Aujourd’hui je vous partage un extrait de la 54 ème conversation cosmique que j’ai eu avec mon ami Hugo Colin (Wolf Movement),
Ensemble on a abordé les thèmes suivants :
“ Quelle est la philosophie Paléo ? En quoi consiste le régime Paléo ? Que signifie Paléo Fitness ? ”
Très bonne lecture à toi mon Mouver !
Qu’est-ce que le paléo fitness et le régime paléo ?
SLIM : J’écrivais un article justement sur MovNat, dans lequel d’ailleurs je te mentionne et je rentrais un peu dans le détail parce qu’au travers du podcast,
Jusqu’à maintenant, on a pas vraiment abordé ce sujet, si ce n’est un épisode où l’on mentionnait très furtivement le terme “Paléo”, en parlant de l’alimentation, donc ce serait peut-être l’occasion que tu nous partages le lien avec la pratique Wolf Movement,
Mais aussi, de manière générale, avec l’entraînement naturel, cette idée du “Paléo”, la nourriture et du “Paléo Fitness”…
Pourrais-tu développer autour de cette idée-là ?
HUGO : Alors, “Paléo Fitness”, c’est un terme que j’ai entendu pour la première fois, en tout cas en français, sur des émissions de type M6 etc, qui parlait d’ailleurs de MovNat au tout début, aux États-Unis…
Voilà, je crois que c’est à peu près ça l’histoire !
C’est un terme que je n’affectionne pas trop, parce que du coup tu vois, ça fait penser au verbe “reproduire” et d’ailleurs, je crois que c’étaient précisément les premiers termes :
“ Ils reproduisent les mouvements des chasseurs-cueilleurs… “
Mais, on ne sait pas comment ils bougeaient, on ne sait pas comment ils se nourrissaient…
Pour moi, on ne peut pas dire que l’on reproduit les mêmes choses !
L’idée, aussi bien pour l’entraînement, que pour l’alimentation, c’est plus de :
“ Se reconnecter à un mode de vie, qui nous a permis d’évoluer pendant des millions d’années ”.
Notre évolution est plutôt bien évoluée, quand on voit la place qu’a l’homo sapiens sur la planète…
C’est une belle évolution !
L’idée, c’est plutôt de voir ce qui a fonctionné et à quel moment ça a arrêté de fonctionner dans le sens où nous, on juge que c’est en partie, une sorte de déclin ou tout du moins quelque chose que l’on aurait pu éviter !
Encore une fois, l’objectif n’est vraiment pas de faire un procès à l’égard du modernisme parce qu’il y a des choses fabuleuses avec la modernité, par exemple, la santé, la médecine, heureusement que l’on a des moyens aujourd’hui de pouvoir faire des opérations etc.
C’est quand même fabuleux !
Internet, c’est l’outil moderne par excellence, sans internet, un échange comme le nôtre n’aurait pas pu avoir lieu, tu es en Thaïlande et je suis en France…
Comment aurait-on pu faire avant ?
Ça aurait été impossible !
L’idée n’est donc pas de faire un procès du modernisme, mais plutôt d’utiliser le meilleur des deux mondes et d’en faire un mix !
Qu’est-ce que la philosophie Paléo ?
Le propos de départ, c’était de dire :
On ne sait pas comment ils bougeaient, on ne sait pas comment ils mangeaient, mais c’est observer ce qu’ils pouvaient faire et essayer, avec les recherches dont on dispose et un peu de bon sens aussi, de se questionner sur comment ils fonctionnaient !
Afin de développer une sorte de philosophie.
Cette philosophie-là, pour le mouvement par exemple, c’est de se dire :
“ Si je suis tout seul dans la nature, ce n’est pas la même nature qu’avant… “
“ Si je vois des animaux, ce ne seront pas les mêmes animaux qu’avant… “
“ Si je me blesse, il n’y aura pas les mêmes conséquences qu’avant… “
J’essaie simplement de me mettre un petit peu dans cette situation et de me dire :
“ Tiens aujourd’hui, dans mon monde moderne, comment pourrais-je bouger de la manière la plus instinctive possible ? “
Je parlais d’instinct tout à l’heure, c’est ce côté-là, instinctif !
Il en va de même pour la nutrition :
- Aujourd’hui, il n’y a pas les mêmes fruits qu’avant…
- Aujourd’hui, il n’y a pas les mêmes légumes qu’avant…
- Aujourd’hui, il n’y a pas les mêmes animaux qu’avant…
Alors, quels sont les principes qui faisaient que la nutrition avant, contribuait à faire des homo sapiens forts ?
- Il n’y avait pas de produits transformés, il n’y avait que des produits bruts.
- Il n’y avait pas de cuissons carbonisées, cuites et recuites et recuites…
- Il fallait trouver sa nourriture par soi-même, ce n’était pas le supermarché ou le drive qui allaient nous la fournir. Il y avait donc la chasse pour les produits animaux et la cueillette pour tout le reste.
- Il n’y avait pas de production de masse, avec les modifications génétiques des aliments pour qu’ils soient plus résistants et que l’on puisse manger des tomates en plein hiver, par exemple !
Donc, même si le monde a évolué, l’idée c’est de prendre ces grands points de départ, ces grandes lignes et de se demander comment on peut les adapter au monde moderne !
Et nous, notre façon de voir, ici, avec Wolf Movement et Sauvage Cuisine, notre restaurant, c’est de se diriger vers des produits qui sont :
- Bios
Et même s’ils n’ont pas le label, des produits qui respectent le cahier des charges de l’agriculture biologique, comme le “sans pesticides” par exemple.
- Locaux
Avant, ils n’allaient pas se faire livrer des produits de l’autre bout du monde, pour pouvoir manger de la tomate en plein hiver !
- Faits maison
On parlait tout à l’heure de faire les choses manuellement, quand on parlait du bricolage pour la salle, c’est la même chose pour la cuisine, faire par soi-même, pour moi c’est primordial !
SLIM : Oui !
HUGO : Donc voilà, bio, local, de saison et fait maison !
Après, je parlais avant de la transformation du blé par exemple afin qu’il soit plus résistant et que les cultures soient plus importantes…
Ces modifications génétiques là, contribuent à créer des produits qui ne sont finalement plus adaptés à notre génome, enfin à mon sens, à ce qu’on est capables d’’exploiter avec des conséquences qui ne soient pas néfastes derrière mais qui soit au contraire, positives.
C’est pourquoi, dans l’alimentation paléo, il y a des aliments que l’on va un petit peu exclure.
Mais, au-delà d’une liste d’aliments comme les céréales par exemple, avec la simple découpe :
“ Je mange, je ne mange pas, je mange, je ne mange pas… “
Il y a la philosophie de :
- Comment cet aliment est-il produit ?
- Qu’est-ce que cet aliment peut m’apporter ?
Par exemple, s’il s’agit d’une céréale, mais que c’est une céréale ancienne, ça signifie que le gluten dedans est assez bas,
Qu’il y a peu d’anti-nutriments et qu’avec l’index glycémique, je peux quand même en manger une petite quantité, car ça va m’apporter des bienfaits donc oui, je peux en manger un petit peu…
Mais, je ne vais pas m’envoyer des céréales à tous les repas parce que c’est ce que l’on nous préconise, manger tant de portion dans ton assiette de céréales, tant de portion de légumes etc.
Voilà, donc c’est plutôt un des grands principes que l’on s’approprie et aussi, on joue avec les curseurs, pour décider de ce qu’on fait, ou de ce que l’on ne fait pas !
SLIM : J’aime beaucoup cette approche du grand principe et aussi l’honnêteté avec laquelle tu précises que l’environnement qu’il y avait avant, a changé, c’est-à-dire que même si tu te demandes :
“ Est-ce que l’on mangeait plus de viande ou plus de végétaux avant ? “
Oui, mais là de toute façon, on a plus les mêmes viandes, on a plus les mêmes végétaux et on ne dépense pas la même énergie pour obtenir la nourriture, on n’a pas toutes ces dépenses là !
C’est pourquoi j’aime cette idée de prendre un peu de hauteur et d’avoir des principes !
Merci de ton attention mon Mouver !
Abondance & Gratitude,
Coach Nomad Slim
MOUVERS, Vivre en Mouvement
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