Pourquoi se rapprocher de l’autonomie alimentaire est-ce un acte politique majeur ?
Alors que Will est à la base quelqu’un de très cartésien, ancré dans le modèle occidental et très citadin, il a fini par se tourner vers le retour à la nature, au calme, à une alimentation saine et un entourage de qualité.
Je le questionne sur cette phrase qu’il a prononcé lorsqu’il était invité sur le podcast de David Nicolas :”Avoir des poules, c’est un geste politique majeur !”
Pour Will, il est très difficile aujourd’hui de trouver des protéines de qualité, alors que c’est quelque chose d’important quand on bouge son corps. “Qualité” signifie pour lui respecter à la fois celui qui consomme mais également l’animal lui-même.
Will nous explique qu’il a eu une période végan, par rapport à ce principe, mais qu’il est devenu végétarien dès qu’il a pu s’occuper lui-même de poules et de chèvres.
Pour lui, avoir de la souveraineté alimentaire et notamment au niveau des protéines, c’est un acte politique, car on développe une forme de résilience par rapport à tout ce qui a été déconnecté dans ce système.
Et cela commence avec le fait de se reconnecter à une manière d’être cohérente, c’est-à-dire de se nourrir convenablement, de la meilleure des manières, par rapport à ses propres choix et sa propre conscience.
Comment peut-on identifier et se débarrasser de ce qui parasite notre équilibre interne ?
La promiscuité permanente des réseaux sociaux fait tomber des barrières qui devraient nous protéger. Dans le monde digital, nous pouvons interagir avec n’importe qui, se faire blesser par n’importe qui.
Pour Will, la première barrière est de se débarrasser de ce qui n’est pas nécessaire à notre propre équilibre : par exemple, ne pas s’alourdir du fardeau des autres et particulièrement de nos proches. Ce sont des problèmes qui ne nous appartiennent pas !
Se renforcer va de pair avec cet allègement. Les deux sont synergiques : on avance mieux quand on lâche du lest.
C’est pourquoi on peut améliorer la qualité de notre alimentation, mais si derrière on a un entourage stressant, un mauvais sommeil, un travail que l’on déteste, on a beau s’alimenter extrêmement bien, on ne va pas pouvoir développer son potentiel complet.
Cela va même dans les plus infimes détails : la lumière, l’environnement électromagnétique, la pollution de l’air, la pollution de l’eau, la qualité des aliments, les cosmétiques et leurs perturbateurs endocriniens…
Tout est lié, tout a un impact sur notre équilibre.
Il est très dur de dissocier le psychologique du physiologique. On peut trouver la motivation en nous, mais prendre soin de sa physiologie aide beaucoup. Des manques de nutriments ou des carences diminuent la performance, qu’elle soit cognitive ou physique.
En bref, bien bouger, bien dormir, s’exposer à la lumière du soleil, avoir un bon environnement social et une alimentation correcte sont donc des composantes essentielles pour se sentir équilibré.
Jérémy Coron parle de ces composantes comme des piliers de longévité et de bonne santé cognitive. Bastien Intartaglia, lui, ajoute un autre bienfait : ces principes permettent de booster la production de testostérone !
Quels sont les indicateurs d’un bon équilibre interne et pourquoi le fait d’apprendre les stratégies de marketing est-il l’un des meilleurs outils de santé que l’on puisse posséder ?
La peau est un indicateur de la santé du corps, par son aspect et même son odeur. Un bon équilibre interne et l’absence de contact avec certains produits chimiques modernes peut mener à avoir une transpiration ou une odeur corporelle qui sent différemment.
Un autre indicateur est notre digestion et nos selles. Pouvoir aller aux toilettes sans problème, sans odeurs sévères, ça fait partie de la santé aussi !
Il invite donc à se concentrer sur ces indicateurs et à trouver des solutions s’ils constituent des problèmes, notamment au niveau de la flore intestinale, au lieu d’interagir automatiquement avec les parfums, crèmes, déodorants ou même le savon !
Pour Will, on a moins besoin des produits que ce que le marketing cherche à nous faire croire. Et ce qu’il dénonce surtout, ce sont les composants de ces produits qui sont écrits de façon à nous pousser à la confusion.
Par exemple, les nanoparticules de dioxyde de titane sont souvent mentionnées avec des lettres et des chiffres (E171). C’est donc caché, alors que c’est dangereux. Mais le marketing va préférer mettre en avant ce qui est considéré comme positif (vegan, eco friendly, naturel…).
C’est la même chose avec les BPA (Bisphénol A) qui ont été remplacés par les BPS (Bisphénol S), eux aussi des perturbateurs endocriniens. Mais puisque c’est écrit « sans BPA », ça donne l’illusion que c’est mieux alors qu’un perturbateur en a remplacé un autre.
C’est avec David Nicolas que l’on parle des conséquences de ces perturbateurs sur notre corps et de la nécessité de mettre en place de nouvelles habitudes de consommation pour se protéger.
Car il faut commencer par changer nous-mêmes. Et quelle est la première étape ? Développer à la fois notre niveau de connaissances et notre niveau de conscience.
“Ce n’est que, quand on connaît les choses, qu’on ne se fait plus avoir ! Apprendre aussi les stratégies de marketing, ça fait partie des meilleurs outils de santé que l’on peut avoir, parce que l’on se dit : Très joli message, mais tu ne m’auras pas !”
L’entraînement au féminin : comment maintenir l’équilibre hormonal en parallèle de la pratique physique, notamment quand on est une femme ?
L’activité physique est-elle toujours positive et bonne pour notre santé ? Pour Will, il y a une limite facilement observable que ce soit chez les femmes ou chez les hommes !
L’activité physique peut avoir un impact au niveau de l’ATP (l’adénosine triphosphate), une molécule responsable du stockage et du transfert d’énergie entre les cellules. C’est elle qui permet donc la disponibilité en énergie. Ainsi, les cellules qui ont de l’ATP peuvent faire leur travail, les cellules qui en manquent doivent obtenir de l’ATP autrement, via ce que l’on appelle des voies adaptatives ou des voies du stress.
En bref, ce ne sont pas les hormones qui dictent l’état énergétique, c’est l’état énergétique qui représente finalement un signal pour tout le corps et qui va l’exprimer au niveau hormonal.
Les problèmes hormonaux liés aux femmes se manifestent plus facilement : l’absence de règles par exemple. Une femme peut faire tout ce qu’il faut en termes d’entraînement et de santé, mais s’il y a un problème au niveau de la dépense, son manque de disponibilté énergétique va avoir un impact.
L’équilibre hormonal est lié à notre capacité à refaire nos réserves d’énergie. Si on fait trop de sport et dépensons trop d’énergie sans savoir se rééquilibrer, on peut s’épuiser carrément à la tâche et perturber nos disponibilités en énergie. Tout le corps va donc réguler comme il peut derrière, en fonction des priorités.
Les priorités du corps, ce sont le cerveau, le cœur et les autres organes vitaux.
La pousse des cheveux et des ongles, la digestion ou même le système de reproduction (règles incluses) et la libido n’en sont pas !
Pour revenir aux règles, c’est parce qu’elles coûtent de l’énergie que des femmes ressentent une phase d’augmentation d’appétit. C’est normal : le corps dépense plus d’énergie, notamment à cause de la progestérone qui augmente le taux métabolique.
Bref, Will nous invite à nous écouter, surtout quand on fait beaucoup de sport et qu’on a tendance à s’oublier par souci de performance.
David Tan nous explique l’importance du repos au niveau physiologique et neurologique, pour réguler le corps, mais aussi pour se renforcer selon la loi de l’hormèse.
Pourquoi est-ce très important pour les femmes de comprendre les effets et les propriétés des œstrogènes et de la progestérone, et ce qu’elles représentent pour l’industrie pharmaceutique?
Nous continuons alors sur le thème des cycles féminins, que la chaîne du Précepteur aborde comme la possibilité d’illustrer les contraires (le positif et le négatif, le haut et le bas, etc), ce qui permettrait de mieux avancer dans la vie car elle est faite ainsi.
Jeanne Puljer aborde en détail la manière dont une femme peut s’adapter à ses cycles pour trouver un équilibre dans sa vie personnelle, professionnelle ou même dans ses entraînements.
Pourtant, il y a toute une industrie derrière. Pour Will, il est primordial de comprendre les propriétés des œstrogènes et de la progestérone, d’un point de vue physiologique, mais également au niveau des enjeux financiers que ces hormones représentent.
Les oestrogènes n’ont jamais été aussi bien vus que depuis que l’industrie pharmaceutique s’est mise à la marketer. On doit prendre la pilule pour avoir des règles régulières. Une fois qu’on a ses règles, on doit garder la pilule pour la contraception. Une fois qu’on n’a plus ses règles, on doit faire de l’oestrogénothérapie…
L’industrie voudra toujours nous faire consommer le plus longtemps possible. Le monde de la santé d’aujourd’hui passe par la loi du marché, par la compétitivité: on rentre dans ce cadre où les oestrogènes sont vus comme étant extrêmement positifs parce qu’il y a une industrie derrière.
Mais si on en prend trop d’oestrogènes, ça peut mener à un excès d’oxydation des graisses et du glucose et provoquer de la résistance à l’insuline (une incapacité à bien métaboliser le glucose) selon la phase du cycle.
Pousser les oestrogènes à ce point affecte de manière négative la santé de la moitié de la population et empêche d’observer les effets bénéfiques de la progestérone, qui a pourtant des propriétés très puissantes.
La progestérone a un effet pro-métabolique. C’est-à-dire qu’en proportion, un peu plus de progestérone permet probablement de manger quelques centaines de calories de plus: s’il y a une phase où l’on a plus faim et que l’on a envie littéralement de manger 200/300 calories en plus, on peut car ça ne perturbe même pas notre équilibre.
Pour Will, il ne faut pas tout rejeter en bloc mais plutôt tester pour trouver une forme d’équilibre pour soi. Mais aujourd’hui, on incite les femmes à toutes faire la même chose, à faire confiance à quelqu’un d’autre que son propre corps.
La solution se cherche en soi, avec à la fois une ouverture d’esprit et la rigueur scientifique de s’observer soi-même.
“On est notre propre expérimentation, on est notre propre science et ça veut pas dire qu’on on n’écoute plus personne, ça veut dire que l’on considère ce que les autres disent dans leur contexte et surtout dans notre propre contexte, et dans le contexte du cycle menstruel féminin.”
Qu’est-ce que l’énergie YIN ? Les femmes ont-elles un avantage de base avec la pratique de la spiritualité ?
Je demande à Will s’il a également une approche de la question plus spirituelle et métaphysique. En effet, il s’intéresse à la médecine énergétique chinoise, les énergies Yin et Yang, les méridiens… mais également aux études des civilisations anciennes et des états modifiés de conscience, influencé par l’approche de Graham Hancock. Il recommande d’ailleurs cette interview de l’auteur sur le podcast Joe Rogan Experience.
Le Yin est plus intrinsèquement connecté avec l’invisible. Les femmes auraient un avantage de base dans les pratiques spirituelles. Ce qui ne les empêche pas d’avoir des caractéristiques Yang – ou les hommes d’avoir des caractéristiques Yin également !
Au niveau des énergies, il y a une capacité à accueillir, recevoir et ressentir les énergies Yin qui est différente d’une capacité à réfléchir puisqu’on ne va pas accueillir directement la chose.
Will va plus loin sur le sujet : “On peut parler d’énergie du corps humain, mais aussi d’énergie plus grande, au niveau de la Terre.” Il évoque les lignes LEY, et la possibilité de faire une sorte d’acupuncture de la Terre, avec certains temples et autres lieux.
Pourquoi est-il important de prendre de la hauteur vis-à-vis du consensus scientifique, afin d’explorer par soi-même et d’aller au-delà des discours académiques ?
Nous poursuivons sur Graham Hancock et son livre Fingerprints of the Gods, pour l’écriture duquel il est parti voyager comme un aventurier sur des sites historiques pour étudier ces monuments et partager le fruit de ses études.
Puisque les sites historiques sont parmi les seules choses qui nous permettent d’avoir des informations sur ce qui s’est passé il y a des milliers d’années après, il y a une grande place à l’interprétation. Mais les explications académiques priment souvent, et si elles sont leurs avantages, elles ont aussi de grandes limites.
Will nous parle des traditions perpétuées, ces manières de faire qui ne changent pas dans le processus académique. “J’ai l’impression que, dans le monde scientifique, il y a une forme d’inertie qui retient et qui retarde le progrès”.
En se détachant de tout cela, on peut aller explorer par nous-mêmes ces mystères, sans devoir attendre une prochaine étude scientifique.
Will invite à aller au-delà des discours classiques sur les anciennes civilisations comme Babylone, l’Egypte ancienne, la Mésoamérique, Sumer, voire même sur les textes anciens.
Il parle de Dionysos et de ce que l’on considère comme ses beuveries : mais s’il y avait quelque chose derrière ?
“Quand on parle d’ivresse, est-ce qu’on parle d’ivresse uniquement ivre mort comme maintenant, ou est-ce que l’on a quelque chose qui finalement peut être un niveau de conscience un peu plus élevé ?”
Dès qu’on accepte d’aller explorer, on trouve souvent des choses assez extraordinaires. Mais cela relève énormément de doutes sur la manière dont on présente notre histoire. Pour Will, beaucoup de choses ont été délibérément cachées parce que ça ne correspondait pas au statu quo.
Et dans l’académisme, ce statu quo peut vouloir être conservé par les gens qui ont des avantages dans le monde actuel ou les chercheurs qui ont dédié leur vie sur un sujet qu’une nouveauté pourrait remettre en question…
D’où cette forme d’inertie, de résistance au changement que Will qualifie d’égo mal placé. L’égo bien placé, lui, c’est savoir ce qu’il nous reste à accomplir et accepter d’aller explorer au-delà de l’acquis !
Pourquoi est-il important de garder l’esprit ouvert dans l’étude du passé ?
Aujourd’hui, on a l’impression qu’on est né hier, mais si on ne sait pas ce qu’il y a avant, on ne peut pas se connaître : on oublie l’animal que nous sommes. “On est une espèce avec de l’amnésie”, disait Graham Hancock. Avec Abdelaziz El Mansouri, nous parlions aussi de cet oubli de la sagesse ancestrale, tant dans l’aspect physiologique que sacré et religieux.
Pour nous, il est important aussi de garder l’esprit ouvert : même un cartésien peut tomber dans ces mystères. Il faut lâcher les préjugés pour avoir une vraie compréhension sur ce qui s’est passé avant.
S’ouvrir au mystère, c’est reconnaître que les civilisations anciennes ont des dieux similaires, reliés aux éléments de la nature, ce qui peut laisser penser à une histoire commune. Cela fait écho aux questionnements de Staiv Gentis sur la possibilité de faire partie d’une conscience humaine collective.
C’est se questionner pour savoir s’il n’y avait vraiment que de l’alcool dans les “beuveries” grecques, ou s’il s’agit plutôt des vestiges de cérémonies ?
C’est se demander comment les chamanes d’Amérique ont réussi à trouver la juste combinaison de deux plantes pour créer l’ayahuasca : la première qui sert d’inhibiteur de la monoamine-oxydase, ce qui permet le surgissement d’effets psychoactifs de la deuxième plante.
Pour Will, la probabilité de trouver cette combinaison, parmi toutes les plantes qui existent dans le milieu amazonien, est infime ! Est-ce qu’il n’y a pas eu une manière de comprendre ou de recevoir une information dont on n’aurait pas idée ? Dylan Rousselet, lui, émet la théorie que les chamanes sont capables de communiquer avec les plantes.
Pourquoi est-ce que cela peut être pertinent de remettre en question la chronologie de base, pour comprendre l’évolution et le fonctionnement des civilisations anciennes ?
Pour Will, une initiation peut être comparée à la pensée scientifique : c’est développer une certaine capacité à réfléchir, à comprendre, à appréhender différentes informations, même celles qui prouvent que l’on a tort à la base !
La société technocrate actuelle tourne en dérision les pratiques ancestrales et se vante d’être l’apogée de l’humanité. Est-ce pourtant vrai ?
On a parfois si peu de données sur le passé. Will nous parle de la remise en question nécessaire de la chronologie historique telle qu’elle est admise aujourd’hui, à travers l’exemple de Gobekli Tepe, un site où ont été érigés des piliers sculptés, mais sans traces avérées d’habitations permanentes autour. On l’interprète comme un lieu de rassemblements de chasseurs-cueilleurs.
Mais pour Will, des êtres humains ne peuvent pas avoir érigé quelque chose de tel sans une sédentarisation. Pour développer une spiritualité, il faut une disponibilité de temps et d’échanges, et une certaine longévité pour pouvoir développer de la sagesse. “L’évolution d’une société est absolument nécessaire avant d’ériger les trucs monumentaux au sens littéral du terme!”
Comprendre l’impact des éléments externes (l’eau, la lune, le soleil, la terre…) sur notre monde interne. Comment les saisons peuvent-elles nous enseigner l’adaptabilité ?
Est-ce pertinent d’ajouter la grille de lecture des éléments (les 4 éléments, les astres, etc) dans sa vie ou dans sa pratique physique ? Dans mon cas, je m’y essaie, car ça m’aide à m’orienter vers ce que je voudrais plus : j’ai peu fait de pratiques aériennes, comme les acrobaties, ou même aquatiques en-dehors du surf… pourquoi ne pas aller explorer ces aspects-là ?
Pour Will, qu’on s’y intéresse ou non, la nature a un impact sur nous et ce qui nous entoure.
“Toute l’énergie vient du ciel”.
- La lune : elle a un lien avec le phénomène des marées. L’agriculture biodynamique est également basée sur la lecture de la lune, mais aussi des cycles de l’eau, des pluies et des sécheresses…
- Le soleil : y être exposé a un impact sur nous, notre physiologie et notre débit énergétique. Par exemple, on est capable d’utiliser le glucose plus efficacement avec la lumière du soleil. Pierre Dufraisse nous parle plus en détail de son impact positif sur notre organisme et le respect de nos cycles.
- Lien entre électricité et électromagnétisme : il est probable que nous soyons notre propre champ magnétique, avec l’alimentation qui représente un potentiel électrique et l’oxygène qui est un accepteur d’électrons. Il mentionne la médecine chinoise et le Feng Shui : est-ce qu’on peut vraiment changer son monde intérieur en agissant sur notre environnement extérieur ?
Will invite aussi à se reconnecter au phénomène des saisons. Si l’été représente l’abondance, l’hiver est le moment de refaire ses réserves, c’est un temps de méditation, d’introspection. Dans les sociétés scandinaves, on fêtait Yule au lieu de Noël, c’était une fête de recueil hivernal. Se reconnecter à ces traditions, à ces moments de ralentissement ou d’accélération, c’est aussi se mettre en relation avec le céleste puisque les saisons dépendent des rotations de la Terre.
Pourquoi est-il important d’avoir la curiosité d’aller explorer des sujets en profondeur, même quand on croit les connaître ?
Will s’insurge contre le manque de niveau de conscience de certaines personnes ou de certains académiciens qui laisse d’autres experts avoir la parole absolue sur certains sujets. Il prend l’exemple des écrits d’Hérodote qui, pour beaucoup, font foi dans les explications de certains monuments. Mais où est la curiosité et l’honnêteté intellectuelle d’aller voir par nous-mêmes s’il y a quelque chose d’autre qui existe ?
Il faut être contre les barrières d’apprentissage !
Pour reprendre le contrôle sur son corps, sa santé et sa longévité, il faut reprendre le contrôle sur sa conscience.
Même si on ramène ça sur des choses primales, on se rend compte que rien que de se concentrer 20 minutes est difficile. Est-ce que les formats courts des réseaux sociaux nous conditionnent à ne pas porter d’attention profonde aux choses ?
J’explique ne consommer que des formats longs d’au moins deux heures : “On ne peut rien m’expliquer en dix minutes !”
On n’est pas obligé de partir dans toutes les directions, mais au moins dans celle de sa conscience et de son être. Cela rappelle ce qu’Ido Portal appelle la self dominance pour avoir accès à toutes ses fonctionnalités, développer sa volonté de puissance, cultiver son enseignement et attiser sa compétence d’apprentissage !
Will aime voir les connaissances comme un arbre. Croiser des domaines pour trouver de nouvelles informations, c’est voir les branches représentant des sujets qui convergent vers le tronc commun. Et en observant, on se rend compte de la place des feuilles qui prennent l’énergie solaire, du réseau des racines dans la terre… tout est relié !
Dans la nature, on retrouve ces patterns chaotiques, ces patterns mathématiques comme la suite de Fibonacci ou le nombre d’or, qui sont même des nombres que l’on va retrouver dans certains monuments. Est-ce que ça veut dire que la nature était déjà potentiellement inscrite quelque part ?
“Est-ce que l’on évalue le niveau d’une civilisation dans la quantité de bouteilles en plastique qu’elle a pu créer et les déchets qui y sont liés ou dans sa manière de mieux interagir avec la nature ?”
Will espère que cette discussion peut amener à l’humilité. Le plus grand frein à l’apprentissage, c’est penser savoir déjà quelque chose et donc refuser le fait d’aller l’explorer davantage.