MOUVERS #145 – FAQ N°28 : Arrêter la Caféine, Rétention Séminale, Tractions à Une Main, Réseaux Sociaux et Dépression… avec Nomad Slim

Nouvelle foire aux questions, après une longue période d’absence dûe à pas mal de travail et des soucis au niveau relationnel et émotionnel. J’en parle dans cette FAQ et je réponds comme toujours aux questions de mon audience, autour cette fois-ci de : mon utilisation de la caféine, mon opinion sur la rétention séminale, comment j’ai obtenu la traction à une seule main, ce que je pense de l’usage des réseaux sociaux… et de plein d’autres choses.

Publié le 7 Décembre 2023

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Notes et Resources de l'épisode

(JDBM) La citation de Chris Williamson

C’est plutôt toute une thématique que j’ai entendu sur le podcast Modern Wisdom de Chris Williamson, une personne qui m’inspire beaucoup pour sa constance dans son travail, sa patience et ses efforts réguliers quand son podcast n’était pas encore très connu. C’est un long processus !

Il nous explique qu’il y a un énorme danger à écouter les “gourous de la réussite” car leurs conseils ne prennent pas en compte la temporalité dans laquelle leurs auditeurs sont. Ces personnes n’en sont pas à leur niveau, leurs conseils ne sont pas applicables pour tout le monde.

Quand on arrive à un certain niveau de compétences, on oublie l’état dans lequel on a été cinq-dix ans auparavant. On ne se rappelle plus ce que ça faisait de ne pas “être capable de”.

Alors les conseils sur la manière de travailler intelligemment, deux heures par jour, c’est bien, mais ça sert surtout à ceux qui savent comment travailler ou qui ont déjà fait un bon bout de chemin.

Au début, il faut passer par une période plus difficile, passer des heures à travailler dur, à se dépasser, à sacrifier du temps pour son activité.

Bref, développer son goût de l’effort, comme dirait Pierre Dufraisse.

Donc, les conseils et les hacks, c’est bien, mais attention à la temporalité, car quand il en était à ton niveau, ton gourou travaillait 5 fois plus que toi !

(JDBM) Les News MOUVERS et la sortie des nouvelles formations sur l’Académie MOUVERS

En ce moment, je travaille uniquement sur les formations en ligne : RÉTABLIR LA POMPE™, RÉTABLIR LA TRACTION™, JAMAIS MAL AUX HANCHES™ et JAMAIS MAL AUX EPAULES™. On continue sur la série !

Si tu veux rejoindre ces formations et avoir les offres, c’est dans la liste email gratuite !

(JDBM) Mises à jour sur ma santé, mes entraînements, mon alimentation

Mentalement, ça va beaucoup mieux.

La solitude, certains n’aiment pas, mais pour moi, c’est la liberté ultime : avoir du temps pour soi, ne pas faire de compromis… ce n’est pas une solitude totale, j’ai des contacts humains, mais j’ai besoin de passer du temps seul.

Même si la tempête est passée, j’ai encore des moments de stress et un retour à l’obsession du travail car je n’aime pas être en retard ou avoir une montagne d’emails.

Côté entraînements, je vais une fois tous les deux jours dans une petite salle avec des kettlebells, et aussi dans un jardin d’enfants où je m’entraîne avec des anneaux. J’ai l’idée de filmer à nouveau mes entraînements, une belle manière d’amener des protocoles et des idées d’entraînements avec anneaux ou mouvements au sol sur ma chaîne.

Au niveau de l’alimentation, étant quelques jours au Japon, j’ai pas trop le contrôle sur ce que je mange, beaucoup de riz, parfois du transformé, des légumes… je fais le moins pire possible, mais j’accepte de ne pas respecter mon haut niveau d’exigence car je connais ma discipline et je sais que je reviendrai à ma routine une fois à Bali.

Côté sommeil, toujours clean. J’ai écouté le 1er épisode de la saison 2 de SNAPSHOT, le podcast que j’ai co-créé avec David de Limitless, où on parlait d’optimisation du sommeil, notamment avec la technique du mouth taping, le fait de se mettre du scotch sur la bouche pour conserver une respiration nasale, afin d’améliorer la qualité du sommeil.

Jusque là, je le faisais pour la course pour m’inciter à ne respirer que par le nez et améliorer mes performances. Leonardo Pelagotti a justement fait un marathon comme ça et il nous raconte comment ça a impacté sa récupération post-course.

(JDBM) L’outil que je recommande : un tote-bag

Comme je suis nomade, j’ai ce mode de vie minimaliste où toute ma vie rentre dans un sac à dos de 7 kg. Avant 2019, j’avais un sac à dos militaire qui passait une fois sur deux en cabine et, depuis, je suis passé à un sac plus petit qui passe systématiquement, donc plus d’attentes de bagages à l’aéroport.

Mais quand j’arrive chez moi, je vide ce sac pour n’emporter que le strict nécessaire pour aller ailleurs. Ce n’est qu’en 2021 que j’ai pensé à avoir un autre sac pour éviter d’utiliser toujours le même, mais comment faire pour l’inclure ? Tout est bien agencé, je n’ajoute jamais rien, je remplace. On m’a alors offert ce tote-bag One Piece : c’est léger, pratique, je peux l’emmener partout. Parfait !

(JDBM) La ressource que j’ai envie de partager : des vidéos de danse d’amapiano

Récemment, je me suis demandé comment intégrer ce que je fais et j’aime dans ma vie quotidienne dans ce que je partage sur Mouvers.

A la base, je suis danseur, j’adore ce milieu et j’ai eu beaucoup l’influence des danses afro, l’afrobeat, l’amapiano, avec ma sœur Sabou qui enseigne ces danses..

Je ne consomme pas des contenus courts d’habitude, mais j’adore regarder des extraits de battle, car ils sont l’incarnation pour moi de la passion pour le mouvement humain. J’ai besoin de regarder toutes les choses dingues que les gens sont capables de faire avec leur corps et surtout de le partager ailleurs.

C’est une ambition : partager cette culture du mouvement, mais pas seulement en créant du contenu mais aussi en montrant les podcast des uns des autres, les vidéos des danseurs, le contenu de ce qui existe déjà, notamment dans le monde de la performance.

(JDBM) Mes intentions pour les prochaines semaines

Mes intentions restent les mêmes. J’ai publié sur Youtube le module n°1 théorique de RÉTABLIR LA POMPE™ où je partage de gros principes sur ma manière de voir l’anatomie du mouvement humain, les sept mouvements fondamentaux, les zones d’apprentissage, et des tas d’autres choses. C’est un contenu qui représente ma pensée, j’y envoie ce que j’ai dans les tripes et dans le cœur.

Je t’invite à aller voir ça, tu vas apprendre beaucoup de choses sur l’anatomie, le mouvement, la mobilité, le corps, d’une manière très différente de ce que tu as dû voir jusque là dans les contenus francophones.

C’est 55 minutes, mais c’est du contenu compréhensible, inspiré de l’adage de Léonard de Vinci “La simplicité est la plus haute forme de sophistication”.

Bref, ça te donne une bonne idée de la manière dont j’enseigne.

Tu peux aussi rejoindre la newsletter et en profiter pour récupérer les dernières formations pour débutants. C’est la dernière fois que je vais faire ces contenus plus accessibles pour maîtriser les compétences fondamentales. Je vais passer par la suite au niveau supérieur. J’ai fait le tour de l’enseignement débutant, j’ai envie de renouer avec mes anciens amours de la performance !

Q1 : Quelle est ta vision des réseaux sociaux et peux-tu nous expliquer ton choix d’avoir sélectionné Mighty Networks pour ta communauté ? (Bertrand)

Mighty Networks est la plateforme que j’ai sélectionnée il y a un an pour former ma communauté en ligne. C’est une espèce de forum qui fait office de réseau social, moins la partie profil et likes. Il ne s’agit pas du tout de l’idée de se créer une vie, mais plutôt d’échanger sur des thématiques dans un espace plus privé. Il y a peu d’espaces publics aujourd’hui où on peut parler de santé holistique sans peur de la censure, donc si ça t’intéresse, tu peux venir échanger avec nous !

C’est aussi un espace qui me permet de mettre mes formations en ligne, qui a une interface et un design qui me plaît et qui a aussi une application mobile active.

En ce qui concerne la vision des réseaux sociaux habituels, je n’ai pas forcément une vision particulière. Pour moi, ça dépend beaucoup de ce qu’on en fait et des barrières que l’on se met pour s’empêcher de tomber dans des travers de comparaison, de méchanceté…

On sait qu’il y a un lien entre la consommation de ces réseaux sociaux et le taux de dépression, de suicide, de baisse d’estime de soi chez les jeunes.

C’est la responsabilité de chacun de s’éduquer, de trouver un moyen de garder l’esprit ouvert et de ne pas y rester trop de temps. Personnellement, peu importe l’outil, moi ce qui m’intéresse, c’est l’utilisateur de l’outil, son intention et ses valeurs.

Je ne suis pas du tout intéressé par l’idée d’y revenir, l’avis des gens ne m’intéresse pas. J’ai suffisamment d’expérience du réel et du vivant pour construire mon socle, ma manière de voir le monde, ma philosophie de vie, mon approche de la santé, que je viens compléter par des stages, formations, podcasts, ça oui, mais pas du contenu court.

Je n’ai pas peur de ne pas être pertinent car je sais que je le suis.

La réelle confiance en soi vient quand tu es qui tu prétends être.

Q2 : Quels sont les problèmes techniques auxquels tu es confronté qui empêchent les membres de la communauté d’accéder aux formations payantes ? (Bertrand)

Le problème principal se trouvait au niveau de la taille trop importante des fichiers. J’ai légèrement réduit la qualité des vidéos mais ça reste de la haute définition. J’ai aussi cassé certaines vidéos trop longues pour les diviser, notamment celles des exercices.

Au niveau technique, l’infrastructure du site qui permet d’acheter les formations n’est pas connectée à Mighty Nework car je l’utilisais depuis plus longtemps. Certaines choses doivent encore se faire manuellement mais il se peut que je puisse déléguer cette partie inscription/connexion à quelqu’un de la communauté.

Ultimement, j’aimerais connecter ce site à Mighty Network mais pour le faire, il faudrait que j’enlève le filtre que j’utilise actuellement pour poser deux questions toutes simples aux gens qui veulent rentrer dans la communauté. Mais je ne sais pas si une transition douce est possible !

J’essaierai de faire ça pour le début d’année. L’informatique reste mon domaine mais pour ce genre de choses, j’essaie toujours d’évaluer le temps, les efforts et l’argent dépensé.

Normalement je vais demander à quelqu’un de rejoindre l’équipe, notamment dans cet aspect administratif et pour s’occuper de la communauté : gestion, engagement de la communauté, création de contenu, monétisation de la communauté… N’hésitez pas à me contacter si une collaboration vous intéresse !

Q3 : Est-ce que tu consommes du café pour la concentration et la performance physique ? (Joan)

J’ai pris mon premier café à 21 ans, au Japon, sous l’impact de l’ambiance tokyoïte. A cette époque, je n’avais pas conscience de tous ces effets secondaires.

Des années durant, j’ai augmenté ma consommation jusqu’en 2020 où j’ai décidé d’arrêter. Je m’étais intéressé à l’époque à plusieurs aspects de la santé : le sommeil, l’alimentation, les cycles circadiens, etc, et j’avais rencontré des personnes qui m’avaient dit qu’arrêter le café avait changé leur vie. J’ai fait cette expérience et ça a été fantastique. J’écoutais mieux mon corps, j’étais moins agité, etc.

J’ai ensuite décidé de réintégrer le café avec 1 par jour, une fois que j’ai pu recalibrer mes hormones et ma sensibilité, pour n’en prendre que par plaisir. Car le café n’a pas que des méfaits : le Dr Huberman parle aussi de ses avantages en donnant des astuces pour respecter au mieux son corps.

Si je devais résumer ma consommation actuelle, elle est anecdotique, c’est moins un outil qu’une habitude de consommation alimentaire. Les rares fois où je vais l’utiliser consciemment, c’est si je suis dans un état dégradé. Et je respecte le conseil d’Huberman de ne pas en boire dans les 1h30 après le réveil ou le soir.

Pour ne pas tomber dans l’addiction, il faut avoir les fondements bien ancrés : sommeil, gestion des émotions, alimentation, entourage intéressant… mais il n’y a pas de débats réels à avoir sur le sujet : on connaît les bienfaits et les méfaits du café. Sa consommation dépend surtout de son état de santé global et de ses habitudes de vie.

Q4 : Est-ce que tu pratiques la rétention séminale ? (Simon)

J’avais déjà fait une vidéo il y a deux ans à ce sujet dans la FAQ n°7.

Tu vas lire beaucoup de choses en ligne sur la rétention séminale, tout et son contraire. Certaines voix sont plus puissantes sur le sujet, comme celle du Dr Huberman. Mon avis se base sur mes expériences personnelles.

Sur l’aspect scientifique, oui, la masturbation excessive devant la pornographie par exemple donne des dommages psychologiques et psychiques, dans sa capacité à créer du lien, à communiquer, à être en relation avec quelqu’un, à gérer ses réponses hormonales dopaminiques en voyant la différence entre ce que le virtuel offre et la réalité.

Sur l’aspect énergétique, il y a un impact sur l’énergie de la vie, celle qu’on utilise pour procréer. Cette énergie-là, on peut la recycler et l’utiliser pour faire des choses qui nous nourrissent. Pratiquer la rétention séminale peut aider à mettre son énergie ailleurs si ça ne crée pas de frustrations ou si c’est cohérent avec sa narration interne.

Personnellement, ce n’est pas une décision : ça fait partie de mon hygiène de vie. Mais c’est parce que j’ai accès à des partenaires, j’ai ces compétences de pair bonding, de communication, je suis très occupé et j’ai aussi dans ma narration interne un dégoût profond pour le monde de la pornographie.

Donc si socialement c’est compliqué, si tu n’es pas bien entouré, si ton estime de toi-même n’est pas très haute, ça peut être plus compliqué de sortir de ces addictions.

Pour aller plus loin sur ces sujets, j’ai longuement échangé avec Bastien Intartaglia sur ces thématiques de canalisation de l’énergie sexuelle, la régulation de son niveau de testostérone et de l’impact de la pornographie sur la masculinité.

Q5 : J’ai deux formations et j’aime beaucoup faire de la muscu au poids du corps, mais je voudrais ajouter les modules de mes formations, comment arriver à lier les trois ? (Gérald)

L’idée de mes formations, ce n’est pas de remplacer vos pratiques physiques, mais de les compléter. Le sport que je pratique n’est pas la mobilité.

La mobilité tient de mon hygiène de vie, de ma préparation physique, de mon bien-être matinal. Alors oui, c’est utile pour la performance, mais c’est à exprimer dans un sport avant tout.

Si tu fais de la musculation au poids du corps, tu peux implémenter les exercices de mobilité à ta routine matinale ou même juste avant ta séance en cas de mobilité articulaire.

Si tu fais une séance de tirage, tu peux faire un travail de la scapula, du poignet et du coude.

De la même manière, sur une séance basée sur les jambes, faire un travail des fentes, du deep squat, les exercices partagés récemment sur la chaîne

Bref, il s’agit d’avoir cette compréhension que, dans un contexte particulier, tu peux utiliser une partie de l’enseignement des formations.

Après, si tu as acheté des formations qui se basent sur l’apprentissage d’une compétence particulière (pompe, traction…), ces formations ne viennent pas compléter quelque chose, elles sont un programme d’entraînement complet. Il faut commencer maintenant pour essayer d’obtenir la compétence que tu recherches.

Dans les cas des formations d’arts martiaux, là aussi, elles viennent compléter la pratique de ces sports spécifiques.

La priorité à 90%, c’est le sport que tu pratiques. La mobilité articulaire s’utilise pour permettre de meilleures performances dans ce sport.

C’est à voir comme une espèce de plug-in dans ta vie ou même le champignon magique de Mario Kart.

Aussi, il faut toujours segmenter et prioriser ses activités.

Je partage souvent le principe SAID : l’adaptation spécifique à la demande imposée.

Si tu veux être bon dans un truc, il faut avoir une unicité d’objectif. Faire une seule chose à la fois pour la faire bien.

Personnellement, je suis une juxtaposition de spécialistes. Je me donne à fond dans une discipline puis je change. Choisir, c’est aussi refuser d’autres choses !

Q6 : Quel est ton protocole pour réussir la traction à une main ? (Joan)

Dans mon cas particulier, j’utilisais beaucoup le format des EMOM pour développer la force.

  • Je faisais beaucoup de tractions lestées : par exemple des EMOM de 10 minutes avec des tractions lestées de 45-50 kg
  • Des suspensions passives tous les jours
  • Des suspensions actives avec pas mal d’exercices de scapulas, des push pull, des rotations, des arching pull
  • Gros travail de mobilité du poignet et des coudes (pas suffisamment car je me suis blessé !)

Mon approche n’était pas d’utiliser les bandes, j’ai fait la version traction Archer. C’est-à-dire traction au anneaux où tu pars en pronation, tu fais ta rétractation scapulaire, tu finis en supination en haut, puis tu redescends.

Dans la partie force, c’était EMOM et tirage.

Dans la partie entraînement, beaucoup de séries.

Dans le cas de la traction Archer, c’était essayer de développer la partie où t’as un bras qui reste tendu et tu grimpes à l’anneau avec un seul bras. Tu travailles la qualité de l’exécution du mouvement et, en haut de la traction Archer, t’as les deux jambes tendues devant toi et les hanches pliées à 90 degrés;

Pareil, j’ai maîtrisé ça à coup de volume et de beaucoup de séries séparées d’un temps de repos. Je ne crois pas avoir fait de négatif, j’avais déjà un niveau de force suffisant quand j’ai commencé à faire les Archers.

Mais si c’est pas le cas pour toi, fais les négatifs : monte sur une boîte, commence plus en haut des anneaux et fais la partie descendante car au moins tu gagneras la force dans le mouvement.

Très important aussi, à cette époque, j’avais une alimentation carnivore strict. Il ne faut pas nécessairement l’être pour avoir la traction à une main, mais il faut beaucoup de protéines pour développer l’hypertrophie. Et continuer à travailler sur le full body peut être intéressant pour équilibrer le corps entre le tirage, la poussée, le devant, l’arrière du corps.

Ensuite, après les tractions Archer, beaucoup de travail aussi sur la coiffe des rotateurs donc j’utilisais beaucoup les cuban pull, avec des dumbbell, des anneaux ou des barres.

Avec le travail de mobilité, j’essayais de développer la force sur une épaule à la fois, avec un travail de suspension passive à deux mains, à une main. Quelques swings, beaucoup de skin the cat aux anneaux… mais à nouveau, ça faisait partie de mon hygiène de vie, c’était le travail préparatif des épaules que je faisais à cause de mon passif de blessure à la coiffe des rotateurs avec la boxe et Muay Thai.

J’ai enfin fait des négatives à une main et c’est passé comme ça !

Donc il y avait tout ça, plus les entraînements Full Body, puis la partie “Quelle régression je choisis ?”. Ce sont trois paramètres à prendre en compte et l’alimentation, manger et prendre de la masse avec des curls pour développer ses biceps.

Ce que je te recommande :

  • d’être très bon dans la suspension passive, être capable de tenir plusieurs minutes suspendus
  • De faire un travail de suspension active : push pull, scapula circle, arching pulls à utiliser pour déplacer le corps avant d’utiliser les biceps.
  • De passer ensuite à la suspension à un bras : swing, balancier, monkey bars… pour le travail de développement des poignets.
  • Ensuite, de faire la partie entraînement de force de tirage: cuban pulls, tirage australien, tu montes graduellement avec plein de régressions et de progressions jusqu’à être capable de tenir ta première traction. J’ai une formation qui s’appelle RÉTABLIR LA TRACTION™ qui permet de savoir comment passer de l’un à l’autre.
  • Une fois maîtrisé le schéma moteur, il faut améliorer la partie athlétique : as-tu suffisamment de force et de masse musculaire ? et d’autres aspects de la performance sont à prendre en compte, comme le sommeil et l’alimentation

C’est une aventure qui va être longue et je te conseille de mettre l’accent sur la protection des tendons qui mettent plus de temps à récupérer, notamment au niveau du coude. Prends des mois à le faire !

 

Merci d’avoir suivi cette belle foire aux questions ! Comme toujours, s’il y a des questions, vous pouvez m’envoyer un message audio ou bien par email. J’essaye de sélectionner toujours des questions qui sont un peu plus orientées autour de nos univers, mouvement, mobilité, performance, voyage…

Merci de votre soutien, de votre confiance, de votre patience et puis on se retrouve pour une prochaine foire aux questions !

Abondance, gratitude et bienveillance les mouvers !

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