fait que tu ne peux pas agir sur les choses que tu ne contrôles pas. Tu es donc moins stressé, anxieux et incertain.
Ce n’est pas parce que tu t’imposes des choses dans la journée, à travers des routines, que tu ne peux pas embrasser la volatilité.
Si tu veux une belle expérience de vie, tu dois faire preuve d’ambition et en vouloir plus dans tous les domaines. Il est nécessaire d’implémenter des routines pour devenir compétent.
Une personne compétente peut embrasser la volatilité car elle s’est armée tous les jours pour faire face aux challenges de la vie.
C’est l’archétype du guerrier philosophe.
Tu dois donc trouver l’équilibre entre les deux : avoir des routines et embrasser la volatilité.
Q4 : Comment as tu fait pour avoir tes premiers clients et te faire connaître ? Car j’ai déjà essayé de créer mon activité dans la santé holistique (que ce soit en “présentiel” ou par internet), et la dure réalité est que je n’ai pas réussi à trouver suffisamment de personnes intéressées. (Arnaud)
Comment j’ai fait pour trouver mes premiers clients et me faire connaître. Mes premiers clients sont venus naturellement, en physique.
J’ai commencé par enseigner aux enfants assisté par mon professeur de mouvement de l’époque. J’étais en parallèle combattant de Muay Thaï en Thaïlande.
J’ai ensuite quitté l’île de Ko Pha Ngan vers Phuket pour m’entraîner à plus haut niveau et au contact de plus gros instructeurs et organisations.
Pendant les entraînements, beaucoup de collègues combattants me demandaient conseils par rapport à ma façon de m’entrainer.
Avec la popularité de Conor McGregor et l’émergence de la Movement Culture d’Ido Portal, je partageais des contenus sur les mouvements animaux, l’agilité, la coordination, mais aussi de préparation physique car j’avais un bon niveau de force et un excellent niveau de mobilité.
J’ai ensuite démarré les coaching one/one sur la demande de quelques collègues, c’est comme ça que j’ai commencé à m’entraîner physiquement dans les grandes salles de Thaïlande.
J’ai fini par être repéré par des coachs, qui m’ont proposé de donner des cours de mouvement et de mobilité deux fois par semaine.
J’ai enfin commencé à poster sur Instagram en 2017 jusque fin 2020 et je proposais des stages quand je revenais en France.
S’il y a quelque chose à retenir, c’est que j’ai réussi à avoir mes premiers clients en incarnant ce que je disais.
Si tu veux plus de détails, tu peux visiter la rubrique interview où tu trouveras des interviews que j’ai donné et où je raconte mon histoire.
Je ne suis donc pas d’accord avec le fait d’avoir essayé et de ne pas y être arrivé, c’est une vision que je trouve fataliste.
Cette attitude défaitiste ne peut en aucun cas t’aider à améliorer tes résultats. Qu’est-ce que tu as essayé ? Combien de temps as-tu essayé ?
Ce que tu dis n’est que ta perception des choses, qui est peut-être reliée à des croyances limitantes.
J’ai d’ailleurs créé un cursus MOUVERS pour les entrepreneurs santé qui est composé seulement de huit cours de deux heures et où je démystifie beaucoup d’aspects de ce métier.
Étant un fervent adepte du « quand on veut on peut », ma réponse est simplement que tu n’as pas assez essayé.
Essayes de te dire que d’autres gens pensent différemment de toi, fais un travail d’introspection et essayes de remettre en question ce que tu as fais (attentes, efforts, formations, compétences, productivité).
L’entreprenariat est l’aventure d’une vie, les résultats peuvent prendre plusieurs années à arriver.
C’est le métier avec le plus haut taux d’abandon, de pression et de déséquilibre de vie. Il faut savoir dans quoi tu t’embarques.
Être entrepreneur, c’est maîtriser des centaines de métiers et c’est ce qui rend l’entreprenariat si complexe.
Éduque toi (même si c’est pour apprendre que ce n’est pas fait pour toi), fais des efforts et sois patient, c’est un jeu d’endurance.
N’oublie pas que l’essentiel n’est pas de trouver le « comment », mais un « pourquoi » puissant au service des gens.
Q5 : Comment fais-tu pour générer autant de contenu? As-tu une méthode particulière ou travailles-tu plus à l’instinct ? (Damien)
Cela fait maintenant 12 ans que je suis dans l’entreprenariat, et je n’ai jamais travaillé à l’instinct, parce que je n’y crois pas !
Je préfère avoir des protocoles et des systèmes car ils sont mesurables et donc gérables.
J’aime les choses simples et minimalistes qui sont duplicables et indépendantes de paramètres externes comme l’instinct ou la motivation.
Je n’ai pas le temps d’attendre la motivation et je n’ai pas l’envie de baser un projet entrepreneurial sur l’incertitude. Le but de l’entreprenariat est de plonger dans l’incertitude avec le maximum de sécurité, en contrôlant le maximum de paramètres.
Concernant le processus de création de contenu, je vais prendre comme exemple le podcast. J’utilise la méthode du « bashing » (bachotage en français), c’est-à -dire de se concentrer sur une seule tâche à la fois.
Je programme une douzaine de podcast sur une semaine à raison de deux podcasts de trois heures par jour.
À la fin de la semaine je suis exténué, mais à raison de deux podcasts par semaine j’ai six semaines de contenus d’avance.
Je ne résonne pas avec le multitâche car je pense que faire un peu de tout c’est rien faire de bien.
Je préfère la périodisation par cycles et les efforts réguliers sur une longue période.
Je reste cependant flexible et j’accepte de réduire mes ambitions si je ne peux pas répondre à mon planning.
Toutes les grandes personnes qui réussissent tous domaines confondus ont des systèmes.
Personne ne fonctionne à l’instinct !
La discipline et le goût de l’effort sont nécessaires. Je ne crois pas que nous pouvons attendre l’inspiration pour la création de contenus.
Si tu résonnes avec mon approche de l’entrepreneuriat, tu peux toujours rejoindre les cursus ENTREPRENEURS SANTÉ AUTHENTIQUES™ et PODCASTEURS AUTHENTIQUES™ que je vais bientôt mettre à jour, ou bien te faire accompagner dans un MENTORAT HOLISTIQUE™.