MOUVERS #148 – Critique de la Santé Alternative, Dérive Naturelle, et Relations Para-sociales. Combien de temps vas-tu encore attendre avant d’exiger le meilleur de toi-même ? avec Pierre Dufraisse (Centre de l’Hormèse)

Nouvelle conversation CAUSTIQUE avec mon frère, Pierre Dufraisse, du Centre de l’Hormèse : épisode de la Zone Rouge, c’est-à-dire changements de paradigmes garanties. Un de mes épisodes préférées qui représente parfaitement ce haut niveau d’exigence que j’incarne et souhaite infuser dans MOUVERS.

Publié le 22 Décembre 2023

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Chapitres

00:00 Introduction
03:21 Sponsors
07:18 Quel nouveau cap Slim a-t-il envie de prendre pour le podcast ?
14:58 Est-ce que la contrainte du débat d’idées nous cloisonne dans une vision binaire qui empêche les échanges profonds ?
25:56 L’énergie masculine et la capacité à mettre des barrières
29:05 Selon son environnement, peut-on développer une forme de pensée sans aucun jugement ?
33:23 Quelle est la critique de Pierre du monde alternatif ?
39:32 Pourquoi est-il important d’incarner ce qu’on dit ?
46:12 Comment bien transmettre ? Qu’est-ce qui fait un vrai maître ?
50:56 Un potentiel danger des plateformes : le fanboyisme
01:00:10 Est-ce que cette multitude d’opinions et de possibilités sur n’importe quel domaine nous enlève notre capacité à débattre ?
01:07:36 Que pense Pierre de tout justifier par la science dans l’entraînement physique (le science based training) ?
01:19:27 Pourquoi faut-il arrêter de répéter sans réfléchir les contenus qu’on consomme sur internet ?
01:28:53 Est-ce que Pierre a déjà voulu arrêter son contenu Youtube ?
01:34:38 Quelle est la place du haut de gamme dans la création de contenus/de formations?
01:50:07 L’importance d’aller vers sa passion
01:51:53 Quel est le danger d’écouter les conseils sur internet sans prendre en compte la temporalité de leurs discours ?
02:00:01 Avec son avis contre les protocoles, quelle est l’approche de Pierre avec son école ?
02:02:50 Passage aux questions
02:03:38 Le livre recommandé de Pierre et critique du monde de la productivité
02:14:03 Le message à l’humanité de Pierre
02:17:26 L’objet de moins de 100€ qui a amélioré la vie de Pierre
02:27:31 La routine matinale parfaite de Pierre
02:36:31 Le lieu et l’époque que Pierre aimerait visiter
02:40:50 Ce que Pierre et Slim avaient noté pour le podcast
02:44:00 Les dernières paroles de Pierre

L'invité : Pierre Dufraisse

MOUVERS #22 Pierre Dufraisse Vérisme Tv Hormèse Portrait - Nomadslim Movement Acacemy

En cours de rédaction…

Notes, Liens, et Resources dans cet épisode

Quel nouveau cap Slim a-t-il envie de prendre pour le podcast ?

Il s’agit du premier épisode que je prépare, car j’ai envie d’orienter le podcast vers une nouvelle série, où je réinvite des gens auxquels je pose des questions précises sur lesquelles on va raisonner et qu’on va décortiquer.

Cela fait penser à Pierre à la théorie de la dérive naturelle, de Humberto Maturana et de Francisco Varela. “Dérivons naturellement dans nos propos, entrechoquons nos opinions pour voir ce qui en émerge, partons à l’aventure !”

Les êtres humains gagnent en complexité quand ils sont ensemble et s’élèvent ensemble. C’est vers cette direction que j’ai envie d’orienter mon contenu. Le podcast ne me ressemble pas tant que ça quand je regarde en arrière. Il est temps de faire un coup de volant violent pour aller dans une autre direction !

Tu es prêt à me suivre, mon mouver ?

Est-ce que la contrainte du débat d’idées nous cloisonne dans une vision binaire qui empêche les échanges profonds ?

Pierre nous parle de l’origine de la vision binaire qui prend essence dans la pensée pasteurienne, alors confrontée à celle d’Antoine Béchamp :

“Nous sommes un intérieur qui est dénué de toute bactérie et tout pathogène et l’extérieur est le danger. La base de l’immunologie est donc la distinction entre le soi et le non soi.”

Ce dualisme vient donc de cette lutte, cette opposition entre soi et l’autre.

Il enchaîne sur notre échange avec ce bon Nicolas de Paoli, à propos du fait d’être intransigeant sur les valeurs, mais souhaite apporter une nuance : attention aux jugements !

Il cite alors l’ouvrage de Paul Feyerabend, Contre la Méthode, qui stipule que tout est important dans la création d’un nouveau savoir : l’ombre est nécessaire pour voir la lumière. Tout le monde est passé par une période d’ombre, aucune acquisition de connaissances dans l’Histoire ne s’est faite sans bâtons dans les roues, et sans recevoir des tensions inverses.

Les débats sont évités car on pense que si l’autre a une opinion différente de la nôtre, c’est qu’il est contre nous. Et pourtant, le différent nous construit aussi ! Il y a des choses à apprendre chez tout le monde.

Il n’y a pas un état de l’homme qui ne soit pas naturel : ne le jugeons pas. Observons, tirons-en les bonnes leçons, mettons des barrières s’il le faut, mais ne nous fermons pas aux débats parce qu’une personne est comme ci ou comme ça.

Selon son environnement, peut-on développer une forme de pensée sans aucun jugement ?

Un regard est forcément subjectif, mais il y a toujours une zone d’ombre.

S’il suffisait d’être raisonnable, alors tout dépendrait du choix que l’on fait pour nous et notre bien-être.

Mais ce n’est pas le problème de savoir : tout le monde sait qu’il faut bien manger et bouger.

Or l’homme n’est pas raisonnable : ses choix sont un méli-mélo de tous les a priori culturels qu’il a. Il faut prendre les gens là où ils sont, utiliser les bons outils physiologiques et psychologiques pour les comprendre… on est tous différent devant le changement du masque social. On a pas tous la capacité à changer d’état avec facilité.

Il faut être en recherche d’une corrélation corps-esprit et saisir ses mécanismes de l’esprit. Cela se fait dans un long travail d’introspection, où on cherche à créer de l’espace et du temps pour changer.

Quelle est la critique de Pierre du monde alternatif ?

L’attention et le temps sont deux facteurs clés pour prendre conscience des choses et évoluer. Or, tout est saturé à cause des stimuli que l’on retrouve partout. Et si la capacité de prise de décision est saturée, la possibilité de changer est bloquée.

“Savoir, c’est facile. Comprendre, c’est difficile.”

L’une des critiques de Pierre sur le monde alternatif, c’est qu’il s’arrête souvent au fait de savoir. Les gens pensent que la vie a à être facile, et que les choses qui viennent de l’intuition sont forcément vraies.

Le problème, c’est que ça incite à la paresse et ça encourage à ne pas comprendre.

Beaucoup parlent aussi de physique quantique sans savoir réellement ce qu’ils disent; Il est primordial d’utiliser seulement des mots qu’on maîtrise, en allant chercher les définitions et en allant comprendre le sens des choses que l’on dit et utilise. Ne pas le faire, c’est empêcher la collaboration et notre capacité à nous mettre en lien.

C’est avec Alain Couturier que nous appuyons aussi sur la nécessité de préciser notre terminologie, que ce soit dans nos enseignements ou dans notre vie quotidienne, pour favoriser la compréhension mutuelle de nos paroles.

“Je sais que je ne sais rien” Suivons la sagesse ancestrale au lieu de nous perdre dans l’autosuffisance de croire que nous savons déjà.

Pourquoi est-il important d’incarner ce qu’on dit ?

Cela vaut aussi pour n’importe quel créateur de contenu. Beaucoup ont l’air d’en savoir beaucoup sur leurs vidéos, mais en réalité, ils ne savent rien.

Ils sont sur Youtube à parler de mobilité, mais ils ne sont pas dans les salles. Ce sont de nouveaux savants, mais sans expérience. Et ceux qui les suivent n’ont pas de standards suffisamment élevés pour aller vérifier qu’ils sont bien les experts qu’ils prétendent être. C’est aussi le cas pour la danse. Raphaël Berkane évoque l’illusion TikTok : à travers des vidéos de quelques secondes, on nous montre des mouvements ou des pas sympas qui font croire que la personne sait ce qu’elle fait. Mais savent-ils aller au-delà ?

Nous ne pouvons qu’insister sur l’importance d’incarner ce qu’on dit et enseigne et de respecter cette valeur de l’exemplarité, un sujet dont on parle régulièrement sur le podcast, notamment avec Julien Lepage ou Jérémy Coron.

Ido Portal est encore à dire qu’il ne comprend pas le mouvement. C’est ce niveau d’expertise, toute en humilité, qu’on respecte et admire.

Comment bien transmettre ? Qu’est-ce qui fait un vrai maître ?

On a tous une influence sur les autres et il est important d’endosser cette responsabilité : Primum non nocere est une locution latine qui signifie : « en premier, ne pas nuire ». C’est le premier précepte de prudence des étudiants en médecine.

Bien transmettre, c’est aussi rester humble. “Un bon professeur, de bonnes instructions, ce sont des énigmes”. L’idée est de mettre l’autre dans une situation pour qu’il résolve un problème par lui-même. On pense à la maïeutique de Socrate, qui répondait aux questions de ses élèves par d’autres questions.

Mais sur les réseaux sociaux, on donne directement le résultat. Même chose avec Chat GPT : pour Pierre, cet outil enlève le sens de l’aventure. On donne la récompense sans l’effort. On ne goûte plus à la saveur de la vie.

Un vrai thérapeute, un vrai maître n’enseigne rien. Il ne dit pas quoi penser ou quoi faire : il rend autonome.

C’est encore avec Raphaël Berkane qu’on parle de ce qu’est un bon enseignant, par rapport à nos impressions sur un workshop que nous avons suivi tous les deux.

Un potentiel danger des plateformes : le fanboyisme

Une thématique que j’avais déjà abordé dernièrement avec Julien Lepage tant elle me questionne ! Quand on crée du contenu ou qu’on parle sur Youtube, on casse des filtres de proximité de la vie réelle : les gens pensent nous connaître. Alors ils projettent sur nous des qualités que nous n’avons pas, ils défendent notre honneur, ont confiance à notre avis, même si on se met à parler de choses qui ne sont pas notre domaine d’expertise… mais on ne se connaît pas !

Sur internet, il faut s’armer avec discernement, savoir distinguer le vrai du faux et prendre du recul.

Mettre un espace temps entre la prise d’information et la réaction.

Mais c’est le problème de l’attention : quand elle est saturée, il n’y a plus de filtres, tout rentre.

S’entraîner à faire silence en nous, c’est se permettre cet espace-temps, comprendre comment on fonctionne, nos mécanismes internes par rapport à notre pensée… alors, on peut rester au fait de nos limitations personnelles, tout en restant ouverts.

Si on est capable de rester sur Youtube toute la journée, gardons des filtres pour nous protéger !

Est-ce que cette multitude d’opinions et de possibilités sur n’importe quel domaine nous enlève notre capacité à débattre ?

Internet est un outil à double tranchant. Nous, on peut naviguer dedans, sans dommages, en catégorisant ce qui est bon ou non. Mais quelqu’un de très jeune ou quelqu’un de peu habitué va tomber dans le piège.

Il faut se rappeler que ce n’est pas la vraie vie et que ce n’est pas comment ça qu’on apprend à vivre ! Tout ce qui est sur internet, c’est du virtuel qui enlève tout le vivant qu’est l’expérimentation et le concret.

Pierre fait le lien avec la phénoménologie de Merleau-Ponty et de Husserl, qui nous fait comprendre que tout ce qui est protocolaire est à mettre à la poubelle. L’être humain projette, interprète, a des opinions et c’est l’idée qu’ils se font des choses qui vont influencer les résultats.

Pour que l’information devienne du savoir, il faut que le cerveau l’agrippe.

Pour que le savoir devienne de la connaissance, il faut l’appliquer longtemps dans son quotidien.

Pour que la connaissance devienne de la sagesse, il faut saisir le moment juste au cours duquel utiliser cette connaissance.

On reconnaît là des paroles qu’il avait déjà partagé lors de notre premier épisode ensemble !

Que pense Pierre de tout justifier par la science dans l’entraînement physique (le science based training) ?

Personnellement, je n’ai jamais étudié une étude scientifique pour mes entraînements.

Devant la joie de pratiquer, l’intention qu’on y donne, l’amour de l’acquisition de compétences, les liens sociaux créés, pour moi, la science n’a pas d’importance.

On s’entraîne parce qu’on s’entraîne !

Cela nous fait penser au concept de la Praxis comme nous l’explique Micka Illouz, cette idée de se focaliser sur l’action, sans se poser de questions et sans avoir d’attentes.

Pour Pierre, l’être humain sera toujours supérieur à ses créations. La théorie étant une création, elle peut être utile, mais pas supérieure. Le monde est plus grand que la théorie. Les études scientifiques ne peuvent pas présumer l’expérience humaine.

Car les études se basent sur le suivi de protocoles. Or, selon Benedetti, spécialiste de l’effet placebo, ce suivi dépend du contact patient-médecin : sans confiance, la plupart des patients ne prennent pas leurs traitements. Si leur pathologie s’aggrave, on considérera que le traitement n’a pas fonctionné et les études le prendront en compte.

Pierre est partisan du retour du conditionnel : ‘il se pourrait que…”

Car “en théorie, c’est la même chose, mais en pratique, c’est différent.”

Selon Charles Poliquin, les études scientifiques ont toujours un temps de retard. Les protocoles qu’il enseignait déjà dans les années 70 ont été confirmés par les scientifiques seulement dans les années 90.

Pourquoi faut-il arrêter de répéter sans réfléchir les contenus qu’on consomme sur internet ?

Pierre nous parle du chercheur et physicien Nassim Haramein : si tout le monde reposte ses posts sur la physique quantique, qui comprend réellement ce qu’il dit ?

Se contenter de partager encourage la paresse. Ça donne l’impression d’avoir fait quelque chose, alors que la connaissance n’a pas été acquise.

C’est le principe du transfert d’autorité : on se fait porte-parole pour quelque chose qu’on ne connaît pas.

Mais les créateurs de contenu ne souhaitent pas que leurs contenus soient répétés sans réflexion derrière. Pour moi, c’est même un désir que les gens aillent au-delà, qu’ils dépassent mon contenu !

Est-ce que Pierre a déjà voulu tout arrêter son contenu Youtube ?

S’il n’avait pas son école, le Centre de l’Hormèse, son entourage et ses amis, il songerait à arrêter maintenant.

L’engagement social pour le bien commun, aider les autres et même se montrer lui plaît et le nourrit. Mais aujourd’hui, il ressent une certaine paresse au niveau de la création de contenu.

Il a envie de s’exposer autrement, et surtout de revenir à du concret, comme il le fait avec l’organisation du Congrès du Potentiel Humain. Il souhaite ancrer les choses dans la matière, apprendre en physique, tisser de vrais liens.

David Nicolas nous parle de cette tendance à vouloir prendre du recul par rapport au virtuel et revenir à des valeurs de clans et de groupes à travers des espaces d’échanges réels !

Quelle est la place du haut de gamme dans la création de contenus/de formations?

Il est souvent nécessaire de sacrifier quelque chose pour parvenir à ce qu’on veut.

“T’as rien sans rien.”, dit simplement Pierre.

On peut se plaindre du prix de certaines prestations, mais il ne faut pas oublier qu’il y a un métier derrière. Le créateur de contenu a lui aussi besoin d’être payé pour le travail fourni !

Dans son contenu, très rapidement, Pierre a parlé d’hormèse et de renforcement. Pour lui, le monde alternatif peut encourager à la paresse parce que le bien être n’est pas souvent associé à l’idée de faire des efforts.

Et pourtant, sans efforts, pas de réelle récompense !

“Combien de temps vas-tu encore attendre avant d’exiger le meilleur de toi-même ?”, nous dit-il en citant Epictète.

Prendre soin de soi, c’est exiger le meilleur de soi-même. C’est donc le plus haut degré d’altruisme. Accepter la médiocrité dans sa vie, c’est le plus haut degré d’égoïsme. Ça fait écho aux paroles de Nicolas “Garder la santé, c’est aussi du respect pour les autres !”.

On rayonne auprès des gens que l’on côtoie. On les impacte positivement ou négativement par rapport à ce qu’on exige pour soi-même

Avoir une exigence, ça vaut aussi quand on va se former chez les autres : “Allez voir les meilleurs. Payez cher.”

Le haut de gamme, ce n’est pas s’adresser aux gens qui ont des thunes. C’est s’adresser aux gens qui ont beaucoup d’exigences envers eux-mêmes.

L’importance d’aller vers sa passion

Se dépasser, notamment en compétition, ne marche réellement que lorsque l’on en a réellement envie. A partir du moment où on t’oblige à faire quelque chose, c’est le calvaire.

C’est le principe de la pratique délibérée, comme j’en ai déjà parlé avec Jérémy Pigeon sur le podcast : on accepte de faire les efforts nécessaires pour réussir parce que c’est un moment de pur kiff.

Pierre nous parle de l’Ikigai, un concept japonais qui se réfère à ce qui donne un sens à sa vie. L’ikigai invite à trouver sa passion en premier. Car c’est en allant en profondeur dans sa passion, quitte à en être obsédé, qu’on va très loin.

Pour en savoir plus sur l’Ikigai, Flora Wyss aborde le sujet quand elle parle d’allier son travail avec sa mission de vie pour se sentir épanouie.

Dans la même thématique, David Tan, lui, soulève une question pertinente pour ceux qui cherchent à reprendre en main leur santé et leur liberté de mouvement : qu’est-ce qu’on veut faire de notre santé, de notre vitalité, de notre agilité ? Être en bonne santé pour être en bonne santé, ça ne marche pas.” Pour lui, trouver sa raison d’être, son Ikigai, permet de compléter cette démarche de longévité et de bonne santé en apportant quelque chose de positif pour soi et au monde !

Quel est le danger d’écouter les conseils sur internet sans prendre en compte la temporalité de leurs discours ?

Quand on écoute des conseils, nous conseillons de toujours se demander “Est-ce que ces conseils sont valables pour moi ?”

C’est aussi un sujet que nous avions abordé avec Julien : “un homme de 20 ans n’aura pas les mêmes capacités physiques qu’un homme de 40 ans”.

On ne connaît pas le contexte de la personne, son background, son âge ou son temps disponible. Est-ce que cette personne appliquait les conseils qu’elle prodigue à l’époque où elle en était au même point que ses auditeurs ?

Ce simple fait montre l’importance de ne pas copier aveuglément les protocoles qu’on nous propose, mais plutôt d’adapter ces outils à soi. Car quand on copie un protocole, on ne s’élève pas, on ne devient pas autonome.

“La recherche de linéarité, c’est la mort, c‘est la non vie”.

Pour Pierre, on est antifragile par la volatilité : c’est-à-dire quand on ne s’enferme pas dans une habitude, une routine, des répétitions qu’on n’adapte pas à sa propre vie.

Avec son avis contre les protocoles, quelle est l’approche de Pierre avec son école ?

“On ne peut pas faire l’économie de la connaissance”.

Certes, ce que l’on sait du monde est peu, mais on doit savoir ce “peu”.

Pour être autonome, Pierre recommande de:

  • Maîtriser les mots que l’on prononce et les concepts qu’on utilise.
  • Passer au prisme de la pensée critique tout ce qu’on reçoit comme informations
  • Aller dans l’inconfort d’apprendre quelque chose de difficile, même si c’est long et que ça prend 18 mois, car par la connaissance, on finit par davantage se connaître soi-même.

Le livre recommandé par Pierre Dufraisse

Retrouve tous les livres recommandées par les invités du Podcast dans la BIBLIOTHÈQUE des Mouvers

“Doutez de vous sauf de vos efforts.”

~ Pierre Dufraisse ~

La Routine Matinale Parfaite de Pierre Dufraisse
  • Je ne sais pas ce que je vais faire mais je veux kiffer
  • Je m’instruis : lire un livre technique pour avoir des moments Eurêka
  • Je gère la boîte mail et les activités sur ordinateur
  • J’ai une pratique physique intense
  • L’après-midi, changer d’environnement
Un objet de moins de 100€ que Pierre Dufraisse s'est procuré récemment pour améliorer sa vie
  • Les stylos quatre couleurs
  • Les coton-tige en guise d’estompe pour le dessin
Si Pierre Dufraisse pouvait se téléporter dans un pays ou dans un lieu, ce serait...
  • Avant l’incendie de la bibliothèque d’Alexandrie, pour aller la fouiller, voir les vieilles structures en bois qui ont disparu.

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