Une question à laquelle tout pratiquant de Jiu-Jitsu Brésilien (JJB), un sport qui demande énormément d’investissement en temps et en énergie, se pose à un moment donné dans son parcours :
“Comment devenir compétent et maîtriser le Jiu-Jitsu à un très bon niveau sans pour autant devoir sacrifier les autres compétences que j’ai quand même envie d’être capable de faire pour longtemps.”
Par exemple, devenir une ceinture noire de Jiu-Jitsu Brésilien, sans avoir trop de blessures dans le corps qui nous empêche de pouvoir faire du vélo, des randonnées, jouer avec nos enfants ou profiter d’autres sports (CrossFit, Surf, Escalade…).
Je vais aborder cette question sous 3 aspects :
- Redéfinir ce que sont le Généraliste et le Spécialiste, dans le spectre du “Mouvement”, car il y a une certaine confusion qu’il est important d’éclaircir pour bien comprendre comment on peut être à la fois excellent ET polyvalent.
- Comprendre pourquoi on oppose le Généraliste au Spécialiste et dans quels contextes on se place quand on parle d’un généraliste et quand on parle d’un spécialiste du Jiu-Jitsu Brésilien.
- Faut-il privilégier un entraînement qui est spécialisé pour améliorer ses compétences en Jiu-Jitsu Brésilien ou est-il préférable de complémenter sa pratique de spécialiste, avec une approche un peu plus généraliste dès le départ ?
Normalement, avec ces trois points, on va pouvoir définir ce qui est le plus utile pour améliorer ses performances en Jiu-Jitsu Brésilien, se sentir compétent ou expert, sans trop endommager son corps et sa longévité, ou perdre certaines fonctions naturelles.
Très bonne lecture mon mouver !
Le “Généraliste” vs Le “Spécialiste” du Jiu-Jitsu Brésilien
Qu’est-ce qu’on appelle un “Généraliste” dans l’entraînement physique
Pour débuter sur la définition du généraliste, c’est un mot que l’on entend assez souvent dans la pratique du mouvement et dans cette idée de la Movement Culture (Culture du Mouvement).
Récemment, c’est Ido Portal qui a contribué à rendre ce terme populaire, c’est pourtant une idée qui est promue depuis déjà bien longtemps, Bruce Lee en parlait aussi, et Georges Hébert bien avant également, il y a plus d’un siècle.
On parle également de “mouvements holistiques généralistes” quand on étudie la manière dont certaines tribus pouvaient parler de leurs chasseurs, de leurs guerriers.
Il s’agissait des individus capables de tout faire, dans le sens d’avoir “un corps capable de quasiment tout pratiquer”, un corps qui soit à la fois, souple, fort, agile et coordonné.
En somme un corps capable de s’adapter à tout, à tous les contextes, à toutes les conditions, à tous les stimuli.
Et pourquoi est-ce qu’on recherche ça ?
C’est très simple, car le corps est conçu pour ça !
Si on prend l’exemple des enfants, ils sont capables de bouger dans toutes les directions.
Quand un individu naît, avant même qu’il puisse avoir des notions de : “J’aime un sport” ou “J’aime une pratique”, c’est-à-dire avant qu’il n’ait un cadre dans lequel il va restreindre son étendue, sa capacité générale à bouger, à certains mouvements seulement et à certaines techniques au travers d’un(e) sport / pratique / loisir ;
L’enfant qui n’est pas encore au courant de l’existence de ces disciplines, va tout simplement bouger, il va à la fois marcher sur les mains, ramper, s’accroupir, s’accrocher, courir, sauter, nager…
Il va tout faire, donc de base on est tous généralistes, c’est-à-dire conçus pour nous adapter. Il s’agit de l’animal que l’on est !
Et dans le Royaume Animal, chaque animal a ses attributs, ses compétences, ses qualités ; certains sont rapides, certains sont résistants, d’autres sont lents mais puissants…
Et nous, on a cette capacité d’adaptation qui a été développée, après des millions d’années d’évolution, cette capacité à nous adapter, à pouvoir nous accrocher, esquiver, fuir un prédateur, courir de longues distances pour chasser, lancer des objets etc.
De base, nous sommes conçus pour le mouvement, c’est-à-dire pour TOUS les mouvements.
Et si l’on doit penser le développement de la capacité physique d’un être humain, de base, on doit également le nourrir de tous ces mouvements-là.
C’est en partie ce qu’on essaie de faire avec l’approche de l’entraînement physique par le mouvement !
Est-ce réellement utile pour tout le monde d’être un Généraliste de nos jours ?
Si on essaie de redévelopper l’adaptabilité du corps humain maintenant, dans notre contexte actuel, avec les sports et les activités physiques qu’on aime pratiquer et aussi les gestes que l’on doit réaliser au quotidien ;
Si on regarde seulement par l’intermédiaire de cette lentille l’idée d’être un Généraliste, d’être capable de tout faire, n’est PAS si pertinente que ça car il y a peu d’occasions dans ta journée où tu vas devoir marcher sur les mains, ramper, grimper, nager, etc.
Si on prend l’exemple d’une personne qui souhaite se réathlétiser, dans le sens où elle n’a pas encore été dans la démarche de pratiquer ou bien dans le cas où elle a perdu beaucoup de cette capacité à bouger,
Personnellement je ne l’oriente pas directement vers une pratique généraliste holistique où elle sera amenée à faire un peu de tout.
C’est une des critiques que j’émets à l’encontre de la culture du mouvement qui est maintenant popularisée, adaptée et matérialisée sous forme de salles de mouvements.
Pour moi, il y a une erreur fondamentale dans la manière d’aborder le développement physique, surtout en termes de réathlétisation parce qu’on donne trop de stimuli à des gens qui ne sont pas prêts à accueillir tous ces stimuli-là.
Personnellement, ce n’est pas du tout la manière dont j’oriente mon enseignement et dont j’ai orienté ma pratique.
Je fonctionne de manière cyclique et j’essaie d’aborder chaque étage de la pyramide l’un après l’autre, pas à pas.
Je me focalise d’abord sur la capacité à bouger “correctement” de la personne, donc en lui faisant faire de la mobilité articulaire et puis après, toujours pas à pas,
On va se concentrer sur son développement musculaire, en s’assurant que ce dernier s’effectue “correctement”, c’est-à-dire qu’il soit en mesure de produire de la force.
Et ensuite seulement, quand cette base est bien intégrée, on va commencer à apprendre des mouvements, autrement dit, améliorer nos schémas moteurs pour, par la suite, pouvoir créer, s’émanciper et bouger !
C’est ce que j’appelle La Pyramide du Mouvement Humain.
Si tu prends quelqu’un qui a une vie sédentaire, qui ne bouge pas beaucoup et tu la mets directement dans des cours de mouvement type Ido Portal dans lesquels il va y avoir des équilibres sur les mains, de la locomotion, des tractions et des pompes, la personne va être perdue…
Voilà pourquoi, pour ma part, je remets en question ce modèle-là, même s’il part d’une excellente intention qui est celle de promouvoir l’idée d’être capable de tout faire.
À quel point intégrer une pratique Généraliste si je souhaite devenir meilleur en Jiu-Jitsu Brésilien ?
Un pratiquant de Jiu-Jitsu Brésilien qui souhaite améliorer ses capacités techniques expressives avec cette idée de performance, d’acquisition de compétences, et d’être meilleur dans son sport,
Mon conseil est de SE SPÉCIALISER et d’aller dans cette direction-là !
En te spécialisant, tu ne vas pas nécessairement sortir de l’intention d’être un généraliste par la suite dans ta vie, mais quand on aborde sa pratique physique, on est nécessairement obligé d’y mettre du contexte, une temporalité, de cadrer les choses.
Ce qui signifie que même si tu souhaites maintenir ta pratique du Jiu-Jitsu Brésilien jusqu’à la fin de tes jours, jusqu’à tes 90 ans par exemple, et qu’aujourd’hui tu en as 30, ta pratique va évoluer, c’est inéluctable !
Pourquoi ? Parce que ton corps va évoluer, tes besoins vont évoluer, tes intentions vont évoluer…
Peut-être que de 30 à 40 ans ton objectif sera de faire de la compétition, de 40 à 60 ans tu souhaiteras juste te focaliser davantage sur les techniques et de 60 à 90 ans, seule la notion de jeu t’importera ;
Et ce, même s’il s’agit du même sport, du même art, de la même pratique physique !
Quand on pratique un sport de manière soutenue, nos intentions vont fluctuer tout le long de ce parcours et vont indéniablement faire évoluer notre pratique.
Peut-être qu’au début tu vas y aller un peu plus intensément, profiter de tes années de jeunesses pour avoir beaucoup de préparation physique en complément du Jiu-Jitsu Brésilien,
Et par la suite tu vas peut-être délaisser la préparation physique pour t’autoriser plus de jeu, plus de moments à explorer d’autres sports aussi comme l’escalade, le surf, la randonnée ou la natation par exemple.
Ces fluctuations vont aussi aller de pair avec les phases de ta vie, peut-être que plus tard tu vas vouloir prendre le temps de jouer avec tes enfants donc tu vas réduire le nombre d’entraînement de Jiu-Jitsu Brésilien pour faire des activités annexes.
Dans ce contexte-là, l’idée d’être un généraliste n’est pas d’être aussi compétent en Jiu-Jitsu Brésilien qu’en natation ou en escalade.
Non, l’idée d’être un généraliste, même si tu as une concentration sur un seul sport pour être performant dans ce sport, elle est à comprendre dans le sens de “préserver son corps le plus longtemps possible”,
C’est-à-dire que si tu te spécialises pendant 20 ans à faire du Jiu-Jitsu Brésilien, le seul moyen d’être performant va être de ne faire que du Jiu-Jitsu Brésilien.
La personne qui est excellente dans un domaine et qui fait plein de choses en même temps à côté, ÇA N’EXISTE PAS !
Ce n’est pas possible et c’est pour ça que ce concept de “Généraliste versus Spécialiste” peut être mal compris parfois car être un généraliste, c’est être une succession de spécialistes mis bout à bout !
C’est-à-dire que si aujourd’hui tu as 40 ans et que tu as un corps qui est capable de faire plein de choses, c’est parce que dans ta jeunesse tu as fait une seule chose à la fois pendant longtemps.
Tu as fait par exemple, 5 ans de capoeira, 3 ans de Jiu-Jitsu Brésilien, 2 ans de Salsa, 4 ans de Crossfit et 5 ans de gymnastique.
Donc quand tu as atteint cet âge, ton corps est capable de tout faire.
Tu as donc appris ces choses-là, de manière spécialisée, pendant une tranche de temps limitée.
Donc le “généraliste”, dont les grands maîtres en Mouvement, les Ido Portal et tous ceux de cette mouvance, moi inclus (non que je me considère comme un grand maître en mouvement),
Mais je peux dire qu’avec ma petite et humble expérience de vie, ces individus ont un corps capable de faire certaines choses aujourd’hui uniquement parce qu’ils ont juxtaposé de nombreuses périodes de spécialisation !
Et en fait, de cette manière, tu exploites l’Effet Cumulé !
Alors évidemment au tout début, quand tu commences à faire le premier sport dans lequel tu t’es spécialisé, tu vas pouvoir ne faire que lui,
Mais au fur et à mesure que tu vas évoluer dans ce premier sport, tu vas passer à un moment dans une autre phase et tu vas songer à un second sport puis peut-être à un troisième sport par la suite etc.
Et, les compétences que tu auras apprises de ce premier sport seront toujours dans ton corps, tu auras donc besoin de moins de temps pour maintenir ces compétences-là.
La Grosse Erreur à éviter quand on veut être performant en Jiu-Jitsu ET polyvalent
Tu l’as compris, l’idée ici du “généraliste”, c’est qu’il s’agit d’un faux généraliste car il combine plusieurs spécialistes dans un seul corps, et c’est cela précisément être généraliste !
Quelqu’un qui débute dans le sport en étant séduit par l’idée de vouloir devenir un généraliste sans comprendre que cela signifie être Plusieurs Spécialistes en Un,
Et qui va souhaiter faire du Yoga le lundi, du Crossfit le mardi, du Muay-Thaï le mercredi, le Jiu-Jitsu Brésilien le jeudi, etc. C’est garanti qu’il ne va PAS devenir bon… Dans aucun de ces domaines !
C’est comme si tu souhaitais apprendre une nouvelle langue, et que le lundi tu fais une heure de français, le mardi tu fais une heure d’anglais et le mercredi tu fais une heure d’espagnol, il est garanti qu’à la fin de l’année tu n’auras pas appris correctement ces langues.
Pourquoi ?
Parce qu’entre les différents moments où tu pratiques la même discipline, ici la même langue, il se sera écoulé sept jours, donc entre le lundi où tu as ton cours de français et le lundi suivant, où tu pratiques de nouveau le français, il y aura eu sept jours,
Et durant ces sept jours, tu as certainement oublié ce que tu as appris la semaine d’avant, ou en tout cas tu n’as pas assez stimulé ton cerveau durant ce laps de temps pour qu’il retienne l’information.
On a besoin d’un grand volume d’entraînement pour apprendre des compétences et pour qu’elles s’enracinent.
Comme je le répète à chaque fois, la philosophie de l’entraînement au mouvement est similaire à celle qu’on peut trouver dans les autres arts du mouvement comme la danse ou les arts martiaux.
La répétition est la CLÉ d’une bonne exécution !
On a besoin de répéter les techniques, les mouvements, les pas, les katas, pour les intégrer pleinement !
Donc, continue à pratiquer le Jiu-Jitsu Brésilien. Vas-y à fond si tu souhaites être bon !
En revanche, ce que tu peux intégrer et ce que ne font probablement pas la plupart des pratiquants de Jiu-Jitsu Brésilien,
Et qui peut faire la différence par la suite au moment où tu vas diminuer tes volumes d’entraînements de Jiu-Jitsu Brésilien pour t’autoriser d’autres pratiques ou pour passer dans une autre phase de ta vie,
C’est de continuellement intégrer la mobilité articulaire au quotidien pour maintenir tes fonctions naturelles, même si tu ne les utilises pas dans ton sport !
Si on prend l’exemple d’un autre sport comme la natation, continue dans ta routine de mobilité à avoir du squat profond parce que, ainsi, quand tu vas réduire ta pratique de natation ou bien l’arrêter totalement,
Ton corps ne sera pas spécialisé qu’en natation au point où il aura oublié toutes les autres fonctions qu’il peut faire.
Comment organiser sa semaine d’entraînement entre Jiu-Jitsu Brésilien et Mouvement / Mobilité ?
Pour être performant comme on l’a vue, il ne faut pas que tu mettes trop de volume d’entraînement autre que la pratique que tu souhaites maîtriser, donc ce que je recommande, et que j’ai recommandé aussi à tous les athlètes avec lesquels j’ai travaillé, notamment en MMA,
C’est que 90% de ton entraînement doit être ton sport si tu souhaites évidemment être performant dedans et les 10% restants c’est autre chose dans ta semaine, ça peut se matérialiser par une séance seulement par semaine.
Pour ma part, je faisais faire à mes athlètes un peu de Floorwork (travail au sol), un peu de Locomotion, quelque chose d’autre pour les stimuler, pour les détendre par rapport à l’intensité d’apprendre toujours les mêmes techniques,
Pour la récupération active, pour utiliser aussi ce petit moment-là pour une reconnexion à soi et permettre d’observer d’éventuelles dissymétries, de prendre conscience de la semaine vécue au niveau de l’intensité de l’entraînement.
Je partage de nombreuses séances de ce type dans mon DOJO en ligne : des routines de mouvement et mobilité pour le Jiu-Jitsu Brésilien.
Par exemple, une personne ayant pratiqué intensément le Kickboxing et qui va constater que ses hanches ont particulièrement subi sur cette période, on va axer ce restant, ces 10% sur une récupération active pour délier les hanches.
Mais si tu vas au-delà de cette répartition 90/10, et si tu commences à mettre beaucoup de mouvements dans ta semaine de Jiu-Jitsu Brésilien, tu vas être bon en mouvement et moins bon en Jiu-Jitsu Brésilien.
Et il est là le conseil pour moi !
Tu veux être bon en Jiu-Jitsu Brésilien ? Pratique ce sport mais n’utilise l’entraînement au mouvement vraiment que ponctuellement, pour travailler certains aspects, très peu dans ta semaine,
Jusqu’à ce que tu ne sois plus en phase de compétition et quand tu te dis “Okay c’est bon j’arrête la compétition, je peux y aller plus tranquillement dans le Jiu-Jitsu Brésilien”, là tu pourras intégrer d’autres sports.
C’est l’image des vases communicants.
Le fait d’aller un peu plus loin dans la pratique du Jiu-Jitsu Brésilien aujourd’hui, mais de garder quand même un peu de mouvement, de mobilité ou une autre pratique pour préparer le moment où tu vas souhaiter diminuer ou arrêter ta pratique,
Ou même quand il y aura une blessure qui va t’arrêter dans ton cheminement et dans ton progrès, ce qui peut arriver ; et bien au moins ton corps n’aura pas été conçu que pour une mission, il aura maintenu d’autres compétences en parallèle.
Et c’est ça être un généraliste, c’est avoir une approche par le mouvement qui soit saine parce que tu gardes toujours en tête cette idée de longévité et que ton corps n’est pas conçu que pour une seule chose !
La CLÉ de la longévité pour les pratiquants de Jiu-Jitsu Brésilien
Même si tu souhaites te spécialiser pendant un temps limité parce que tu as une pratique qui te plaît et que tu as envie d’être compétent dans cette pratique,
(Et encore une fois j’insiste, le SEUL moyen d’être performant dans une pratique, c’est de s’y dédier)
Il est important de maintenir dans un coin de ta tête la nécessité d’effectuer des petites routines de mobilité quotidiennes et peut-être une à deux fois dans la semaine, un petit jeu annexe.
Ainsi, tu préserves tes fonctions naturelles qui vont te servir par la suite quand tu vas vouloir arrêter ta pratique ou en tout cas l’intensité de ta pratique pour profiter du quotidien comme pouvoir être capable de soulever ton enfant, jouer au sol avec ton bébé etc.
C’est aussi la raison pour laquelle même dans la plus grande famille d’arts martiaux de tous les temps, les Gracie, Rickson Gracie et son fils Kron Gracie, pratiquent la mobilité, la respiration, la méditation, le travail au sol…
Tu peux en apprendre plus sur la méthode d’entraînement au Mouvement que le grand Rickson Gracie et d’autres légendes du Jiu-Jitsu pratique appelée la Ginastica Natural.
Tu peux également apprendre les protocoles d’entraînement au Mouvement de Rickson Gracie, que j’ai eu la chance de pratiquer et d’enseigner aux combattants et pratiquants de Jiu-Jitsu Bésilien depuis 2017, au Japon et au Brésil.
C’est aussi dans cette optique que l’on essaie de bouger son corps et qu’on essaie d’allier justement l’esprit compétitif et l’esprit de performance, à la longévité, au bien-être, et au fait de rester en pleine santé et en pleine vitalité le plus longtemps possible !
C’est un classique mais, “Un corps, on en a qu’un !”.
Maintenons-le en excellente santé pour profiter de nos activités physiques préférées pour longtemps !
Oss !!
Abondance et Gratitude,
Coach Nomad Slim
MOUVERS, Vivre en Mouvement
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