MOUVERS #79 – Croissance Personnelle, Pouvoir de la Gratitude, Psilocybine et Ufologie. Apprendre à se Connaître et Guider le collectif vers le Chemin Spirituel avec Pascal Lafleur

Conversation COSMIQUE avec Pascal Lafleur, ancien boxeur de haut niveau devenu guide, accompagnant et vecteur de passage pour aider le collectif à monter en verticalité grâce à tous les enseignements tirés de sa pratique martiale mais également des médecines ancestrales, des plantes, de l’étude de la conscience, la physique quantique, l’hypnose et même les civilisations anciennes. Un véritable Guerrier de la Lumière pour citer le bon Paulo Cuelho, avec lequel j’ai beaucoup appris au cours d’un échange bien méta comme je les aime, au bord du mystique. À écouter et ré-écouter !

Publié le 29 mai 2022

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Chapitres

00:00 En quoi les voyages permettent-ils de s’affranchir de certaines peurs ?
05:41 Peut-on à la fois s’enfermer dans son art et se sentir pleinement libre ?
09:10 Quelle est la différence entre un art et une passion ? Pourquoi l’équilibre induit-il à la fois de l’égoïsme et de l’altruisme ?
13:50 Pourquoi est-il important d’opérer certaines prises de conscience avant d’atteindre le pallier de la douleur et de l’urgence ?
17:12 Quels sont les meilleurs outils pour réduire ou écrouler une charge émotionnelle (hypnose, sophrologie, EFT, PNL…) ?
22:34 Comment trouver la juste balance entre la visualisation/l’intention et le lâcher prise ?
27:44 Comment mettre davantage de foi, à la fois dans sa vie spirituelle et dans sa vie matérielle ?
31:27 En quoi l’étude de l’anthropologie peut-elle nous permettre de mieux appréhender l’avenir ?
36:23 Comment la prise de psylocibine peut-elle nous permettre de faire un bond en termes de métaphysique, de mysticisme et de physique quantique ?
43:25 En quoi la qualité des questions que l’on se pose déterminent-elles la qualité de notre vie ?
48:09 Comment les émotions se cristallisent-elles et comment cela se traduit-il sur le corps ?
53:56 Pascal nous décrit plus en détails son concept : Boxing Paradise.
58:43 Qu’est-ce que la véritable réussite ? Un titre de Champion du Monde permet-il d’accéder à la réussite ?
01:04:31 Qu’est-ce que l’enthousiasme ?
01:07:14 De quelle manière comprendre le principe de la loi de l’attraction ?
01:11:32 Où s’arrête notre responsabilité vis-à-vis d’autrui ?
01:18:58 Épigénétique – L’importance de comprendre le lien entre sa personnalité et son environnement.
01:22:22 En quoi la posture de bien-être permet-elle d’accélérer le processus de manifestation ?
01:27:02 Quelle est la différence entre la maîtrise et le contrôle ?
01:32:32 En quoi la frénésie de voyages peut-elle être illusoire sur sa quête ?
01:40:59 Quelle est la mission de vie de Pascal ? Pourquoi s’est-il incarné en un sportif de haut niveau ?
01:44:44 Civilisation anciennes, Vestiges & Symboles – Quels ponts peut-on dresser ?
01:50:57 Pascal nous recommande quelques ouvrages en lien avec les civilisations anciennes. Comment trouver le bon alignement ?
01:53:53 Le livre que Pascal recommande à tous.
01:55:16 Le message de Pascal pour l’humanité.
01:55:59 La routine matinale parfaite de Pascal.
01:57:15 Comment connecter avec Pascal et aller plus loin ?

L'invité : Pascal Lafleur

MOUVERS Podcast #79 Pascal Lafleur Portrait | MOUVERS Nomadslim Movement

J’ai l’honneur d’accueillir Pascal Lafleur sur le Podcast MOUVERS, un samouraï des temps modernes qui, après une carrière de Boxeur à haut niveau,

A fait la transition qui est pour moi totalement naturelle vers le monde de l’intangible, du mystérieux, de la conscience et de la foi.

C’est autour de cet aspect de sa vie que j’ai voulu échanger avec Pascal et sans surprise, je reconnais énormément de mes cheminements de pensée,

De mes pistes de réflexions, des questionnements sur la vie, le rôle de l’individu, l’ikigaï, l’importance de la gratitude, de l’écoute du cœur,

Et même l’exploration de domaines comme la physique quantique, les états modifiés de conscience, les civilisations anciennes, l’ufologie…

Qui nous enseignent toutes que nous sommes des êtres spirituels qui vivent une expérience humaine.

“Il faut faire de sa vie son œuvre et suivre son enthousiasme !” ~ Pascal Lafleur

Pascal est un éternel curieux et nous partage aujourd’hui sa vision du développement personnel qui mêle travail du corps, de l’esprit, et du cœur,

L’acceptation de son passé, la foi inébranlable que l’Univers va toujours répondre, et la nécessité de faire le travail sur soi pour,

Retrouver la confiance en soi, l’Enthousiasme de l’enfant, pour laisser jaillir cette lumière intérieure divine.

“La véritable réussite, c’est le bien-être !” ~ Pascal Lafleur

Des thématiques chères à mon cœur que j’adore partager sur ce podcast grâce à des invités au parcours de vie atypiques,

Qui comme Pascal, sont des explorateurs du vivant, des amoureux de la Vie.

Une conversation passionnante que je t’invite déjà à écouter plusieurs fois pour en saisir toutes les nuances.

Une terminologie particulière et une vision commune de l’expérience de vie humaine, cyclique, abondante, et éternelle.

Une bouffée de lumière pour le cœur. Donc, n’hésite pas à partager cet épisode 🙂

“C’est ici le paradis ! C’est ici qu’il faut se libérer de nos corps de souffrance, de nos fardeaux et de nos croyances qui nous empêchent de rayonner le plus souvent possible !” ~ Pascal Lafleur

Très bonne écoute mon mouver !

Notes, Liens, et Resources dans cet épisode

En quoi les voyages permettent-ils de s’affranchir de certaines peurs ?

Je commence par raconter mon rapport au voyage et ma quête de réponses selon le pays dans lequel je vais vivre. J’ai l’impression que chacun de mes voyages est comme un cycle : j’arrive à sentir quand mon temps dans un pays arrive à sa fin et qu’il est temps de repartir pour accueillir une nouvelle expérience.

Pour Pascal aussi, le voyage est une occasion de se rencontrer et de comprendre qu’il y a des vérités et non une vérité. C’est pour cela qu’il est indispensable de sortir de son microcosme. Notre conformité nous amène à ne voir qu’une certaine réalité du monde – et c’est cela qui développe de l’appréhension face à ce qui est différent.

La Thaïlande a été pour Pascal une grande source de sagesse pour s’affranchir de certaines peurs et se réapproprier sa liberté. Pour réapprendre à être en accord avec ses valeurs.

La Thaïlande est réellement un pays de coeur pour ne nombreux mouvers sur le podcast, à commencer par Nicolas Ravenelle qui y vit désormais depuis de nombreuses années et nous raconte dans un épisode spécial les spécificités de ce pays et la découverte de ces autres vérités qu’il a pu faire après toutes ces années.

Peut-on à la fois s’enfermer dans son art et se sentir pleinement libre ?

Mais comment savoir quand s’arrêter de voyager pour enfin se poser ?

Pour Pascal, il faut s’adresser au concept de liberté. La liberté vient de l’intérieur.

Il nous explique que, pour lui, la liberté, c’est un peu comme s’enfermer dans son art. Quelqu’un qui s’enferme dans son art, qui passe 24h/24h à boxer, à peindre, à faire du surf, etc, c’est de la liberté. Quand on est dans son art, dans les choses qui nous passionnent, on s’enferme quelque part, mais on se sent libre. C’est une énergie interne que l’on va chercher !

Alors la liberté, ce n’est pas aller en quête de quelque chose à l’extérieur. “J’ai cherché la liberté dans les voyages, parce que je croyais par ignorance de moi-même qu’ailleurs, la Thaïlande, c’était mieux, parce que simplement je ne connaissais pas mon pays !”

C’est par la suite qu’il a compris avec la philosophie, avec l’étude et avec l’expérience que, plus il allait se connaître et plus il allait connaître les rouages de la vie ! C’est ce que disait Pythagore à Socrate et Socrate à Platon : Connais toi toi-même et tu connaîtras l’univers !

Quelle est la différence entre un art et une passion ? Pourquoi l’équilibre induit-il à la fois de l’égoïsme et de l’altruisme ?

Les deux sont assez proches.

L’art, c’est toujours quelque chose que l’on a envie de mettre en œuvre et dans lequel on a envie de se réaliser. Une passion, ce n’est pas forcément quelque chose que l’on peut peut-être réaliser, mais dans lequel on a envie de fondre son esprit, dans quelque chose qui peut aussi nous divertir ! Le jeu vidéo peut nous divertir et ça peut être une passion. L’art, en revanche, on va l’affûter, on va façonner quelque chose plusieurs fois, on va y revenir jusqu’à ce que notre propre cœur, notre âme et notre perception vont pouvoir décrire et officialiser que ça y est, c’est abouti !

Beaucoup déplore le fait qu’ils n’aient pas de passion, mais il faudrait peut-être changer le terme et se tourner vers l’art, le développement de son âme et de son esprit. Bref, faire de sa vie une œuvre, c’est peut-être ça le chemin !

Pour Pascal, si l’ennui et la perte de sens nous rattrape, même si nous sommes occupés à voyager ou à d’autres occupations, c’est que l’on ne répond pas aux lois universelles de l’être humain. “Ce que j’ai appris, c’est que tant que l’on ne met pas ses dons et son talent au service des autres, ça reste perfide, parce que voyager seul sans rencontrer des gens, ça ne sert à rien ! Gagner de l’argent seul, sans le partager avec quelqu’un, ça ne sert à rien ! Aimer sans partager l’amour, ça ne sert à rien !”

Nous sommes faits pour grandir en connaissances et donner. Nous sommes faits pour évoluer financièrement et partager. C’est cela qui nous permet de nous équilibrer entre l’altruisme et l’égoïsme. On ne peut pas être altruiste si on n’est pas égoïste, il faut répondre à ces deux lois-là pour sentir notre plein potentiel.

Pourquoi est-il important d’opérer certaines prises de conscience avant d’atteindre le pallier de la douleur et de l’urgence ?

Le développement personnel et l’accompagnement, c’est surtout pour amener quelqu’un à changer de conscience. A lui montrer qu’il existe d’autres possibilités que la vie douloureuse qu’il mène. C’est la prise de conscience qui fait faire un saut quantique à la personne.

80 % des gens changent dans la douleur et l’urgence, quand ils n’ont plus d’autres solutions. Le but du coaching, c’est de faire pré-expérimenter avant que les choses n’arrivent dans la douleur.

On peut essayer de faire des changements de définition, de reprogrammer le cerveau à penser de différente manière mais on ne peut cependant pas donner d’explications parfaites. On ne peut que passer par l’approche scientifique : essai, erreur, correction et reproduction. On a le droit de faire des erreurs ! Il faut faire des erreurs, c’est très important de faire des erreurs pour avancer.

Quels sont les meilleurs outils pour réduire ou écrouler une charge émotionnelle (hypnose, sophrologie, EFT, PNL…) ?

En dehors de l’EFT ou de la PNL, Pascal travaille sur l’harmonisation bioénergétique via la méthode SANE, le système d’alignement neuro-émotionnel. C’est la charge émotionnelle qu’on ressent vis-à-vis de quelque chose qui freine notre biochimie et notre production hormonale. Le corps n’arrive donc pas à avancer.

Ce qui fait que les gens n’agissent que dans la douleur, c’est qu’ils se freinaient eux-mêmes jusque-là face à des situations qui n’étaient pas encore arrivées. Par exemple, dans le cas de quelqu’un qui a peur, biochimiquement, son corps est en train de pré-expérimenter dans le moment présent la cortisone d’une situation qu’il est en train d’imaginer. Cette situation n’est pourtant pas arrivée dans le moment présent !

Le but d’un accompagnement est de faire vivre et pré-expérimenter dans son corps les hormones de croissance, de joie, d’amour et de gratitude en lien avec ce que la personne veut réaliser. Le corps ne fait pas la différence entre la réalité et la pensée !

Quand il y a une grande charge émotionnelle, il faut l’écrouler. Comment fait-on ?

On va amener la personne à vivre la charge au maximum de son maximum. C’est-à-dire que l’on va lui faire vivre pleinement la douleur jusqu’à ce qu’elle lâche. Quand elle lâche, ça crée du vide. Comme dans l’univers, il n’y a pas de vide, c’est là que l’on remplit le vide par cet état de joie et de fierté. A ce moment-là, le corps est donc en train de se programmer vers une réalité future.

Quel est le lien entre le futur et le présent ? Peut-on vraiment s’orienter vers un futur désiré ?

Le futur conditionne notre moment présent, c’est-à-dire qu’il précède le présent. “Donc plus on est en lien avec son futur, plus on pré-expérimente par des outils tels que la visualisation et la méditation, plus on se familiarise avec ce futur, plus on crée le souvenir du futur et plus nous avançons avec le présent en lien avec notre rendez-vous.”

Quelqu’un qui ne sait pas où il va est libre de prendre toutes les opportunités. Mais elles vont le désaxer. Il peut être facilement divertissable et influençable parce qu’il n’a pas d’objectifs. Et pareil, quelqu’un qui a rendez-vous avec la peur va vivre chaque jour dans la méfiance, dans l’enfermement, dans des choses qu’il veut éviter.

Comment trouver la juste balance entre la visualisation/l’intention et le lâcher prise ?

Si le futur se prépare, quelle est la place du lâcher-prise ?

Pour Pascal, “le lâcher-prise est simplement de ne pas savoir quand et comment ça va arriver”. Quand on pré-expérimente son futur désirable, se développe une certitude dans notre corps qu’il faut y aller. Il faut juste ne pas savoir quand et comment : plus on rentre dans le “quand” et dans le “comment”, plus on est dans la matière. Plus on rentre dans la matière, plus on devient matière : c’est là que vient la peur que ça n’arrive pas. Pour contrer cette peur, on va intensifier nos efforts ou on va en faire de plus en plus. On va développer la certitude d’y arriver par soi-même. Mais c’est là où l’énergie est basse ! Entrer profondément dans la matière, c’est ne plus être dans cette énergie subtile où la manifestation des choses vient quand on ne s’y attend pas… c’est ne plus laisser les providences, les situations, les circonstances ou les rencontres de la vie venir sur notre chemin !

C’est un long processus de faire confiance à cela.

Le côté obscur, il est en nous à tout moment, on l’a tout le temps. Pascal aussi a ce côté obscur, mais à la différence de quelqu’un qui n’est pas éduqué, il n’y reste pas. C’est aussi ça la clé : savoir réduire cet état d’oscillation où on n’arrive pas à aller de l’avant. Cet état où on peut se victimiser et se perdre dans sa recherche d’un sauveur pour se remettre sur les rails. Tous les jours, on est exposés à être dans le dark, mais il faut tenir les rênes de ses pensées !

Comment mettre davantage de foi, à la fois dans sa vie spirituelle et dans sa vie matérielle ?

“La foi, c’est retrouver le chemin de qui l’on est, de cette étoile que nous sommes et de nous ramener à notre essence même en termes d’intégrité et de magie”. Pour Pascal, nous sommes des êtres spirituels qui faisons l’expérience humaine, pas des êtres humains qui faisons l’expérience spirituelle de temps en temps.

Pascal a une immense foi en la vie. Il nous raconte qu’avoir développé sa confiance en lui-même l’a mené à être en lien avec la vie. Quelqu’un qui n’a pas confiance en lui ne peut pas avoir confiance en les autres. Quelqu’un qui ne s’aime pas lui-même a des difficultés à aimer autrui de manière sincère.

Pour lui, il faut continuer de dépasser ses peurs et de continuer d’être en équilibre entre cette vie subtile et cette vie matérielle. “Elle est chouette la vie matérielle ! Ce n’est pas pour autant que l’on doit faire vœu de chasteté ou de pauvreté… Au contraire !” Plus on répond à nos rêves et à nos désirs, plus on développe sa foi en soi et en la vie. Ce sont les résultats qui développent notre croyance, notre conscience et notre confiance.

C’est ici le paradis. C’est ici qu’il faut se libérer de nos corps de souffrance, de nos fardeaux et de nos croyances qui nous empêchent de rayonner le plus souvent possible.

En quoi l’étude de l’anthropologie peut-elle nous permettre de mieux appréhender l’avenir ?

Pour Pascal, étudier l’anthropologie de l’humain est nécessaire parce qu’en sachant le passé, on peut savoir le futur. Il nous parle du livre Le Choix Atlante qui évoque le fait que les civilisations anciennes ont déjà vécu ce qu’on vit aujourd’hui.

Mais, finalement, pour lui, il s’agit plutôt d’aller chercher à se connaître soi-même et à se construire ses propres opinions. Comment faire ? D’abord en croisant les informations qu’on reçoit. “Chacun est un quêteur, chacun doit être un chercheur !” Il nous invite à ne pas croire tout ce qu’il dit sur parole, mais d’aller vérifier, d’aller compléter ces informations.

Pascal aborde aussi le sujet de la compassion par rapport à la souffrance universelle. Pour lui, il ne peut pas y avoir de bonheur sans malheur. Il ne peut pas y avoir de paix, s’il n’y a pas de guerre. Il y en a d’ailleurs toujours eu, mais avec la facilité d’informations aujourd’hui, cela nous donne la possibilité de voir leurs résultats tous les jours. Mais pourquoi regarder la guerre quand on peut aussi, tous les jours, regarder des images de paradis ? “Tu peux tous les jours regarder des gens en train de mourir, mais tu peux aussi tous les jours regarder des gens qui sont en train de poser une graine, en train de planter un arbre, c’est-à-dire que ça fait partie de la dualité de la matière : les morts et les vivants…”

Quelle est l’expérience de Pascal avec la prise de psylocibine ?

Pascal s’intéresse à la psilocybine depuis maintenant six mois. Il sent qu’il est en train de faire un autre saut en termes de sciences métaphysiques, de mysticisme et surtout de nouvelles dimensions quantiques. Il nous raconte son passé de sportif de haut niveau et ses croyances sur les substances psychédéliques comme quelque chose de négatif. Sa rigueur sportive l’empêchait de s’ouvrir à un tel chemin. C’est après avoir vu le documentaire Fantastic Fungi et lu des livres sur le sujet que ses idées ont changé.

Je ne peux pas m’empêcher de trouver un parallèle entre nous, moi qui aie été aussi dans cette rigueur sportive et dans une ignorance qui me faisait rejeter et juger ces domaines-là. Désormais je développe une curiosité pour les états modifiés de conscience et, pour ma part, c’est le livre DMT – La Molécule De L’Esprit de Rick Strassman qui m’a permis d’explorer un peu plus le sujet. Aujourd’hui, j’en apprends aussi grâce aux invités du podcast, comme Dylan Rousselet sur le microdosing et la glande pinéale, Anthony Fricker et les mushrooms en Amérique latine, Marie Calte sur comment ces outils peuvent booster la créativité ou encore Victoria Pollastri sur les liens entre les psychotrope et la médecine alternative.

Ces états d’ignorance dans lesquels on s’enferme sont très communs. Pour cette raison, il y a de l’acceptation à avoir envers les personnes qui sont enfermées. Ce sont des êtres humains qui, par ignorance de qui elles sont, prennent des décisions qui ne sont pas serviables pour eux et surtout pas pour les autres. Mais il faut se rappeler qu’elles font ce qu’elles peuvent. Quant à nous, il faut prendre conscience qu’on ne sait qu’on ne sait pas.

En quoi la qualité des questions que l’on se pose déterminent-elles la qualité de notre vie ?

Je demande à Pascal si une réforme de la préparation des sportives de haut niveau ne pourrait pas passer par ces outils mentaux, spirituels ou via les plantes. Pascal ne veut pas encourager les gens à le faire mais dans son expérience, il n’a jamais connu une forme aussi bonne.

Finalement, il résume les choses ainsi: “Quand on se pose la question “Si je fais ça, est-ce que c’est bon pour moi et est-ce que c’est bon pour les autres ?”, si la réponse est “Oui” pour les deux cas, alors, il faut le faire !”

Si pour Pascal, de telles questions permettent de s’orienter vers une voie à emprunter, on peut utiliser ce système de questions pour d’autres choses. David Nicolas, par exemple, insiste sur l’importance de se poser les bonnes questions pour mieux se connaître soi et son système de valeurs.

Comment les émotions se cristallisent-elles et comment cela se traduit-il sur le corps ?

Je reviens sur un sujet que Pascal a brièvement abordé, à propos du fait d’évacuer sa charge émotionnelle négative. Cela m’a fait penser à un ami qui s’est mis à pleurer au cours d’un massage. Cela laisse penser que le corps stocke des mémoires émotionnelles dans le corps qu’un massage peut éventuellement libérer.

Pour Pascal, le corps est une cartographie, et nos émotions se cristallisent effectivement dans certaines régions de notre corps. Pascal nous raconte ses poussées d’eczéma plus jeune qui étaient d’origine nerveuse et qui ont disparu dès qu’il a commencé la boxe – qui lui a permis d’évacuer ces tensions.

“Nous sommes un centre d’énergies toujours en interaction avec notre environnement.”

Nos traumas marquent notre ADN, nos cellules, comme des cicatrices. Nous reproduisons aussi ce qui nous entoure, jusqu’aux schémas de nos parents. Si on ne fait pas un travail sur soi, on ne peut reproduire que les mêmes schémas et les réactions émotionnelles. D’où l’importance de faire un travail personnel : de mettre en conscience le moi inconscient et de mettre en conscience le soi que l’on veut devenir. Cela demande de faire de la place, d’assumer qu’il y a des choses qui vont partir de notre vie, qu’il y a des choses que l’on va faire alors qu’on ne les faisait pas avant et qu’il y a des choses que l’on ne fera plus alors qu’on les faisait avant.

Tout cela passe par le corps et par l’action. Le corps, c’est la frontière entre le monde subtil et la matière. On en revient à ce vieil adage : Connais-toi toi-même et tu connaîtras le reste.

Pascal nous décrit plus en détails son concept : Boxing Paradise.

Il aborde les origines de sa collaboration avec Fabio Pinca. Boxing Paradise est une association qui associe la pratique du sport et des ateliers-conférences de préparation mentale.

Ces ateliers, qui ont lieu le soir, ont une place importante dans la pratique. Pour Pascal, quand le corps est vidé de toutes tensions, et c’est pour cela que la plupart des gens font du sport, il peut laisser la place aux sentiments d’amour, de gratitude, de joie, d’enthousiasme et de fierté.

Cela permet d’aller chercher toutes les pépites du passé pour les installer dans le moment présent, de créer un nouvel ancrage, de créer de nouveaux repères pour connecter les personnes vers la vision de ce qu’elles souhaitent manifester !

Qu’est-ce que la véritable réussite ? Un titre de Champion du Monde permet-il d’accéder à la réussite ?

Nous enchaînons en soulignant la place centrale de la gratitude dans nos vies. “Chaque jour peut être le dernier” nous rappelle Pascal. Pour lui, il faut faire des choses en lien avec sa mission de vie pour se sentir réussir.

Mais penser ainsi est un long cheminement. Quand il était en compétition, Pascal croyait que la réussite, c’était quand il était à la télé, qu’il était sous les feux des projecteurs ou quand on parlait de lui dans les magazines. Mais, ce n’est pas ça la réussite. La vraie réussite, c’est quand nous sommes bien avec nous-même ! “La véritable réussite, c’est le bien-être !”

Les meilleurs dans le sport sont ceux qui visent le bien-être. Au lieu d’aller chercher le meilleur entraîneur, la meilleure chaussure, etc, au lieu d’aller chercher la matière, il faut aller chercher à devenir un être serviable, un être bon, un être optimiste.

Bref, aller pratiquer quelque chose qui nous met en joie. Mais parfois, on s’en empêche… à cause du regard des autres ? Pour Pascal, il faut s’en affranchir pour ne pas vivre enfermé. La liberté consiste à comprendre que de toute façon, nous serons toujours l’idiot de quelqu’un et toujours intelligent de quelqu’un… Nous serons toujours dans cet état d’équilibre.

Qu’est-ce que l’enthousiasme ?

L’enthousiasme en grec veut dire “avoir Dieu en soi”. Et Dieu en soi, si on le transporte, veut dire “avoir la vie en soi’ ! Et la vie en soi veut dire ‘avoir confiance en soi’.

Pour Pascal, ce qui est important, c’est de rester dans la joie et dans l’enthousiasme. Automatiquement, nos émotions vont influencer notre système nerveux qui crée l’imagerie, notre créativité et notre vision. Tout cela influence le mouvement, nos actions et va attirer les bonnes personnes… C’est l’énergie vibratoire : selon quelle énergie on vit dans le corps, on ne va pas attirer les mêmes personnes !

C’est aussi avec Staiv Gentis que nous parlions d’enthousiasme. Selon lui, l’épanouissement corporel n’est pas nécessairement sportif.” Au contraire, garder le cœur ouvert peut être suffisant pour vivre une vie riche et épanouie.

De quelle manière comprendre le principe de la loi de l’attraction ?

Pour Pascal, c’est l’association des pensées et des émotions qui crée notre personnalité. La loi de l’attraction induit que c’est nous-mêmes qui attirons les choses, dans le sens où ça démarre d’un travail personnel. Nous pouvons absolument vouloir gagner au loto, si la peur de ne pas y arriver se cache au fond de notre coeur, rien ne se passera.

La peur ne se connecte pas au futur. On sait que ce sont la joie et l’enthousiasme, deux énergies vibratoires, qui se connectent aux champs énergétiques du futur. C’est-à-dire que tout ce que nous désirons existe déjà sous une forme énergétique et que pour s’y connecter, il faut vivre la même ondulation vibratoire.

Un exercice de base pour s’entraîner est d’aller chercher dans le passé un souvenir qui génère de la fierté pour le réactiver dans le présent et le diriger vers le futur. La loi de l’attraction fonctionne avec une imagerie associée avec l’émotion et non pas qu’avec l’imagerie mentale. C’est l’association quantitative et qualitative des pensées et des émotions qui nous permet d’accéder à cette personne que nous souhaitons être ! C’est pourquoi il est important de s’entretenir, d’entretenir son corps, ses pensées et ses émotions.

Où s’arrête notre responsabilité vis-à-vis d’autrui ?

Je mentionne les personnes qui n’arrivent pas à reconnaître leurs propres émotions, les personnes bloquées, qui n’ont pas les mots pour se décrire émotionnellement. Je me demande comment aider à faire ce travail de reconnexion.

Pour Pascal, il faut déjà qu’il y ait une demande de la part de la personne. C’est à partir de là qu’elle peut être aidée par quelqu’un qui saura s’y prendre correctement pour le faire.

Car on ne peut pas sauver tout le monde. Ce qu’on peut faire en revanche, c’est de continuer à les aimer inconditionnellement, sans attendre d’eux qu’ils soient comme nous voudrions qu’ils soient. “On peut faire du bien aux autres, on peut leur faire plaisir, mais on ne peut pas les rendre heureux.” C’est là où l’on garde son intégrité, là où l’on aime l’autre dans l’instant présent, où on l’aime même dans sa tristesse ou dans sa négativité.

Mais nous avons une responsabilité envers nous-mêmes. Nous ne sommes pas obligés de côtoyer la personne. Il faut faire le choix de comprendre que même si l’on aime le lien familial ou le lien amical, si on ne partage pas le même système de valeur en termes de philosophie, nous ne sommes pas obligés de nous voir parce que cela crée du conflit aussi avec soi-même.

Épigénétique – L’importance de comprendre le lien entre sa personnalité et son environnement.

Nous allons plus loin sur les relations. Je me demande comment on arrive à rencontrer les perles de sa tribu, les personnes avec qui on connecte réellement. Pour Pascal, on rencontre les gens en fonction de son épigénétique, et l’épigénétique évolue en fonction de son évolution de conscience.

On va attirer forcément de l’inconnu et surtout quelque chose en lien avec notre énergie vibratoire. C’est pour cela que les gens joyeux attirent des gens joyeux, que les gens tristes attirent des gens tristes, que des gens perdus attirent des gens perdus ou que des gens méchants attirent des gens méchants. Et quand on attire nos contraires, là se met en place une mission d’aller chercher cet opposé chez l’autre. “Nous sommes en chemin vers des personnes qui vont interagir avec notre évolution !”

C’est important de comprendre que notre environnement est le reflet de notre personnalité, de ce que nous avons à travailler à l’intérieur de nous-mêmes. Pascal mentionne l’important travail de réappropriation de son propre passé. Dès lors que l’on a pardonné, accepté et appris à aimer son passé, à ce moment-là, l’engagement du futur est plus facile. “La thérapie s’arrête quand tu as appris à pardonner, à accepter et aimer ton passé.”

Dans une approche un peu plus terre-à-terre, et pourtant assez similaire, David Nicolas nous partageait que, pour lui, l’important était d’aller choisir intentionnellement son environnement. Pour lui, se créer sa tribu, c’est aller sortir de sa zone de confort en diversifiant exprès son entourage et en changeant ses habitudes.

En quoi la posture de bien-être permet-elle d’accélérer le processus de manifestation ?

Dans l’épigénétique, quelle est la part de potentiel et la part de conditionnement ? Avons-nous un réel libre arbitre ?

Pour Pascal, ce qui compte, ce n’est pas ce qu’il nous arrive, c’est ce que l’on en fait. Dès lors que l’on continue de conserver cet optimisme et cette joie, on va alors prendre des raccourcis pour aller vers notre destinée. Car le libre arbitre, c’est se diriger vers notre évolution. Nous sommes programmés pour évoluer.

Nous sommes programmés pour évoluer et pour partager. Soit nous le faisons dans la souffrance, soit nous le faisons dans le moment présent avec les émotions que nous choisissons de ressentir : la gratitude, la fierté, la tranquillité.

Pascal donne une piste intéressante pour se connecter à son calme : mettre de la conscience sur un évènement qui nous arrive sans en faire une généralité. Par exemple, ne pas tomber dans le piège du “je vais passer une mauvaise journée” si une contrariété nous frappe dès le matin. Le cerveau préfère se lamenter au lieu de s’aimer : après plusieurs catastrophes, il va avoir tendance à croire que c’est notre faute.

En faisant les choses avec de l’amour et de la bienveillance, on va aller beaucoup plus vite, parce que c’est dans le bien-être que l’on accélère le processus de manifestation.

Quelle est la différence entre la maîtrise et le contrôle ?

Il y a une grande différence entre le contrôle et la maîtrise. Nous devons maîtriser qui nous sommes, c’est-à-dire que nous devons maîtriser nos émotions et nos pensées. C’est un travail d’entretien à faire tous les jours. Pourtant, ce n’est pas nous qui contrôlons.

Pascal poursuit en nous parlant des compétitions passées où il découvrait le plaisir de dominer l’autre. Mais il est passé à autre chose depuis. Aujourd’hui, il croit davantage à la coopération qu’à la compétition : il y a plus d’avantages à être gagnant/gagnant qu’au fait de dominer l’autre.

Y a-t-il encore un intérêt philosophique à la compétition alors ? Pour Pascal, il faut peut-être passer par là pour finir par comprendre certaines choses. Il faut du temps pour savoir ce que l’on veut. Il faut faire de sa vie son œuvre et suivre son enthousiasme. “Quand il y a de la joie, c’est la voie… Et, tu peux lire à l’envers : Quand c’est la voie, c’est la joie !”

J’abordais cette thématique de la compétition, mais cette fois entre enfants, avec Jérémy Coron. Pour lui, se mesurer aux autres est une chance. Mais comme Pascal, si la compétition crée une émulation collective, elle doit aller de pair avec la coopération qui permet à un groupe de s’élever ensemble sans laisser personne derrière.

En quoi la frénésie de voyages peut-elle être illusoire dans sa quête ?

Je mentionne le Japon et demande à Pascal s’il aimerait y aller. Et s’il dit “oui” naturellement, il sent qu’une autre réponse est donnée par son corps. Il nous explique que jusqu’ici, il a fait une soixantaine de voyages. Et alors qu’avant, il voyageait pour essayer de se trouver ou parce qu’il croyait que c’était mieux ailleurs, désormais qu’il ne voyage qu’avec une intention précise. Et s’il aime toujours partir, il n’a plus cette passion pour le voyage.

“Aujourd’hui, dans ma carcasse, je me sens bien !” Il parle de sa perception sur son environnement direct, sur les abeilles qui volent autour des lavandes, et des plaisirs pour les petites choses. “J’apprends encore à me satisfaire de ce que j’ai déjà…”

Quelle est la mission de vie de Pascal ?

Dans le sens de sa mission de vie, Pascal est un guide. Il aide les personnes à se diriger vers un chemin spirituel. Ca passe par le biais du sport, c’est donc pour cela qu’il s’est réincarné dans le corps d’un sportif. Mais il souhaite aussi ramener les gens vers leur authenticité par le biais de leur intelligence intuitive.

Il a suivi les formations sur l’intuition d’Alexis Champion, qu’il a connu en faisant des recherches sur la technique du remote viewing, qui permet de capter des informations par le biais de l’intuition.

Civilisations anciennes, Ufologie & Symboles – Quels ponts peut-on dresser ?

Pascal a grandi en regardant les frères Bogdanoff ou bien Jean-Pierre Petit et s’est donc très vite intéressé aux concepts de l’univers et à l’ufologie. Pour lui, penser qu’on puisse être seuls dans l’univers est impossible. Tout cela l’a aussi mené à rechercher finalement d’où est-ce qu’on vient et à aller du côté des civilisations anciennes. Aller voir des vestiges d’un passé très lointain nous rapproche de nous-mêmes. Avoir de tels intérêts est positif tant que cela génère de l’enthousiasme et de la curiosité.

Il nous parle d’un symbole qu’il adore : la lumière. On la retrouve, avec l’étoile, dans les textes de toutes les religions. Et quand quelqu’un est enthousiaste, il est juste le symbole de l’étoile, c’est-à-dire qu’il brille. Quelqu’un qui brille attire les gens vers lui parce qu’il éclaire. De la même manière, quand les navigateurs ont exploré les océans, leurs repères, c’était les étoiles. Ce sont les mêmes symboliques : quelqu’un qui est enthousiaste, c’est l’étoile, c’est le repère, c’est ce qu’on veut devenir.

Mon intérêt à moi pour dresser des ponts nous pousse à repenser nos conceptions du monde. Les liens entre les civilisations peuvent nous amener à aller au-delà de l’univers, d’aller du côté des univers parallèles ou non, d’un état de conscience quantique et commun ou non…

Ces questionnements qui mêlent la science et le mysticisme me passionnent. J’ai eu l’occasion d’avoir des conversations très cosmiques sur les sujets du multiverse et des extraterrestres avec Staiv Gentis ou même de la théorie de la simulation avec Stephane Rodrigues. Nous émettons des hypothèses pour le plaisir de se questionner et d’ouvrir nos esprits à d’autres possibilités.

Pascal nous recommande quelques ouvrages en lien avec les civilisations anciennes.

Le livre recommandé par Pascal Lafleur

Retrouve tous les livres recommandées par les invités du Podcast dans la BIBLIOTHÈQUE des Mouvers

“Prendre conscience très tôt des résistances qui nous empêchent de devenir nous-mêmes, pour pouvoir s’en libérer !”
~ Pascal Lafleur ~

La Routine Matinale Parfaite de Pascal Lafleur
  • Me lever tôt.
  • Aller dans mon potager, les pieds nus dans la terre.
  • Me réveiller par un bain de soleil.
  • Remercier pour ce que j’ai.
  • Boire mon jus de citron.
  • Planifier ma journée.
  • Mettre mes dons et mon talent au service des autres.

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