MOUVERS #102 – Théorie de la Simulation, Être un Généraliste, et Acceptation Résolue de la Mort. Sommes-nous, tous, censés nous élever ? avec Stephane Rodrigues

Première conversation cosmique de l’année 2023, avec Stephane Rodrigues, un frère de lumière bien bien “connectus” comme j’aime, avec lequel on remet en question la définition populaire de la conscience, on joue avec les notions de jeunes âmes, de réincarnations, on se demande si on doit nécessairement élever la conscience collective, s’il y a un bien et un mal, et on redescend sur Terre pour parler du pouvoir de la discipline, comment créer des relations d’amitié et d’amour saines, la notion d’héritage, de parentalité, de longévité… Accroche-toi bien car on DÉCOLLE dans le cosmos.

Publié le 12 Janvier 2023

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Chapitres

00:00 Introduction
06:36 Sponsors
08:37 Stephane Rodrigues planifie-t-il sa vie ?
12:50 Devrait-on organiser plus de cercles de parole masculins ?
15:50 L’élévation de la conscience est-elle accessible à tout le monde ?
31:08 Existe-t-il une destinée ? Comment être en paix avec ce qui nous arrive ?
35:16 Qu’est-ce que la théorie de la simulation ? Conscience avancée et Intelligence artificielle
46:16 Le plus grand sujet de l’Homme : l’Acceptation de ce qui nous arrive et de notre propre mort.
52:56 Que représente le tatouage pour Stephane Rodrigues ?
59:55 Y a-t-il une déconstruction du Beau aujourd’hui ?
01:03:55 Transmettre à son enfant : quelle est l’approche de Stephane Rodrigues ?
01:12:50 Doit-on tout optimiser dans nos vies ?
01:22:15 Peut-on vivre une vie sans un minimum de discipline ?
01:31:43 Comment Stephane Rodrigues voit-il la vie ? Accepter les choses, jouer au jeu de la vie et être aligné avec soi.
01:49:32 Quels animaux Stephane Rodrigues associe-t-il avec lui-même ?
01:58:18 Fin de l’échange, passage aux questions
01:58:51 Le livre recommandé de Stephane Rodrigues
02:02:16 Comment allier sa vie de couple et son travail sur soi pour élever sa conscience ?
02:05:00 L’objet de moins de 100€ qui a changé la vie de Stephane Rodrigues
02:08:25 Le message à l’humanité de Stephane Rodrigues
02:09:41 La routine matinale parfaite de Stephane Rodrigues
02:11:05 Le lieu et l’époque que Stephane Rodrigues aimerait visiter
02:13:16 L’ivresse de vivre pleinement et le plus intensément possible
02:16:59 Conversation à trois avec Staiv Gentis: la beauté de trouver des personnes avec qui on est profondément connecté.
02:29:46 Conclusion

L'invité : Stephane Rodrigues

MOUVERS Podcast avec Stephane Ridrigues Portrait | MOUVERS

Première conversation COSMIQUE de l’année 2023 avec un frère de lumière, l’excellent Stephane Rodrigues, qui nous amène dès le début d’année dans la Zone Rouge avec un épisode plein de remise en question, de sagesse, et de changements de PARADIGME autour de la conscience.

Le monde du développement personnel et de l’élévation de conscience est aujourd’hui très démocratisé, presque pollué par des approches parfois DOGMATIQUES, qui nous enferment dans une vision LINÉAIRE de la croissance personnelle.

Stephane nous partage sa vision humble et honnête autour de ses réflexions internes autour de cette thématique. Il n’hésite pas à mélanger les énergies, les courants de pensées, les philosophies, et surtout, il le fait sans PEUR, ni jugement.

J’adore son discours rafraichissant qui propose une vision nouvelle de la Conscience Collective comme une ILLUSION. Il pense en effet qu’il y a la place pour les niveaux bas de conscience, qu’il n’y a pas un seul chemin de l’élévation et que, tout le monde n’est peut-être pas fait pour emprunter ce chemin.

Après une vie de nomade, d’artiste martial, de mannequin, et une vie de jeune papa, Stephane nous ouvre également son UNIVERS autour de la pratique physique, la longévité, les civilisations anciennes, l’Ufologie, un amour du BEAU complètement décomplexé,

Et on explore ensemble l’aspect souvent oublié du Dev Perso qu’est l’importance de créer du lien social, comment attirer à soi et développer des relations d’amitié et d’amour DENSES, comment créer sa TRIBU de gens avec lesquels on vibre aux mêmes fréquences.

Quelle joie de démarrer l’année avec Stephane qui est rejoint en fin d’épisode par le bon Staiv Gentis (EP. 1 et EP. 93) pour un moment de partage unique, bien “connectus” comme on dit et avec beaucoup d’Amour et d’HUMOUR.

Déjà hâte de retrouver Stephane pour d’autres épisodes, tout en mâchoire 😅

Très bonne écoute les mouvers !

Notes, Liens, et Resources dans cet épisode

Stephane Rodrigues planifie-t-il sa vie ?

Pour démarrer la conversation, Stéphane nous révèle son mantra : « Go with the flow » pour souligner l’importance de rester dans le présent tout en étant ouvert à ce qui peut lui arriver.

Selon lui, avoir une idée de ce qu’on souhaite dans le futur est une bonne chose. Mais il souligne le danger d’avoir un objectif trop précis car cela nous pousserait à nous fermer aux itinéraires alternatifs qui pourraient apparaître dans nos vies.

Devrait-on organiser plus de cercles de parole masculins ?

Le besoin de partage est inhérent à l’être humain. Des cercles de parole nous permettent d’extérioriser, de pouvoir nous lâcher en enlevant nos masques sociétaux au sein d’un espace dédié, et de partir en profondeur dans l’analyse de différentes perceptions de la vie.

C’est idéal pour quelqu’un de connecté qui n’a pas encore eu la chance de créer son propre réseau où il peut être profondément lui-même.

L’élévation de la conscience est-elle accessible à tout le monde ?

En correspondance avec les propos de Staiv Gentis sur l’équité entre le Bien et le Mal sur Terre, Stéphane part du principe que si l’on a effectivement tous un rôle à jouer, certaines personnes vont se pencher vers la lumière et d’autres vers l’ombre. Ces dernières, des consciences plus “basses” ou des “âmes plus jeunes”, ne sont pas venues sur Terre pour s’élever mais sont pourtant essentielles à l’équilibre entre l’ombre et la lumière. Car tout le monde a son utilité dans la nature, même les nuisibles, et le combat pour la lumière ne doit pas empiéter sur l’existence de l’ombre.

“Partager c’est bien, mais seulement à ceux qui veulent l’entendre”.

Mais doit-on se sentir responsable de changer les choses dans un monde où l’ombre donne l’impression de prendre le pas sur la lumière ?

Pour Stéphane, le partage et le changement doivent se sentir et non se forcer. Celui qui aura cette “étincelle de démarrage” en lui pourra entendre l’enseignement pour s’élever et pourra établir un changement profond dans sa vie. Mais tout le monde ne la possède pas.

C’est ici que nous abordons le fait que s’être s’affranchir des conditionnements de vie transmis par nos parents pour prendre un itinéraire de vie différent des leurs n’a jamais été une “marque de courage”, mais plutôt quelque chose de naturel. Et cette inclinaison à changer de vie s’épanouit par la force de nos choix pour y parvenir, peu importe notre background au départ, pauvre, modeste ou riche.

Existe-t-il une destinée ? Comment être en paix avec ce qui nous arrive ?

Ici, Stéphane nous fait part de sa conception de la vie et de ce qu’il considère comme l’illusion du libre arbitre. Il se représente notre vie comme un organigramme : passé, présent, futur, tout est là, et chaque décision nous fait prendre une branche pré écrite de cet organigramme.

Mais cela ne signifie pas que les branches alternatives n’existent plus : selon lui existe le Multiverse, où tous les schémas de vie, toutes les branches de l’organigramme, existent en même temps.

Je soulève la question de savoir si l’on est capable de changer sa destinée selon cette perspective. Pour Stéphane, croire qu’on peut la changer implique qu’on ait de l’importance et que nos choix comptent. Et s’il ne le pense pas, il affirme cependant qu’il faut y croire car c’est l’illusion d’avoir de l’importance qui nous fait avancer.

Qu’est-ce que la théorie de la simulation ?

La réalité est-elle une illusion ? Sommes-nous des cobayes plongés dans un monde virtuel régi par une conscience supérieure qui cherche à se divertir ? Et qui serait cette conscience supérieure ? Stéphane émet des théories sur la possibilité que nous nous soyons créés nous-mêmes ou que nous ne viendrions pas de cette planète et que nous aurions été placés ici. Notre évolution encore trop rudimentaire ne nous permettrait pas de prendre contact avec des êtres supérieurs car nous ne serions pas encore prêts.

Alors, nous abordons la problématique de l’Intelligence artificielle et du possible danger qu’elle peut représenter prochainement pour l’humanité. Car les avancées technologiques sont rapides et exponentielles : si au début du XXe siècle, on est passé en une génération de la voiture à la fusée, qu’en sera-t-il pour nous aujourd’hui ?

Pourtant, Stéphane ne s’inquiète pas de la possible extinction de l’humanité si elle devait arriver. Selon lui, il s’agit du cours des choses et il faut l’accepter.

L’acceptation de ce qui nous arrive et de notre propre mort.

“L’acceptation pour moi, c’est le plus grand sujet de l’Homme”

Pour comprendre le monde qui nous entoure, il faut l’accepter. Il en va de même avec nos vies : il est nécessaire selon Stéphane d’accepter aussi bien ses réussites que ses défaites, ainsi que notre propre itinéraire de vie. Nous ne sommes pas tous amenés à atteindre le bonheur suprême. Cela peut sembler injuste, mais c’est comme ça.

Nous poursuivons plus loin, sur l’acceptation de notre propre mort lorsque je mentionne l’adage samouraï “The resolute acceptance of Death”, inspiré du Bushido et de la Voie du Guerrier.

Chaque choix que nous faisons a une conséquence. Nous serons un peu plus libres en acceptant la pire des conséquences et que la “peur de ne pas vivre” sera plus grande que la “peur de mourir”.

Mais avons-nous réellement peur de mourir ? Ou avons-nous surtout peur de souffrir ? Nous discutions du fait que notre seule expérience de la mort est celle des autres : on souffre alors du manque de la personne. C’est ainsi que l’on associe la souffrance à la mort. Car dans la majorité des cas, la personne ne se rend pas compte qu’elle meure.

La mort est une continuité de la vie et la souffrance est naturelle : l’accepter nous rend moins prisonnier de ces peurs qui nous empêchent de vivre.

“Au pire, on meurt” comme se l’est tatoué Stéphane.

Que représente le tatouage pour Stéphane Rodrigues ?

Pour Stéphane, le tatouage est quelque chose de personnel et d’ornemental. Il n’y a pas de règles : un tatouage peut tout aussi bien posséder une signification, comme il peut simplement être là parce qu’on l’a trouvé joli ou que ça nous a amusé.

“Pour moi, l’approche du tatouage, c’était une profonde personnalisation de moi-même”

De là, il explique ce biais qu’ont les gens à prendre les gens beaux pour des idiots ou des êtres creux. Que ce biais existe car l’idée que des gens puissent avoir tout semble injuste. C’est pourquoi il aurait utilisé le tatouage comme un outil pour intriguer les autres et les pousser à voir de la profondeur en lui.

Avec Charlotte Dupinay, nous avons longuement parlé de ces préjugés sur la beauté : elle nous explique que ses efforts pour étudier et réfléchir profondément aux choses ont été motivés par une peur de ne pas être légitime par rapport à son apparence.

Y a-t-il une déconstruction du Beau ?

Nous sommes les héritiers de civilisations qui valorisaient le Beau : l’époque romaine, hellénistique et les concepts de guerrier philosophe et d’êtres multidimensionnels. Mais aujourd’hui, cela tend à disparaître : on veut déconstruire ce qui a permis de nous élever. Stéphane et moi constatons que la quête spirituelle à la création de quelque chose d’objectivement sublime n’est plus, que désormais, tout est une question de subjectivité, de goûts et de couleurs.

“Les goûts et les couleurs… Moi je parle d’égo et des couleurs”

Pour Stephane, cela rassure que l’autre ne puisse pas réussir ou être le meilleur. Encore moins dans plusieurs domaines : “si tu fais plusieurs choses, tu es forcément mauvais dans ce que tu fais”. Car comment accepter la réussite dans plusieurs domaines d’un autre quand nous pataugeons nous mêmes dans le nôtre ? Trouver la faille chez l’autre, c’est se rassurer sur soi.

Comment Stéphane transmet-il à son enfant ?

Stephane nous confie ici sur son approche d’éducation avec son fils. Selon lui, il ne s’agit pas de diriger la vie de son enfant. Il souhaite simplement lui donner des clés, lui donner envie de faire des choses, mais sans le forcer dans une direction précise.

“Je suis son mentor de vie, mais son itinéraire de vie est le sien”.

Il ne souhaite pas le diriger : son fils fera ce qu’il veut de ce qu’il lui enseigne. Car pour lui, même si on a envie de transmettre quelque chose, si l’information ne passe pas, on ne peut rien y faire. Si son fils décide de prendre un autre chemin que le sien, c’est qu’une force supérieure l’y aura poussé.

C’est une approche similaire à celle de David Siegl qui voit son enfant comme une individualité avec ses propres aspirations qu’il lui laisse suivre, même si elles ne lui plaisent pas forcément.

Nous sommes retournés sur le sujet de l’acceptance après avoir mentionné les rituels familiaux de Ben Greenfield qui a créé un manifeste où sont inscrits des codes et les valeurs de sa famille. Chaque parent suit ce qu’ils pensent être justes et tous vont avoir des manières de faire différentes. Certains vont réussir à élever leurs enfants avec de tels rituels, mais d’autres ne vont pas résonner avec cela.

Doit-on tout optimiser dans sa vie ?

Pour Stéphane, il s’agit surtout de trouver un équilibre entre plaisir et optimisation, sans tomber dans la suroptimisation ou la nonchalance extrême. Nous seuls savons ce qui nous fait du bien : certains vont posséder une discipline de fer et en être satisfaits, comme David Goggings, quand d’autres n’en auront aucune et seront très heureux.

« La seule réponse c’est ton intérieur qui te la donne. »

Peut-on vivre une vie sans un minimum de discipline ?

Tout doit exister : il ne serait pas normal que tout le monde soit capable d’être discipliné. Nous ne possédons pas un “curseur de discipline” au même niveau : on peut être extrêmement disciplinés, ou juste un peu, ou bien pas beaucoup et même pas du tout. Pour Stéphane, il n’y a pas d’invitations à rejoindre l’un des deux extrêmes : il faut surtout savoir s’écouter, car son curseur peut évoluer.

Seulement, le problème arrive quand nos désirs sont en conflit avec ce curseur de discipline. Si l’on veut arriver quelque part dans la vie, il faut se bouger, il faut avoir un minimum de discipline. Nos choix ont des conséquences et il faut soit accepter ces conséquences, soit faire en sorte de changer nos comportements.

Comment Stephane Rodrigues voit-il la vie ? Accepter les choses, jouer au jeu de la vie et être aligné avec soi.

Stephane nous confie s’être toujours senti en décalage avec son entourage. Il nous parle des méfaits de son adolescence à travers lesquels il essayait de tester son environnement pour comprendre cet univers qu’il jugeait incompréhensible. Aujourd’hui, il voit le monde comme un terrain de jeu qu’il a appris à accepter pour ce qu’il est.

Quand je lui demande de nous confier des expériences de vie joyeuses, il cherche à déconstruire cette phrase qu’on lui dit souvent “Tu es très chanceux”. Pour lui, sa capacité à passer au travers des mailles du filet est moins une question de chance sinon qu’il est profondément en paix et en adéquation avec ses choix. Si l’on s’en tient au script de son propre itinéraire, rien ne peut nous arriver car nous serons alignés avec nos choix profonds.

Il nous parle enfin d’une expérience en Afrique du Sud où il s’est senti passé dans une conscience supérieure. “Je me sens tellement profondément en vie que tout mon corps vibre”. Cette béatitude interne, cet orgasme cosmique est selon lui un signe qu’il était au bon endroit, au bon moment et que le seul moyen d’y parvenir est de s’écouter.

Je confie des paroles de ma mère, qui nous partage ici ses conceptions de la vie, qui saluait ma capacité et celle de ma sœur à aimer la vie et à en être fasciné. Ma vision est d’être en gratitude d’être vivant et de pouvoir jouer au jeu de la vie en se montrant curieux et en souhaitant explorer. Mais ma vision est la mienne et il en existe des tonnes d’autres, même complètement opposées : laquelle est la meilleure ? Stéphane nous invite à l’humilité et au non-jugement de ces visions différentes des nôtres.

Quels animaux Stephane Rodrigues associe-t-il avec lui-même ?

Il mentionne trois animaux :

  • Le loup, car c’est un animal d’abord solitaire jusqu’au jour où il trouve sa meute.
  • Le zèbre pour qualifier les neuro atypiques, mais également pour l’aspect unique de leur zébrage.
  • Le caméléon pour sa capacité à naviguer dans tous les milieux sociaux et à s’adapter aux personnes avec qui il interagit.

Nous amenons cette question de l’adaptation plus loin : car qu’est-ce que s’adapter à l’autre, sinon essayer de le comprendre et de l’accepter ? On n’obtient le meilleur des gens qu’en donnant le meilleur de soi.

Comment allier vie de couple et travail sur soi et élévation de conscience ?

C’est l’une des dernières questions que je pose à Stéphane qui y répond avec simplicité :

“Acceptation de la différence, acceptation des similitudes et l’admiration de l’entièreté”

Une fois de plus, il nous rappelle l’importance d’accepter l’autre comme il est, pour qui il est, et que quand on aime, on aime quelqu’un pour son entièreté.

Le livre recommandé par Stephane Rodrigues

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“Vis ta vie et soit profondément toi.“
~ Stephane Rodrigues ~

La Routine Matinale Parfaite de Stephane Rodrigues
  • Réveil agréable petit soleil
  • Petit bol baies de goji, noix de cajou grillées, lait d’avoine, flocons d’avoine, sirot de dates
  • Petit café
  • Faire sourire mon entourage

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