Sport après 50 ans : Par quoi commencer pour s’y mettre sérieusement ?

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J’ai eu le plaisir d’échanger avec mon ami Nicolas de Paoli (Motion Concept), lors du 23 ème épisode du Mouvers Podcast, à propos du sport pour les masters.

Alors comment se mettre sérieusement au sport après 50 ans, pour conserver ou retrouver sa santé ?

Nos conseils dans cet article.

Très bonne lecture à toi mon Mouver !

Par quoi commencer lorsque l’on découvre ou redécouvre le sport à 50 ans ?

SLIM  : Je reçois beaucoup de courriels de gens qui ont un certain âge, environ la cinquantaine et qui me disent qu’ils ont commencé il y a 2 ans la Callisthénie par exemple.

Et moi, j’ai souvent ce réflexe de me dire, comme tu le soulignes quand tu es jeune, qu’il faut investir sur les techniques, investir sur les compétences car cela te permet après d’avoir juste à protéger ton corps et tout passera tout seul…

Mais si quelqu’un te dit :

“ Je veux me réathlétiser.

La Callisthénie, c’est populaire ou la gymnastique, ça me tente bien…

Par où commencer ?

Par quoi commencer ? “

Sachant qu’il a tout ce passif de blessures et que, comme tu le disais, il n’est pas coordonné…

Moi c’est ça qui m’inquiète le plus !

Pour moi, l’attribut essentiel est la coordination, en tout cas en ce qui concerne l’athlète.

Avant la partie physique, le système nerveux, il faut qu’il fonctionne, de gauche à droite, controlatéral etc, donc quelqu’un qui est dans cette optique-là de réathlétisation et qui a quand même l’envie de jouer,

Il a peut-être vu une ou deux vidéos d’Ido Portal en lézard et il se dit :

“ Ça me tente bien ! “

Qu’est-ce que tu pourrais recommander dans ce cas-là ?

NICOLAS : C’est la question qui revient souvent, les gens qui s’y mettent, c’est le classique pour ces gens qui veulent tout apprendre mais qui n’ont jamais rien fait…

Par quoi est-ce que je commence ?

Je dirais que ça dépend vraiment de la personne !

Ça dépend de la dynamique dans laquelle elle est…

Si c’est une démarche qu’elle veut entreprendre sur du long terme,

Si la personne est vraiment décidée,

Qu’elle souhaite commencer sérieusement avec l’objectif de s’y mettre pour des années parce que c’est très important pour elle et qu’elle a vraiment envie de le faire,  forcément, moi je commence par préconiser les fondations…

Le but c’est vraiment de parvenir, déjà, à créer un corps qui soit sans douleur, avec des articulations solides et que les gens soient capables d’exprimer de la force dans de grandes amplitudes !

Alors, évidemment, c’est moins drôle au début…

C’est moins rigolo !

Tu vas devoir travailler sur des mouvements qui ne sont pas des muscle up ou faire le lézard par terre, etc.

Mais c’est ce qui va te permettre de le faire longtemps ensuite,

Ce qui va te permettre de jouer de cette façon longtemps et donc il faut savoir si la personne est prête à passer par ce cap où elle va déjà apprendre d’autres choses, qui ne seront pas forcément juste le côté sexy de la démarche :

“ Je fais des muscle up…

Regardez ce que je peux faire aux anneaux ! “

Mais, faire un autre travail qui, pour moi est tout aussi bien !

C’est ce que je fais quand je m’entraîne…

C’est la pratique que j’ai !

Moi, j’adore cet aspect-là, celui de la pratique, mais forcément les gens qui viennent de l’extérieur trouvent ça moins amusant…

Et après, si ce sont des gens qui viennent là, en mode :

“ J’ai envie de faire ça ! “

On sait très bien qu’ils vont abandonner au bout de quelques mois…

Autant leur dire dans ce cas, de juste s’amuser un peu, de voir ce qu’ils ont vraiment envie de faire et c’est peut-être de cette façon qu’ils vont finalement réaliser que bien qu’ils aient envie de faire ça, ce n’est pas possible de cette manière,

Qu’ils doivent retrouver leur liberté de mouvement.

Et que donc, il faut qu’ils empruntent une autre porte, qu’ils aillent ailleurs, qu’ils fassent les choses différemment…

Pourquoi commettre des erreurs peut être bénéfique pour votre pratique sportive ?

Mais c’est bien aussi de laisser les gens commettre leurs erreurs, parce que tu as beau expliquer qu’il faut en passer par là, parce que tu l’as déjà fait et que c’est mieux de procéder comme ça, si la personne ne commet pas son erreur elle ne va pas le comprendre…

Il vaut mieux parfois laisser faire, afin que la personne s’aperçoive qu’elle stagne…

Elle va voir qu’elle n’y arrive pas alors que d’autres y parviennent et elle va peut-être réaliser ainsi qu’elle doit modifier son approche…

En prenant conscience de cela, elle sera motivée pour tenter de faire autre chose !

SLIM  :  Oui, c’est vrai…

Et toi, alors quelle a été ton erreur, celle qui t’a amené à toutes ces réflexions-là, où tu en es aujourd’hui ?!

NICOLAS :  Ah !

(Rires)

J’en ai fait plein…

Mais j’ai surtout commis cette erreur d’être vraiment trop pointu, trop spécialiste dans chaque discipline !

Quand je me suis mis à l’haltérophilie, je n’avais vraiment que l’haltéro en tête…

Quand je faisais un autre sport, c’était pareil, je le faisais à fond ; ce qui peut être, à la fois, une bonne et une mauvaise chose, parce que  je me suis donné réellement à 100% et je me suis donné les moyens de progresser dans un domaine précis !

En revanche, cela m’a fait perdre d’autres choses, ça m’a fait perdre du temps déjà pour faire d’autres choses que j’aurais pu entreprendre si j’avais eu une approche de la pratique plus intelligente…

Mais ce n’est pas si évident d’avoir une pratique vraiment intelligente quand on débute !

Quand on débute, c’est quasiment incontournable de commettre des erreurs, donc je ne regrette absolument pas et, franchement, si je devais refaire ce que j’ai fait, je pense que je referais la même chose !

C’est le fond de ma pensée !

Il y a sûrement des moyens d’y arriver qui soient plus pertinents, en évitant d’être trop polarisé sur une discipline et en laissant tout le reste de côté…

Finalement, aujourd’hui, c’est ce que je trouve le plus intéressant, mais il a fallu que je commette ces erreurs pour en prendre conscience !

En avoir pris conscience me permet d’avoir aujourd’hui une pratique vraiment plus intelligente, même si les choses peuvent toujours évoluer…

Ce que je fais actuellement ne me plaira peut-être plus dans quelques années et je me dirais éventuellement que j’aurais dû faire beaucoup mieux…

SLIM  :  Oui, bien sûr !

Merci pour ton attention !

Et si tu souhaites rebondir ou simplement partager ton expérience, je t’attends avec grand plaisir dans la section des commentaires 😉

Abondance et Gratitude,

Coach Nomad Slim
MOUVERS, Vivre en Mouvement
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À propos de l'auteur : Coach Nomad Slim

Je suis le fondateur de MOUVERS et professeur en Mouvement / Mobilité Articulaire. Après plus de 20 ans à explorer différentes pratiques du mouvement, plusieurs carrières sportives professionnelles, plus de 5 années à enseigner mes méthodes à travers le monde, je te partage dans ce blog, mes connaissances et expérimentations sur le MOUVEMENT Humain, la Santé HOLISTIQUE et le POTENTIEL Humain.

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