Comment les ARTS MARTIAUX peuvent être un outil de DEVELOPPEMENT PERSONNEL et d’élévation de l’âme ? (Mon parcours)

Arts martiaux et élevation de l'âme feature MOUVERS BLOG

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Le sommaire

Une question de Pierre que j’ai sélectionné parce qu’elle est un plus légère, mais elle va me permettre de plonger dans d’autres dimensions :

“Salut Slim j’espère que tu vas bien, il me semble que tu as commencé la boxe anglaise à 21 ans, à quel âge as-tu commencé la Boxe Thaï ?

Et quand es-tu parti t’entraîner en Thaïlande ?

Bonne soirée à toi, Pierre”

Comment débuter dans les arts martiaux ?

J’en ai déjà parlé dans des podcasts précédents, et pour celles et ceux qui ont écouté le podcast dans lequel je suis interviewé par Greg Gothelf de la chaîne Greggot TV, je l’ai également accueilli sur le Podcast Mouvers,

Je vous invite à écouter notre premier échange sur mon podcast et puis le suivant sur son podcast dans lequel il me permet de parler un peu de mon expérience martiale en tant que pratiquant et en tant qu’athlète de sport de combat.

Donc là je vais vous faire un petit récap rapide et aussi vous mentionnez quelques points importants en termes de philosophie et d’approche de l’entraînement martial, qui plairont je pense aux martiaux qui suivent mon contenu.

J’ai commencé la boxe anglaise à 21 ans, j’ai eu mon premier cours d’anglaise, et rapidement, quelques mois après, je suis parti vivre au Japon.

Et c’est là où j’ai réellement commencé l’anglaise, donc on peut dire que j’ai commencé sérieusement l’anglaise à 22 ans.

Dès la deuxième semaine je me suis inscrit dans un club de boxe et j’ai directement commencé,

Deux ou trois mois après j’étais sur les rings et je combattais professionnellement, ça a été mon expérience de l’anglaise.

Puis deux ans plus tard j’ai quitté le Japon et je suis parti vivre en Thaïlande, c’est là que j’ai commencé la Boxe Thaï,

Je me suis inscrit dans un club de boxe, j’ai rejoint le premier camp que j’ai trouvé et puis pareil, au bout d’un mois j’étais sur les rings.

Toute cette expérience pour vous dire que non je ne suis pas un exemple, je n’ai pas eu un parcours classique, dans le sens où quelqu’un qui est passionné depuis tout petit il va s’entraîner dans un dojo près de chez lui, en France.

Moi pas du tout !

J’ai commencé par plein d’autres sports, par le Foot, j’en ai fait 11 ans.

Par la danse, j’en ai fait déjà une dizaine d’années au moment où j’avais 22 ans.

J’ai eu une phase de Callisthénie parce que j’avais une grosse blessure au niveau des genoux, et donc ça m’a pris déjà trois ans sans courir, sans rien faire, etc.

J’étais aussi dans d’autres phases en termes d’évolution personnelle, parce que comme toujours, la gestion des blessures c’est aussi une gestion émotionnelle.

Donc dans cette phase là comme je n’avais plus ce rêve de devenir footballeur, je n’avais plus accès à mes jambes sur lesquelles j’avais beaucoup placé ma confiance.

Je me suis tourné vers d’autres choses plus cérébrales, notamment dans les études et dans le monde de la mode, du mannequinat, etc.

J’avais aussi un lien avec le Japon vers lequel je voyageais beaucoup, j’avais quelques contacts dans ces domaines là et donc je m’orientais là dessus.

Ça a été ma porte d’entrée vers la redécouverte de mon corps, notamment grâce à la Callisthénie, au développement du haut du corps…

J’avais commencé avec la méthode Lafay et puis après simplement du Street Workout.

Donc j’arrive à cet âge là, 21-22 ans, et j’ai de nouveau un essor.

Mes jambes sont quasi réparées, je peux de nouveau courir, je ne pourrais plus jamais être footballeur, je viens de re-développer pas mal de force au niveau du haut du corps, je me suis rééquilibré entre le haut du corps et le bas du corps.

Je me sens de nouveau un peu plus confiant et j’ai de nouveau ce feu pour la compétition sportive, que j’ai toujours connu.

Tout au long de ses aventures là, j’ai toujours fait de la danse c’est quelque chose que je faisais même tout seul dans ma chambre, en autodidacte, ça m’a toujours passionné !

J’étais pas du tout en studio, ni dans un club, mais ça a toujours été mon petit jardin secret, j’ai toujours pratiqué à la maison, donc j’ai toujours maintenu ces compétences et ces skills.

Et puis avec le monde de la mode, tu es amené dans les castings à t’exprimer, j’ai toujours été intéressé par la performance de toute façon.

Que ça soit la performance athlétique ou artistique.

À cette époque-là, je me retrouve dans un corps où je suis de nouveau capable d’être athlète.

Je prends aussi le prétexte de l’expatriation au Japon, donc d’être loin de la France pour ne plus avoir toutes ces croyances limitantes, tous ces mécanismes de vouloir plaire aux autres, vouloir satisfaire telle personne ou telle membre de ma famille.

Pouvoir sortir du conditionnement social.

Personne ne peut m’embêter, je peux de nouveau faire ce travail pour essayer de me reconstruire, de me retrouver et de nouveau être moi à 100%, donc la boxe apparaît.

J’ai eu quelques influences au niveau boxe quand j’étais très jeune, j’avais déjà regardé Mike Tyson et Mohamed Ali.

J’ai toujours été sensible aux artistes du mouvement, et aussi aux gens qui sont un peu showman.

Mes influences en boxe ont été directement vers Mohamed Ali, Prince Naseem, Sugar Ray Robinson, les quatre Empereurs.

Pour moi, un combat doit être une expérience, il faut que ça soit un show, il faut que les gens regardent, il faut que ça soit joli, élégant, gracieux.

Je n’ai jamais été attiré par le côté bagarre et mettre chaos quelqu’un, je ne suis pas du tout quelqu’un de violent, mais ce côté artistique est ultra important.

Tout ça pour faire la jonction entre ta question et le point que je voulais aborder, qui était que la pratique martiale, même si tu la commence tard, en particulier les sports de combat,

Déjà ça dépend de ton background, moi je commence certes à l’âge de 22 ans, mon premier cours à l’âge de 21 ans, mais je ne suis pas un sédentaire !

J’ai déjà 15, 16, 17 ans de sport dans les pattes, de sport en compétition et à haut niveau.

Donc faire des entraînements de 3 heures tous les jours, 6 jours par semaines c’est facile pour moi, apprendre rapidement c’est facile pour moi, me concentrer c’est facile pour moi.

J’ai aussi tout ce background de danse qui me donne une coordination et qui me donne une meilleure gestion de la distance, des espaces, du timing, de la rythmicité…

Donc moi j’arrive sur un ring et oui au bout d’un ou deux mois je suis professionnel, c’est pour ça que je te dis que je ne suis pas du tout un bon exemple.

Mais ça à avoir avec une philosophie et une approche martiale.

Pourquoi les arts martiaux peuvent réellement améliorer ta vie ?

Moi ce qui m’intéresse dans les arts martiaux ce sont les arts, ce n’est pas la partie martiale, donc être en dehors de la France à mes débuts ça m’a permis de retrouver cet univers là, parce qu’à Paris on était beaucoup dans une approche de “bagarre”.

Mes études ont été dans la région Centre, et l’association qu’on fait simplement entre les sports de combat et les pratiquants de ces sports là c’est souvent le côté banlieue, c’est le côté bagarre, la violence, etc.

Alors que pas du tout !

Ce qui m’a toujours attiré dans ces sports-là, ça n’a jamais été la bagarre.

Mais à la place le petit groupe d’irréductibles artistes qui aiment le show, qui aiment la performance, qui montrent des gestes élégants.

Dans le style que tu vas choisir, dans les différents sports, tu vas t’orienter vers ces styles un peu plus artistiques.

Donc pour la boxe, j’ai choisi la boxe Cubaine et en Muay ça à été le Muay Fimeu.

Je fais aussi une petite passerelle vers mon podcast avec Nicolas Ravenelle qui est aussi un Nak muay, un combattant de Muay Thaï qui vient aussi de cette école là du Muay Thaï artistique.

Lui ce qu’il a toujours voulu ce n’est pas être champion de Muay Thaï, c’est être maître de Muay Thaï.

Moi de la même manière je n’ai jamais voulu être un champion du monde et mettre les gens KO.

Par contre j’ai toujours voulu être le gars qui boxe bien, tu regardes un de ces rounds et tu ne vas jamais l’oublier, c’est quelque chose d’extraordinaire.

J’ai toujours voulu montrer une performance qui est incroyable, et ne jamais être touché, toujours être en équilibre, toujours être avec une belle posture, montrer une domination évidemment sur mon corps et sur le corps de l’autre.

Là on va pouvoir plonger dans pas mal de traumatismes et pas mal de choses à résoudre au niveau émotionnel, mais en tout cas au niveau physique ça a toujours été ça.

Je n’ai jamais voulu blesser quelqu’un, ou faire du mal à quelqu’un, mais j’ai toujours été intéressé par la partie élégante et gracieuse, comme en danse.

C’est toujours ce que j’ai voulu démontrer avec cette maîtrise des capacités martiales.

Donc la Thaïlande, le Japon, la pratique de la boxe Cubaine et du Muay Thaï ça a toujours fait sens, ça a toujours été immédiat et c’est aussi ce que je partage maintenant dans les masterclass.

Que ça soit mes formations sur les jeux de jambes Cubain, ou la formation sur les jambes de Nak Muay, etc, c’est cette approche qui est basée sur l’équilibre, sur le timing, sur la gestion des temps, sur la coordination, sur l’élégance.

Voilà pour répondre à ta question, et pour t’aider à avoir des pistes de réflexion oriente-toi vers quelque chose qui te plaît et qui te parle,

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise manière, et il n’y a pas qu’une seule manière de voir la pratique martiale et la pratique des sports de combat.

Il y a évidemment énormément de choses à apprendre dans les sports de combat, pour moi ça a toujours été un vecteur, en tout cas maintenant je le comprends comme ça, un vecteur d’élévation et un vecteur de découverte.

Tu vas voir tes peurs en face, tu te découvres, c’est quelque chose qui est apaisant, qui te donne une confiance en toi, c’est quelque chose qui ne va jamais t’orienter vers faire du mal aux autres, blesser l’autre, et exercer ta violence gratuitement.

Bien au contraire !

C’est un énorme temple que tu construis autour de la peur, de la réaction instantanée, de la non maîtrise de tes émotions, c’est vraiment quelque chose qui te rend humble et qui t’oriente aussi dans une vision hiérarchique.

Il y a toujours quelqu’un qui est plus fort que toi, il y a toujours quelqu’un qui est Sensei, il y a toujours quelqu’un à qui tu vas donner et enseigner, et donc ça t’oriente aussi vers ce don de toi pour l’autre.

Dans les arts martiaux on apprend tous ensemble, moi je me donne pour que l’autre progresse et lui se donne pour que je progresse.

J’ai toujours été séduit par ces aspects là, le côté Bruce Lee, les samouraïs, le respect du Dojo, nettoyer la salle à la fin, nettoyer tes gants, saluer ton coéquipier, ton adversaire…

C’est mon univers.

Il y a une énorme partie qui est philosophique et qui concerne le développement émotionnel.

Et il y a une énorme partie qui est artistique

Donc je t’invite à peut-être mettre cela dans le choix que tu vas faire, pour tes prochains sports de combat ou pratiques martiales.

C’est ce que je veux promouvoir avec le contenu que je partage sur les arts martiaux, ce n’est pas forcément un truc de bagarreur et ça n’a pas besoin de l’être.

Tu peux être extrêmement viril, dangereux, féroce, destructeur sur un ring, tout en adorant et en aimant et en appréciant le côté élégance, grâce, qualité du jeu de jambe, qualité du déplacement.

Ce que je veux dire c’est que quand je vois Mike Tyson, je suis impressionné évidemment par la férocité et les chaos, mais quand tu regardes les entraînements c’est quelque chose qui est incroyable !

C’est basé sur le déplacement, sur la rapidité, sur l’équilibre, sur des combinaisons précises, tout est numéroté.

Il y a aussi un énorme travail de préparation mentale, de visualisation, d’études des grands conquérants, etc.

Donc c’est bien plus qu’un mec qui met des KO.

Pareil avec Mohamed Ali, avec Sugar Robinson, avec Naseem Ahmed, avec même Mayweather, avec Lomachenko, dans le MMA avec Adesanya, Conor Mcgregor, avec pas mal de gens qui s’orientent aussi dans cette pratique.

Moi ce que je veux c’est que ça soit aussi joli et élégant à regarder.

Ce sont des gens qui sont incroyablement masculins, virils et toutes les qualités qu’on peut souvent associer un peu naïvement au combattant.

Alors que pour moi l’image vertueuse du combattant c’est le chevalier et les servants, c’est le samouraï, c’est celui qui sert son seigneur féodal.

Pour moi cette férocité elle n’a de beauté et d’intérêt que si elle est canalisée.

C’est être capable d’avoir ton épée dans ton fourreau et dégainer si tu en as envie, mais aussi avoir le courage de ne pas sortir l’épée parce que tu sais que tu peux le faire.

Pas par peur parce que tu es incapable, mais justement parce que tu as un monstre en toi que tu es capable de sortir.

Et c’est le fait de maîtriser ce monstre, pour moi, qui a toujours été quelque chose d’important et quelque chose à valoriser, c’est être capable de dire non parce que tu as les compétences pour assumer la suite des conséquences.

Voilà pourquoi je recommande aussi cette vision autre de la pratique martiale, cette vision un peu plus artistique qui mêle les énergies.

Tu peux travailler tes techniques, tu peux travailler ta puissance, ton explosivité, ton côté sauvage parce qu’il en faut, il faut aussi aimer la violence et il faut aimer délivrer la violence.

Mais en même temps il y a aussi ce côté comment je me préserve, comment je maintiens un certain respect, et comment j’oriente ma pratique peut-être de manière holistique, avec une approche ou une sensibilité différente.

Les arts martiaux peuvent aussi vous aider à vous intégrer dans d’autres cultures, apprendre les langues, faire partie d’autres communautés.

N’oubliez pas, il y a le mot art dedans !

Donc voilà essayez de découvrir autant ce pan là, que la partie martiale, combat qui est magnifique on ne va pas se le cacher.

Encore une fois, si tu veux plus de détails, j’ai revu plein d’aspects de mon parcours dans le merveilleux entretien avec Greg sur Greggot TV.

Merci pour ton attention mon Mouver !

Abondance et Gratitude,

Coach Nomad Slim
MOUVERS, Vivre en Mouvement
www.nomadslim.com

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