MOUVERS #146 – Mouvements Masculinistes, Stratégies d’Accouplement, et Longévité Maritale. Pourquoi ne sommes-nous d’accord sur rien de nos jours ? avec Nicolas Ravenelle (Niko Mobilité)

Troisième épisode avec mon frère de lumière, Nicolas Ravenelle, autour de thématiques très sensibles sur notre vision de la relation amoureuse, des mouvements masculinistes modernes, du, marché de la séduction et des stratégies d’accouplement, mais aussi de la philosophie grecque, de la démocratie, de la liberté de pensée, et de l’autonomie.

Publié le 12 Décembre 2023

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Chapitres

00:00 Introduction
03:46 Sponsors
04:50 Prise de contact entre Nicolas Ravenelle et Slim : Le voyage de Nicolas à Chiang Mai
08:14 Comment le service militaire en Thaïlande a changé son fils et les autres jeunes en un mois ?
11:17 Combien bien exploiter le potentiel de son corps et de sa neuroplasticité selon son âge ?
18:44 Pourquoi le service militaire est-il un bon moyen pour les jeunes garçons de partir à la découverte de leur masculinité ?
23:41 Que pense Nicolas de la masculinité sur les réseaux (Blue Pill, Red Pill…) ?
29:53 Pourquoi Nicolas est-il en désaccord avec la vision de l’amour des masculinistes ?
36:33 Y a-t-il un risque dans l’amour inconditionnel de “trop” donner et de s’oublier ?
42:23 Que pense Nicolas de la dérive de pointer du doigt l’autre (exemple des incels…) ? Pourquoi est-il important de se responsabiliser ?
51:08 Le monde du dating virtuel a-t-il des codes spécifiques ? Que recherchent les hommes et les femmes sur Tinder ?
58:26 En quoi le couple de Nicolas est-il équilibré ? Pourquoi la communication est-elle si importante ? Écouter l’autre plutôt que d’analyser.
01:17:10 Aimer quelqu’un signifie-t-il qu’on puisse vivre avec ?
01:20:22 Que se cache-t-il derrière la méfiance envers les femmes et la peur de l’amour ?
01:22:40 Pourquoi la liberté ménagère doit être une co-création et s’affranchir des règles préétablies ?
01:32:13 Selon une étude, quelle est la qualité qui permet de faire durer son couple ?
01:45:00 Est-il important d’admirer son partenaire dans sa façon de s’accomplir ? Et quid du reste de son entourage ?
01:53:38 Pourquoi devrait-on chercher l’approbation de soi d’abord avant de la chercher chez les autres ? Pourquoi ce n’est pas mal de se sentir fier de soi ?
02:11:44 L’aversion à la prise de risque est-elle “anti-vie” ? A quel point est-il facile de faire basculer un équilibre établi ?
02:18:11 Pourquoi la démocratie est pour les philosophes grecs le pire des fonctionnements ? Pourquoi est-il important de s’ouvrir l’esprit et de découvrir d’autres modèles ?
02:22:46 Pourquoi prendre les rênes de sa responsabilité, sans déléguer à la politique, permet d’être libre ?
02:31:04 Pourquoi ne sommes-nous d’accord sur rien de nos jours ?
02:34:04 En quoi modifier la perception qu’on a de son environnement est la première étape pour changer ?
02:42:21 Doit-on avoir une opinion sur tout ?
02:53:04 Pourquoi retirer ses couches de conditionnement permet de revenir à l’essentiel ?
02:58:06 Conclusion et passage aux questions
02:59:55 Le livre recommandé de Nicolas
03:02:05 Le message à l’humanité de Nicolas
03:02:39 L’objet de moins de 100€ qui a changé la vie de Nicolas
03:04:43 La routine matinale parfaite de Nicolas
03:08:06 Le lieu et l’époque que Nicolas aimerait visiter
03:10:33 Les dernières paroles de Nicolas

L'invité : Nicolas Ravenelle

MOUVERS Podcast #146 avec Nicolas Ravenelle Portrait | MOUVERS

En cours de rédaction…

Notes, Liens, et Resources dans cet épisode

Combien bien exploiter le potentiel de son corps et de sa neuroplasticité selon son âge ?

Nous avons commencé par parler de la façon dont le service militaire a transformé son fils et ses camarades en seulement un mois. A 20 ans, ils ont une capacité à se remettre en forme très rapidement.

C’est qu’à cet âge, entre 15 et 25 ans, que notre un potentiel de croissance est le plus important et qu’on a la meilleure récupération. C’est à cette période qu’on détermine son capital hormonal. Avant ça, on est porté par le bagage minéral de ses parents et par notre croissance.

Ce capital de croissance, en l’exploitant correctement avant 30 ans, va faire en sorte qu’on aura une expérience de vie plus ou moins bonne par la suite. En fixant un standard à son corps, il va s’en souvenir.

C’est le principe de la mémoire du corps. Si on fait beaucoup d’exercices de force et d’hypertrophie plus jeune, même si on reprend plus tard, à 38 ans, on progresse plus vite parce que le corps se souvient : la fonction d’hypertrophie peut être rebootée.

Mais l’entraînement sert aussi à développer la neuroplasticité du cerveau. Le neurone sert à contrôler le mouvement. Plus on en fait, plus les connexions se font et restent dans le temps.

Bien sûr, il n’est jamais trop tard : même si ce n’est pas optimal, on peut retrouver la liberté de mouvements à tout âge, il suffit de bien savoir par où commencer !

Que pense Nicolas de la masculinité sur les réseaux (Blue Pill, Red Pill…) ?

Les personnalités qui incarnent cette masculinité sur internet, les Jordan Peterson, Andrew Tate, David Goggins, ont une vibe très militaire, dans la continuité du Crossfit.

Nicolas trouve leurs contenus intéressants, mais n’est pas très perméable à leurs discours. Il n’a pas le tempérament pour avoir besoin de ces gens-là puisqu’il vit depuis très longtemps dans ce paradigme où il sait qu’il doit aller chercher ce qu’il veut obtenir.

Mais s’ils ont la place aujourd’hui, c’est que beaucoup de jeunes adultes ont besoin de les écouter… et ils obtiennent des résultats !

Pourquoi Nicolas est-il en désaccord avec la vision de l’amour des masculinistes ?

Il ne sait pas la temporalité des discours de Tate sur les sentiments amoureux, mais il est en désaccord avec ce qu’il a entendu : sa vision de l’amour lui donne l’impression d’être dans le domaine de la transaction plutôt que le don de soi et de l’altruisme inné.

Car qu’est-ce que l’amour ?

Nicolas s’inspire des propos de Sadhguru pour le définir : ”L’amour, ce n’est qu’uniquement que la douceur de nos émotions”. C’est le sentiment le plus doux et il ne dépend pas d’un objet : on peut ressentir de l’amour pour une personne qui n’est pas physiquement présente. Mais si on transforme de l’objet comme la source de notre amour, on sort de ce concept d’amour autogénéré. Ça devient une transaction : “Je t’aime si tu fais ça”.

Et c’est ce qui transparaît dans le discours de Tate qui dit que pour qu’il puisse aimer sa partenaire, elle doit lui prouver qu’elle le mérite, “ça nécessite du travail”, et si elle ne le fait pas, ça ne fonctionnera pas.

L’amour inconditionnel, ce n’est pas ça.

Si on impose des conditions à son amour, ce n’est plus de l’amour.

Et même si une relation, ça se gère, car c’est un projet à deux, il sent quand même cet état de douceur en lui quand il aime. Tout est facile.

Lui-même essaie d’être plus à l’écoute de ses émotions que de la partie mentale qui jauge la part de gain et de perte.

Dire de son partenaire “Il ne m’apporte plus rien”, c’est une phrase violente ! Si la base de la relation c’est de prendre des choses à l’autre, la base est faible.

Y a-t-il un risque dans l’amour inconditionnel de “trop” donner et de s’oublier ?

Mais y a-t-il une dérive dans cet amour inconditionnel, un risque de trop donner à quelqu’un qui va en profiter ?

Pour Nicolas, c’est simple : l’amour pour les autres ne peut être complet que quand on a appris à s’aimer soi-même.

Mais actuellement, on est sur le paradigme où on cherche à trouver sa moitié, comme si seuls, on ne pouvait pas être autonome.

C’est ce qui mène à la dépendance affective, comme on en parle avec Frank Truong.

On a envie d’aimer d’abord les autres avant de s’aimer soi-même, selon une notion de sacrifice, très spécifique à la tradition judéo-chrétienne qui en fait l’apologie.

Alors que si on vit des moments où on se dépasse et où on a de l’estime pour soi, cela nous permet de prendre soin de nous-même et de rencontrer naturellement des personnes avec qui on pourra avoir des relations sereines.

Que pense Nicolas de la dérive de pointer du doigt l’autre (exemple des incels…) ? Pourquoi est-il important de se responsabiliser ?

Nous parlons alors de ces groupuscules (incels, blue pills) qui partent du principe que tout est de la faute de l’autre, qui sont dans la critique des femmes, à dire qu’elles ne pensent qu’à l’argent ou ne s’intéressent qu’au bad boys. Ce sont en général des hommes qui ne possèdent rien à eux, qui n’ont pas d’ambitions ou de projets à élever.

Pour Nicolas, c’est facile de pointer du doigt un ennemi commun, mais s’ils appliquent les solutions qu’ils cherchaient, ça ne fonctionnerait pas.

“Le : deviens riche et puissant et tes problèmes avec les meufs sont résolus, c’est faux !”

Il est important de regarder les résultats de ceux qui parlent : Peterson se trouve dans un mariage heureux, et s’il a eu des hauts et des bas côté business et santé, il a su trouver un équilibre à 60 ans.

Tate, en revanche, a une vie qui ne fait pas rêver du tout Nicolas. Même s’il montre du rêve, derrière, il n’y a rien.

Sadhguru l’inspire plus : même s’il a ses travers et ses ambitions, son discours est basé sur la responsabilité.

En trouvant la justesse et la liberté, s’affranchissant de ce que les personnes extérieures peuvent avoir comme impact sur nous et développant notre habilité à répondre à ce que la vie nous envoie, le succès sera un effet annexe.

Ça ne sert à rien de viser le succès directement comme le préconise Tate.

Une vraie manifestation de comment on peut construire une masculinité plus saine !

Le monde du dating virtuel a-t-il des codes spécifiques ? Que recherchent les hommes et les femmes sur Tinder ?

On en parlait aussi avec Arnaud Dupin, aujourd’hui, les gens cherchent directement à rencontrer des gens virtuellement, ils ne vont plus dans des endroits propices à la rencontre.

Et le dating virtuel répond à des codes, voire même à des stratégies de marketing et de copyrighting pour faire une bonne impression (belles photos, bonnes bios…)

Nous parlons de ce qui se passe sur Tinder qui en dit beaucoup sur les comportements sociaux :

  • Un tout petit pourcentage d’hommes se retrouvent avec toutes les femmes.
  • Les femmes sélectionnent beaucoup plus et ont plein de match.
  • Les hommes matchent sans toujours sélectionner et n’en ont pas.
  • Un homme s’en fiche de l’activité professionnelle la femme : il date par le bas.
  • Pour une femme, c’est important : elle date par le haut.

Même si cela peut sembler stéréotypé, il y a une part de réalité.

En quoi le couple de Nicolas est-il équilibré ? Pourquoi la communication est-elle si importante ? Écouter l’autre plutôt que d’analyser.

Dans son couple, les rôles sont précis, ce qui lui donne à lui et sa femme une grande liberté. Puisque Nicolas est parvenu à une indépendance financière qui sert à subvenir aux besoins de sa famille, sa femme est en mesure d’expérimenter et de faire ce qu’elle a à faire en termes de business. A une certaine époque, cet ordre était inversé : elle gérait, il expérimentait.

Il nous explique leur approche du couple, où aucun n’a besoin de l’autre, mais ils restent ensemble car ils veulent faire ce voyage ensemble puisque c’est agréable.

Ils n’ont pas du tout cette attitude transactionnelle : ils partent du principe que chacun fait ce qu’il veut, mais le collectif prime : ils font les choses parce que ça sert au couple. Si l’un demande un service, l’autre a le droit de refuser et ça ne pose pas de problèmes.

Cela nécessite beaucoup de communication pour que les choses puissent s’accorder.

“Le meilleur moyen d’avoir une réponse, c’est de poser la question”.

On ne lit pas dans la tête de l’autre.

Il faut arrêter de plus se concentrer sur ce qui est entre nos deux oreilles plutôt que ce qui sort de la bouche de l’autre.

Bref, écoutons l’autre, puis répondons avec justesse.

Aimer quelqu’un signifie-t-il qu’on puisse vivre avec ?

Aimer les autres, c’est les aimer tels qu’ils sont, sans vouloir les changer.

Mais on peut aimer quelqu’un sans vouloir vivre avec.

“Je t’aime, merci, au revoir”

Parfois, on a besoin d’apprendre à se connaître et de voir si nos routines respectives fonctionnent ensemble pour que chacun puisse s’épanouir le plus largement possible.

Il n’y a pas de protocoles, vivre ensemble n’est pas une obligation. On peut faire les choses différemment. Il suffit d’écouter ses ressentis.

Que se cache-t-il derrière la méfiance envers les femmes et la peur de l’amour ?

Derrière la peur d’être pris par un con par une femme se trouve souvent la peur de pas être à la hauteur, de finir seul, de ne pas aimer et de ne pas être aimé.

La peur de ne pas être digne.

Mais plus on se connaît, plus on a de la fierté et de l’amour pour soi, il n’y a alors plus de problèmes à essayer de relationner avec des femmes.

“Si ça marche tant mieux, si non, tant pis”.

On est libre de faire ce qu’on veut quand on a assez pour être bien avec soi.

Selon une étude, quelle est la qualité qui permet de faire durer son couple ?

C’est la capacité du partenaire à rebondir sur l’expression de l’émotion de l’autre. En bref, faciliter les choses pour l’autre.

“Avec ma femme, tout est allé beaucoup mieux le jour où j’ai appris à fermer ma gueule”

Nicolas a appris à ne pas lui vomir constamment toutes les pensées qui lui traversaient l’esprit.

Il utilise les trois filtres de Socrate (est-ce vrai ? est-ce bon ? est-ce utile ?) pour déterminer si ce qu’il a à dire vaut la peine d’être dit.

Il fait attention à la manière dont il délivre les choses, car à la manière de mettre davantage de conscience dans sa vie, il le fait aussi dans sa communication.

Car l’extrême communication sans conscience mène à ce que sa partenaire devient la seule personne qui se prend toute notre colère, toutes nos émotions, nos frustrations… alors qu’elle n’est pas toujours la meilleure personne pour l’accueillir !

Pour Nicolas, il s’agit de communiquer sur des sujets qu’on a réellement envie de partager avec elle ou parce qu’on veut l’impliquer dans le processus.

Est-il important d’admirer son partenaire dans sa façon de s’accomplir ? Et quid du reste de son entourage ?

“Je suis le premier fan de ma femme”

C’est important pour un homme comme pour une femme d’avoir de la fierté, de l’admiration et du respect pour l’autre.

Même s’il le souhaite à tout le monde, Nicolas ne sait pas si c’est indispensable : certains aspects de sa vie n’intéressent pas sa femme et c’est ok. Il a l’admiration d’autres personnes : ses amis, sa famille !

Pour moi, c’est indispensable. Je souhaite avoir dans tous mes petits univers (amitié, famille, relation) l’admiration et le respect sur qui je suis et sur ce que j’entreprends, sur ce que je souhaite devenir. Et je veux le rendre car j’aime voir les gens fleurir et s’épanouir !

Conclusion : admirer son partenaire n’est peut-être pas indispensable, mais grandement souhaitable !

Pourquoi devrait-on chercher l’approbation de soi d’abord avant de la chercher chez les autres ? Pourquoi ce n’est pas mal de se sentir fier de soi ?

Selon une étude, les hommes reçoivent peu de compliments. Il y aurait donc un intérêt pour les femmes de se rendre compte de ça.

Mais pour Nicolas, seule une personne qui manque d’estime de soi cherche l’approbation de l’autre. Si elle est dans ce besoin alors sa relation sera basée sur l’indispensabilité d’avoir son partenaire lui faire des compliments.

Quand on a de l’estime de soi et de la fierté, ce n’est plus autant nécessaire.

Mais c’est mal vu d’être fier de soi !

Nicolas invite les hommes à s’autoriser à se dire “Je suis fort, je suis bon” pour que leur validation dépende avant tout de l’intérieur.

Il nous parle du combattant MMA George St Pierre qui, avant chaque combat, passait du temps devant un miroir pour se convaincre qu’il allait y arriver.

Ce n’est qu’après une défaite cuisante et la honte qui a suivi qu’il s’est intéressé à la psychologie du sportif.

Quand il a préparé sa revanche et s’est regardé dans le miroir, il n’avait plus besoin de se convaincre. Il savait.

Avoir conscience de ses capacités fait la différence : il faut s’autoriser à être le champion que l’on est !

“Même si c’est toujours cool d’être gratifié, ça ne devient plus ce qui te fait avancer !”

Avec un bon mentor, la pratique comme le Muay Thai aide à redevenir acteur de sa vie, à s’estimer et s’aimer un minimum.

Lui-même partage à ses élèves sa citation anti dénigrement : “Aujourd’hui là maintenant, il n’y a personne qui fait mieux que toi ce que tu fais dans ta vie

On fait de son mieux chaque jour et il faut répondre à cette envie de faire mieux.

On ne peut pas mal faire. Juste bien ou mieux.

Pourquoi la démocratie est pour les philosophes grecs le pire des fonctionnements ? Pourquoi est-il important de s’ouvrir l’esprit et de découvrir d’autres modèles ?

Pour les philosophes grecs, la démocratie n’est pas un bon fonctionnement car elle est toujours suivie par la tyrannie.

Cela fait penser à nos questionnements avec Amine Berradi, sur la possibilité que les régimes les plus efficaces soient ceux qui aient fait l’épreuve du temps.

Nous avons un modèle en France, mais c’est un modèle comme un autre. Si on aime y vivre, restons-y. Sinon, sortons-en.

On doit s’autoriser à appréhender d’autres modèles de pensées et de collectifs, notamment en voyageant.

Sur le podcast, j’ai fait plusieurs épisodes spéciaux, axés sur un pays en particulier pour en découvrir des aspects méconnus. On y retrouve Nicolas avec un épisode spécial Thaïlande, Pierre Dufraisse pour nous parler du Japon ou Thibault Marino avec un épisode sur le Brésil !

Pourquoi prendre les rênes de sa responsabilité, sans déléguer à la politique, permet d’être libre ?

“Tu es le propre conducteur de ta vie”

Je ne suis pas intéressé par la politique française car je n’ai pas besoin d’eux pour me gérer et créer ce que je veux créer.

En prenant les rênes de sa propre responsabilité, l’effet direct est la liberté.

Staiv nous en parlait : l’égo nous aide à faire face aux situations. En le mettant à notre service, on trouvera ce qu’on a besoin de trouver. On doit simplement prendre le volant, sinon quelqu’un d’autre le prendra pour toi.

Pourquoi ne sommes-nous d’accord sur rien de nos jours ?

“Parce qu’on pense que ce qu’on pense est au-dessus de tout, que c’est le plus important.” A partir de cette manière de penser, le désaccord est insupportable.

Nous restons dans le paradigme “Je pense donc je suis”.

Et pourtant, ce devrait plutôt être “Je suis donc je pense”.

On n’est pas ses pensées !

Pour Nicolas, tout le monde a le droit de penser ce qu’il veut: “Moi, j’ai mes mains sur le volant et j’avance”.

Quand on est occupé avec soi, on se fiche bien de ce que pensent les autres. Et nos expériences de vie nous montrent ce qui fonctionne bien ou non : personne ne peut le contredire.

En quoi modifier la perception qu’on a de son environnement est la première étape pour changer ?

Changer sa perception est au cœur du changement.

Pour Nicolas, ça peut commencer par éteindre la télé et employer son temps à autre chose : à se nourrir sainement, à aller volontairement prendre des choses bénéfiques pour soi.

Il est possible de construire sa réalité, on a ce superpouvoir de se raconter l’histoire qu’on a envie de se raconter. “Nous sommes les créateurs de notre monde”, me disait ma maman, pour appuyer cette vérité.

Quentin Mauries ajoute même que le monde extérieur n’est que le reflet de notre monde intérieur.

Ou plutôt le monde extérieur que l’on décide de voir : tout ce qu’on entend et voit influe sur nos vies !

Le Coran dit “Le plus important c’est ce que tu fais rentrer dans tes yeux et tes oreilles et ce qui sort de ta bouche”. Cet adage est un excellent moyen de transformer sa vie.

Doit-on avoir une opinion sur tout ?

Moralement, on nous dit qu’on doit s’intéresser à tout. Notre avis est constamment sollicité.

Mais on a le droit de dire “je m’en fiche, je sais pas” !

Pourquoi ne pas passer autant d’énergie à penser à soi même, de penser à son corps et de célébrer son existence ?

Sélectionnons ce qui est important pour nous !

L’obstacle, c’est la volonté de beaucoup d’exister à travers les problèmes des autres.

De son expérience personnelle, Nicolas rencontre majoritairement des gens qui ne parviennent à créer du lien qu’à travers le conflit.

Certaines personnes ont des relations ne créent du lien qu’à travers un ennemi commun, qu’à travers quelque chose qui ne va pas.

Nicolas ne cherche pas à avoir une opinion sur tout : il est un observateur et se donne le choix de s’intéresser ou non, de prendre ce qu’il y a à prendre et laisser ce qu’il y a à laisser.

Personne n’est au-dessus de personne.

Chacun prend le chemin qu’il veut.

Pourquoi retirer ses couches de conditionnement permet de revenir à l’essentiel ?

Dans son livre Se libérer du connu, Krishnamurti explique qu’il faut s’autoriser à se débarrasser de sa mémoire, de son imagination, de ses croyances, bref toutes ces couches, pour finalement revenir à l’essence.

D’un point de vue existentiel, tout est permis mais tout n’est pas utile.

Il faut se remettre au centre de l’équation, pour agir et faire ce qu’on a envie d’accomplir.

“Si je nourris un projet plus grand que moi, la vie va me guider”

Si on se fait du mal à soi et aux autres parce qu’on est frustré de ne pas avoir répondu à l’appel, là on devient un emmerdeur !

Il s’agit de reprendre les rênes de sa responsabilité pour s’exaucer !

Le livre recommandé par Nicolas Ravenelle

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“A quoi bon faire ce que tu fais si c’est pas pour être plus heureux ?”
~ Nicolas Ravenelle ~

La Routine Matinale Parfaite de Nicolas Ravenelle
  • Réveil, ouvrir les rideaux, prendre le soleil
  • Sortir marcher
Un objet de moins de 100€ que Nicolas Ravenelle s'est procuré récemment pour améliorer sa vie
  • Un pied pour mettre deux écrans d’ordinateur l’un à côté de l’autre
Si Nicolas Ravenelle pouvait se téléporter dans un pays ou dans un lieu, ce serait...
  • Un concert de Bob Marley dans les années 70-80 pour vivre le moment

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