1. Discipline = Liberté
Je ne vois pas une vie réussie sans une grosse dose de discipline.
Je suis très inspiré par cette citation de Jocko Willink: « La discipline bouffe la motivation pour le petit déjeuner ». Car ce qui caractérise les high achievers, ce n’est pas d’attendre la motivation, c’est juste de faire la chose. Ce sont les petits efforts réguliers qui font une différence énorme, car ils finissent par faire se développer une motivation intrinsèque.
Pour moi, plus je suis discipliné, plus je vais avoir des opportunités, et plus je vais avoir de liberté. Julien Lepage va même plus loin, la discipline pour lui permet de donner le meilleur de soi-même chaque jour.
Tout ce que je crée est le résultat de ma pratique : il faut y aller sans se poser de questions !
2. Choisir ses regrets
On aura forcément des regrets sur notre lit de mort. En choisissant une voie par rapport à une autre, on sacrifie forcément quelque chose. L’idée est de savoir gérer ces regrets : je choisis ce qui est plus important pour moi.
Et pour ce faire, il peut être intéressant de se poser la question à l’envers quand on fait face à un choix : quel est le pire regret que je puisse avoir ? Est-ce que je vais regretter cette décision dans 10 ans ?
J’invite à choisir en avance ses regrets, à faire la liste de ce qu’on choisit de regretter, afin de vivre une vie la plus proche de nos désirs profonds. On ne peut pas tout accomplir… et c’est normal !
3. L’importance du corps comme fondation de la santé
La fondation de tout, c’est la santé du corps physique. Il est nécessaire de développer une relation d’amour avec notre véhicule terrestre. Et ça passe par s’éduquer, prendre soin de son alimentation, de sa santé articulaire, cardio vasculaire, cérébrale, intestinale, etc.
Il ne s’agit pas d’optimiser son corps mais de le maintenir en bonne santé et de permettre au corps et à l’esprit de bien se connecter.
Le corps est plein de mystère et de magie : il n’est pas qu’une enveloppe charnelle. Staiv Gentis nous parle longuement du corps comme un allié et un temple à sacraliser et à considérer le corps et l’esprit comme indissociables. J’invite donc à développer une véritable relation avec son corps pour vivre une expérience physique aussi vaste et remplie que possible.
4. La ressource la plus importante : le temps
Plus que l’argent, c’est le temps dont nous devrions nous occuper. Il s’agit de la seule ressource que l’on a à disposition.
Améliorer la gestion de son temps est primordial, et pas seulement dans le domaine professionnel, mais aussi dans le domaine personnel. Il faut sortir de l’illusion qu’on est immortel. Notre temps n’est pas infini. A nous de le dépenser judicieusement selon nos critères.
Il est important de choisir là où nous mettons de l’attention et ne pas se laisser emporter par nos habitudes ou nos conditionnements.
5. Designer son style de vie
Il n’existe pas de voie unique et universelle. On a tous le droit, voire le devoir!, de designer son propre style de vie. C’est comme prendre un crayon et écrire « Je veux ça ». Et dans ce moment de pure imagination, il n’y a plus de règles à imposer. L’idée est de se laisser s’autoriser ce que l’on veut.
Cela nous pousse alors à nous questionner sur notre vie actuelle : “qu’est-ce que je suis en train de faire là, par rapport à mes rêves ?”
6. L’abondance
J’en parlais longuement dans une FAQ dédiée au sujet, mais c’est toujours une certitude pour moi: il y a assez de tout ce qu’on veut pour tout le monde. Je suis d’avis que chacun est capable de vivre dix mille vies en une et d’aller explorer tout un tas de domaines à fond, sans se retenir.
C’est ce que je ressens dans ma pratique physique : j’ai cette impression d’être capable de jouer jusqu’à la fin de mes jours. Je le sens dans l’entreprenariat, dans la spiritualité, dans le domaine de l’énergie… on peut s’autoriser à aimer pleinement, à rêver, à expérimenter, tout est suffisamment vaste pour cela.
J’invite à repousser ses croyances limitantes : on peut aller loin dans l’imaginaire. L’impossible n’existe pas.
7. La gratitude
La gratitude a de nombreux bienfaits.
D’abord, d’un point de vue concret, je mentionne Huberman qui relie la gratitude avec les neurosciences, et nous parle de cet outil puissant qui aide à rééquilibrer et apaiser le système nerveux central, qui possède de nombreux bienfaits psychosomatiques et qui améliore sa santé émotionnelle.
D’un point de vue énergétique, la gratitude et l’amour sont deux énergies à très haute fréquence qui nous permettent de nous élever. Ma maman nous raconte comment elle passe chaque jour, lorsqu’elle se réveille, à remercier la vie et les bienfaits que ça lui apporte. La gratitude aide à sortir de cette réactivité et de ce stress permanent, on prend du recul, on se compose vers ce qui fait du bien.
Rendons grâce à la vie et disons-lui “merci”.
8. La vie est non linéaire
La vie est cyclique. J’aime l’imaginer comme une succession de chapitres, car elle offre davantage d’options : chaque chapitre me donne l’opportunité et le droit de changer, d’évoluer et de prendre d’autres décisions. Chacun me donne la liberté du choix de ce que je souhaite pour moi.
Ces chapitres n’ont pas besoin d’avoir des connexions les uns avec les autres : explorons ! expérimentons ! Tout est cycle : tout a un début et une fin. Il n’y a pas de mal à aller à fond dans quelque chose et de le laisser par la suite pour faire autre chose.
La vie est à prendre comme un jeu. Allons l’arpenter sous toutes ses facettes.
9. Remettre la Mort dans sa vie
Il est important de remettre la mort dans son esprit. Mais cela n’a pas à être effrayant. Je pense au contraire que l’on peut exprimer de la gratitude à l’idée d’être mortel, car savoir qu’un jour tout s’arrêtera me semble libérateur. Je la vois comme quelque chose de banal, une partie naturelle du cycle de la vie. Je n’attache pas de gravité à son idée.
Car ne plus avoir peur de la mort, c’est commencer à vivre pleinement. Je suis là pour un temps, pour donner, recevoir et partager. Rien n’est grave, rien n’a d’importance.
Et comme j’aime répéter “On s’en fiche, on va mourir !”
10. On a besoin de plus de Courage, pas de plus de Génies
Il y a cette croyance limitante dans le monde de l’entreprenariat qu’il faut être un génie pour y arriver. Mais c’est faux : le secret, c’est de travailler dur. Plus nos efforts s’inscrivent sur la durée, plus nos chances de réussir augmentent.
Il n’y a pas beaucoup de génies en réalité, seulement des braves qui donnent tout pour réussir. Car il faut du courage pour faire les choses et mettre des actions derrière ses paroles. Du courage pour passer à l’acte !
11. On a le temps pour tout
Nous parlions de la mort précédemment et du caractère éphémère de la vie mais, malgré tout, la vie peut être longue. Quand on décide d’être dans la présence, tout paraît plus long.
Quand on est aligné, qu’on vit du flow, on a l’impression d’avoir plus de temps que ce qu’on a réellement. C’est pour cela qu’il est important de faire quelque chose qui nous appelle, pour accéder à ces états là. “ Faire quelque chose que tu aimes ajoute de la vie à tes années.”
Il n’y a pas non plus de notion de “trop tard” : on peut commencer à tout moment, car le temps se trouve si on le veut vraiment.
12. Principe K.I.S.S
K.I.S.S. signifie Keep It Simple Stupid
Soit “Garde le simple et stupide”. Que ce soit pour de la création de produit ou d’autres choses, le secret est de faire les choses le plus simplement possible, le plus facile à intégrer, selon un protocole minimaliste.
Ce n’est pas que c’est simple que ça ne marchera pas. Parfois, c’est la simplicité qui permet de créer quelque chose d’adapter à chacun. Naturellement, dans la vie, il est intéressant d’aller chercher ce qui est long et difficile ; mais il s’agit d’épreuves sur le long-terme. Dans l’immédiat, si la première action n’est pas simple, ni facile, alors c’est que ce n’est pas la bonne.
Simplifions les choses pour leur permettre d’être réalisables.
13. Un mauvais plan est meilleur que pas de plan
Je suis un fervent élève de la planification qui permet d’avoir une vision à long terme. Elle est toutefois à utiliser à bon escient, sans que ça enlève de la joie dans le processus.
Car elle est importante : quand on est jeune, on pense qu’il est possible d’aller vers les choses à l’intuition. Mais ce n’est pas si simple, il faut se préparer et avoir un minimum de stratégie. C’est le meilleur moyen de survoler l’incertitude du monde et savoir où est-ce qu’on avance. Il y a quelque chose de rassurant : “Au moins, j’ai ce contrôle-là”.
La planification permet aussi de développer une intelligence du business. Développer des protocoles, des idées, des phases de business permet d’avoir une clarté d’esprit, qui mène à un apaisement du cœur. Et ce même si le plan est mauvais ! Un mauvais plan donnera plus de fruits bénéfiques que pas de plans du tout. Le mauvais plan donnera des conséquences et des résultats sur lesquels on peut se baser pour rebondir.
14. Construire sa tribu
Je pense qu’il est essentiel de passer du temps à se construire soi (via la compétition, les voyages, etc) pour être en mesure de construire sa tribu et pour ajouter de la valeur à un collectif. Chacun peut avoir son rôle ; je parle d’ailleurs d’utiliser les archétypes de la tribu pour mieux comprendre ce qu’on peut apporter.
Mais le choix du groupe est important : ceux qui m’entourent sont-ils un choix conscient ou simplement des relations de proximité que la vie m’a donné ?
Avec David Nicolas, nous invitons à mettre plus d’intentions dans la construction de sa tribu : allons dans des endroits différents, des endroits qui correspondent à ce que nous voulons incarner, agrandissons notre cercle pour créer des relations longues, durables, avec lesquelles il est possible de construire quelque chose. Des relations dans lesquelles nous pouvons élever l’autre et qui nous élèvent à notre tour.
Développer ses amitiés n’est pas à prendre à la légère. Dans un épisode de Snapshot, nous parlons des regrets de ceux qui sont sur leur lit de mort. La plupart regrettent de ne pas avoir passé assez de temps sur leurs amitiés. Car ce sont les relations que l’on crée et qu’on entretient qui comptent réellement dans la vie.
15. Tout est fréquences et vibrations
Nous parlions de Nicolas Tesla avec Dylan Rousselet : “Si tu comprends que tout est fréquence et vibration, tu vas pouvoir lire le livre de l’univers”. Nous avons tous des ressentis sensoriels, notamment dans nos interactions avec les autres. Cela peut nous questionner sur ce que l’on dégage à notre tour. Car nous émettons des fréquences et nous en recevons.
La vie n’est pas incontrôlable : il est possible de modeler sa réalité comme on le souhaite. Si quelque chose ne nous plaît pas, il suffit d’essayer de changer la fréquence de ce que l’on dégage, de voir les choses d’une autre manière, que ce soit dans le monde professionnel, émotionnel ou relationnel.
Toutefois, si nous ne croyons pas à notre pouvoir d’action sur le monde, nous n’allons rien changer. Il faut y croire, pour que ça marche !
16. F**k people
On a peur du jugement des autres. On se répète qu’on ne peut pas faire telles choses à cause de leur réaction probable. Mais ces scénarios ne sont pas vrais, tout est dans la tête. Nous pensons à la place des autres, inventons d’hypothétiques réactions qu’ils auraient dans le futur et cela base notre action dans le présent.
“Personne ne pense à toi”.
Le fait est que les gens ne pensent pas à nous autant que nous pensons à nous-mêmes. Se souvient-on des petites hontes des personnes de notre entourage ? Rarement. Les gens s’en fichent et sont suffisamment occupés avec leur propre vie.
J’invite à prendre le temps de reculer et de relativiser dans ces moments où les doutes émergent et où on projette nos craintes sur des réactions futures.
Soyons libérés : nous pouvons donc oser, rater complètement, nous foutre la honte, puisqu’ils ne pensent pas à nous !
17. Laisse la place au mystère
Le monde scientifique d’aujourd’hui incite beaucoup de personnes à penser qu’on sait déjà tout. Il n’y a plus autant de curiosité à l’idée de savoir comment les choses sont faites. Tout est cadré, tout est ordonné.
Mais le monde est encore plein de mystères : non, on ne sait pas tout. Tout est à remettre en question, surtout ce qui semble être un état de fait. C’est le danger de l’illusion du savoir : si on croit qu’on sait tout, il n’y a plus d’innovation, plus de curiosité
J’invite donc à nourrir sa curiosité dans la vie de tous les jours et d’être déterminé à connaître les dessous de davantage de mystères.
Et c’est un sujet que nous avions abordé avec Anthony Fricker : Être curieux nous rend intéressés par des choses ce qui nous rend intéressants à notre tour. Car ça nous pousse à tester des choses, à explorer et découvrir de nouvelles choses, d’aller au bout de ces choses.
La curiosité est la qualité mère de l’excellence.
18. L’immortalité est déjà tienne, saisis-là !
Pour cette leçon, je m’inspire de L’Art de la Guerre et de son archétype du guerrier, du samouraï, qui prône des valeurs de virilité, de masculinité saine, de protection et de courage. S’y pose la question de comment vivre une vie terrestre qui va nous octroyer l’immortalité.
Chercher à atteindre l’immortalité par nos actions sur terre nous pousse à faire des actions qui vont nous dépasser, que nous soyons créateurs, auteurs, innovateurs, etc, pour continuer à impacter la vie des gens après ta mort.
On peut atteindre l’immortalité à travers la transmission, l’héritage de savoir et d’accomplissements. Cela nous permet de contribuer à améliorer le collectif sur des générations, de laisser une trace positive sur Terre, comme l’aspire Florian Rousseau.
19. Le sommeil, c’est tout.
Le sommeil est capital pour une santé de fer. Ce que l’on perd à manquer de sommeil est trop important par rapport à ce que l’on gagne.
Le sommeil a un impact somato psychique: il lutte contre le dérèglement hormonal, les addictions et son irritabilité. Il aide à gérer sa faim et ses réactions et améliore sa productivité, sa libido. Il permet la réparation des cellules et une meilleure plasticité du corps.
Si nous voulons être plus performants, dormons. Si nous voulons prendre de meilleures décisions, dormons.
L’idée est d’appliquer ce qui est possible pour permettre un sommeil le plus réparateur possible : acheter des rideaux plus épais, éviter la caféine et les écrans avant de dormir, etc.
20. Tais-toi et écoute
J’invite tous à écouter bien plus que de parler. Parler, c’est se limiter à ce qu’on connaît déjà. De nombreuses personnes tombent dans le piège du “Moi, je”. Elles refusent l’existence d’une réalité qui va choquer leur conception de leur réalité.
Ecouter nous offre l’opportunité d’apprendre davantage, notamment en allant à la rencontre de maîtres et d’experts dans leur domaine. Mais dans l’absolu, l’apprentissage est possible partout et à tout moment. Chacun a quelque chose à enseigner, car chacun possède une réalité différente de la nôtre.
Et même si nous écoutons quelque chose que nous savons déjà, cela nous rend meilleur à l’art d’apprendre car elle nous fait redevenir un débutant. N’ayons pas peur de faire comme si nous ne savions rien. La répétition est la clé pour solidifier les bases et développer sa sagesse. Cette preuve d’humilité est une leçon que Raphaël Berkane et moi avons apprise durant le Movement Camp de Roye Gold.
21. Respecte-toi
Se respecter, c’est s’honorer, se donner de l’amour, respecter son intuition, son ressenti avant d’être influencé par autrui. Soyons incorruptible : c’est-à-dire, ne nous trahissons pas, ne disons pas “oui” à tout le monde. Dire « non » est la première étape du respect de soi, car c’est un moment où l’on se dit “oui” à soi.
Il est important de connaître ses valeurs fondamentales et ses limites. Les connaître permet de ne pas faillir et de prendre de meilleures décisions pour nous-mêmes et notre alignement.
Pour Franck Truong, s’aimer soi d’abord est indispensable pour avoir de meilleures relations, s’éloigner de la dépendance affective et avoir une vie plus riche.
22. Il est nécessaire de lire plus de livres
Nous en avions parlé avec Mike Holler : Les livres sont une source inépuisable de savoir. Il y a tellement de réponses dans le passé qu’on peut apprendre sur tous les sujets dans les livres. Encore une fois, j’invite à nourrir cette curiosité en nous pour s’instruire, apprendre de tout et s’intéresser au monde.
Un autre avantage est que lire contribue à développer son vocabulaire rhétorique : on améliore son art du mot, on articule mieux ses pensées pour mieux les partager et les communiquer. Lire davantage nous rend donc meilleurs.
23. Passer du temps de qualités avec ses parents et ses frères et sœurs
La famille est l’une des choses les plus importantes dans la vie. Mais combien de temps passons-nous réellement avec nos parents ?
Je suis d’avis que les enfants ne doivent rien aux parents. Mais cela signifie-t-il que l’on ne peut tout de même pas honorer ce que l’on nous a donné ? Partager des expériences de vie, les écouter, passer du temps ensemble… sont des choses simples à mettre en place pour conserver un lien fort et durable.
24. Sois efficace et pas efficient
Dans le monde de productivité dans lequel nous vivons, il est facile de confondre précipitation et vitesse. On a tendance à valoriser l’efficience, à faire plusieurs tâches plus rapidement, au détriment de l’efficacité, qui est pour moi de faire avancer la tâche la plus importante même si ça prend plus de temps.
La loi de Pareto nous inculque ce savoir : 20% des efforts donnent 80% des résultats. J’invite à faire l’action la plus difficile au lieu de plonger dans un tas de petites actions faciles à faire.
Aussi, l’unicité de l’objectif me paraît primordial : apprendre à faire une seule chose à la fois permet de faire davantage avancer son projet que de faire plein de petites choses en même temps. Se concentrer sur une seule chose permet de ne pas s’éparpiller, permet d’aller en profondeur sur le sujet et de devenir excellent.
25. Travailler intelligemment, oui mais, toujours travailler dur
Travailler intelligemment n’est pas opposé à travailler dur, même si on l’associe beaucoup au fait de travailler moins. Mais pour moi, on ne peut pas faire l’économie du travail. Au contraire, il y a un intérêt supplémentaire à travailler sur le temps gagné, pour avancer encore plus loin, encore plus vite.
Les essais de Paul Graham m’inspirent beaucoup à ce sujet. Il nous dit que la différence entre ceux qui réussissent et les autres, c’est le travail dur.
Le problème, c’est qu’on nivelle par le bas, on protège le faible par rapport au fort. On diminue les standards auxquels on pourrait prétendre. On se trouve des excuses pour justifier nos échecs et nos erreurs et ça nous arrête.
Avant, on visait quelque chose de haut, on visait l’excellence ; ça me paraît moins le cas aujourd’hui. La facilité prend le pas.
Mais dans tous les aléas qu’un projet peut rencontrer et qui sont hors de notre contrôle, le travail dur est la seule chose qui peut rester constante, car c’est la seule chose sous notre contrôle justement.
26. Play more. Ajouter plus de jeu dans sa vie
J’ai appris à ajouter du jeu dans ma vie grâce au sport collectif. Cela m’a permis de pouvoir montrer mes compétences, mais aussi sous l’aspect social de développer des qualités taquines et parfois un peu moqueuses. Et c’est normal : les gens sont naturellement joueurs et moqueurs, mais c’est plus parce qu’ils prennent avec légèreté les problèmes de la vie, plutôt que parce qu’ils sont malveillants. Le monde n’est pas méchant : une taquinerie, une critique, du sarcasme, c’est de l’humour, c’est du jeu, pas forcément de la méchanceté.
Il faut dédier plus de temps dans son calendrier pour le jeu. Mais jeu ne signifie pas abrutissement, ça signifie aussi créativité, moment sensoriel, dimension sociale… bébé, on apprend à jouer avant de savoir parler. C’est une manière naturelle d’interagir avec l’autre.
Le jeu, c’est aussi une attitude par rapport à la vie. Il faut une mentalité orientée pour faire des blagues, vouloir faire rire et penser à quelque chose de drôle. Ça permet de décompresser, de sortir de ce monde stressant et lourd.
Tout n’a pas à être si sérieux !
27. Sois audacieux
Cette leçon-là souligne l’importance d’oser. Oser dire, oser être, oser conquérir, oser penser. Comme je le disais précédemment, on a besoin de plus de courageux, pas de plus de génies.
On a souvent peur d’oser, mais il faut se rappeler que l’on ne va pas faire de mal, ni aux autres, ni à soi, en le faisant. Au contraire, on va rayonner encore plus. Si on prend les choses avec courage, on n’a plus peur de ce qui peut nous arriver dans le monde extérieur.
Comme le dit le proverbe, “s’il n’y a pas d’ennemis à l’intérieur, ceux de l’extérieur ne peuvent pas me faire de mal.”
Être soi est la meilleure protection que l’on puisse s’offrir. On va vibrer de telle manière qu’on va naturellement rejeter les gens mauvais et attirer les gens bons.
28. Apprendre en permanence
Comme avec le travail dur, on ne peut pas faire l’économie de la connaissance
La connaissance ne passe pas nécessairement par les livres ou par le fait d’apprendre des compétences. J’aime imaginer qu’il y a une musique dans l’univers et que nous sommes des consciences qui expérimentent et qui essaient de danser sous son rythme. En restant vigilant, on peut apprendre et comprendre. Il y a toujours un moment d’apprentissage dans la présence.
Pour cela, j’invite à développer l’habitude de vouloir apprendre. Faire grandir sa mentalité de croissance : rien n’est figé, ce n’est pas que nous ne savons pas quelque chose aujourd’hui que l’on ne peut jamais la connaître. Tout peut s’apprendre, à tout moment.
29. Définis ce pour quoi tu es prêt à mourir
Dans cette leçon, je parle d’intégrité et j’invite à se poser cette question : “Jusqu’où je peux aller sans trahir mes valeurs ?”. Pour vivre une vie plus sereine, il me semble important de rester intransigeant avec le fait de rester en accord avec mes valeurs et mes principes.
Et même aller plus loin, regarder ce sur quoi je pourrais mettre ma vie en jeu. Have skin in the game, comme le dit Nassim Nicholas Taleb. Cela permet de mieux incarner, de mieux être ces choses pour lesquelles on serait prêts à mourir.
Il faut développer cette conviction interne, cette force en nous, sinon on risque l’effacement de soi.
Ces valeurs peuvent être personnelles, mais aussi partagées avec sa famille par exemple, via un code familial.
30. Détachement de tout
Cette dernière leçon provient du stoïcisme. De nombreux auteurs, comme Ryan Holiday (Ego is the Enemy, etc) m’ont inspiré dans cette direction-là.
L’idée est de savoir ce sur quoi on a le contrôle et savoir ce sur quoi on ne l’a pas. En se détachant des événements extérieurs, on cesse d’être dans la réaction permanente. On mène une vie plus tranquille, plus apaisée.