Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.
Enfin un épisode sur les cycles féminins. Thématique sur laquelle je me renseigne depuis quelques années, qui revient très souvent dans des échanges avec mes amies, et qui est régulièrement traitée par plusieurs de mes inspirations. Je reçois une mouveuse qui en a fait son expertise et qui transmet aux femmes des connaissances scientifiques avec de la sagesse ancestrale, Jeanne Puljer de Sympt’Holistic. Je ne voulais pas recevoir simplement un expert pour ce sujet mais une personne qui INCARNE ce qu’elle promeut : artiste martiale, maman de plusieurs enfants, entrepreneur, naturopathe… Jeanne nous apporte des clés importantes pour reconnecter avec le FÉMININ, redécouvrir les cycles, la maternité, la performance, et la longévité.
Pour débuter cet épisode, Jeanne nous parle du Corsica Raid Femina auquel elle se prépare pour cet été. Il s’agit d’un trail de femmes, composé de 32 équipes et qui se déroule sur trois jours et demi d’épreuves. Il s’agit d’un raid multisport, alliant trail, canyoning et escalade, mais sans qu’il y ait de programme précis. Les participantes savent du jour pour le lendemain le parcours à faire. Une telle intensité d’effort fait écho au Spartane Ultra qu’a terminé David Nicolas, composé de 60 obstacles sur 50km.
Mais il ne s’agit pas de compétition : l’idée du raid est de réunir des femmes, de créer du lien, de découvrir la Corse et de se dépasser tout en restant accessible pour tout le monde.
Pour sa part, Jeanne s’y rend pour se dépasser. Elle a repris son activité physique depuis trois/quatre ans après sept années d’interruption dues à ses grossesses et a un objectif professionnel précis : elle se situe en sujet d’étude sur l’impact des cycles féminins.
Dans le cas des jeunes filles, toutes ne sont pas conscience que la pilule se prend surtout pour la contraception et les impacts réels qu’elle a sur leur corps. La plupart la prenne pour lutter contre l’acné, les douleurs utérines ou l’irrégularité de leurs règles, qui est pourtant normale en début de cycle !).
La prise de conscience sur les effets de la pilule vient plus tard au cours de conversations ou lorsqu’elles ont des soucis de santé. C’est notamment le cas quand elles arrêtent la pilule et qu’elles se rendent compte qu’elles ne sont plus aussi déprimées qu’avant ou qu’elles ont en fait une libido. Ce temps d’adaptation post contraception hormonale dépend de chaque personne, de son histoire, de son hygiène de vie, mais les changements sont réels.
Il y a un tel manque d’éducation sur le fonctionnement de leur corps que beaucoup de femmes se demandent pourquoi elles n’ont rien su au sujet de tous ces effets
Johanne Cammarata nous parle d’un autre type de déséquilibre hormonal et comment un changement d’alimentation lui a permis de trouver de l’apaisement.
Du côté des hommes, ils ne sont pas plus renseignés mais vont remarquer des changements chez leurs pairs féminins, même s’ils ne le vivent pas dans leur corps. Mais eux aussi possèdent des intuitions masculines liées aux hormones. Je raconte mon expérience alors que, après avoir toujours pensé vouloir des enfants à 35 ans pour être posé, je me suis retrouvé à 30 ans à sentir des changements dans mon corps qui semblaient me dire « Là, il faut s’y mettre ».
Pour Jeanne, il est probable qu’elles auraient eu une connexion différente avec elles-mêmes et leurs corps, mais que cela dépend surtout de la conscience qu’elles mettent dans leur vie tous les jours.
Pour parler des origines de la pilule, elle nous mentionne le livre J’arrête la pilule, de Sabrina Debusquat. La pilule est, au départ, une création eugéniste servant à faire diminuer les populations noires et pauvres. Son usage a basculé après 1968, sous couvert de féminisme, bien qu’elle rende la femme disponible tout le temps puisqu’il n’y a plus aucun risque.
Si on va plus loin, la pilule inhiberait l’individualité de la personne dans sa façon de penser via une onde alpha qui sert à rendre la population plus malléable. Et cela ne touche pas que les femmes : tout le monde prend des hormones à cause de la contamination de l’eau.
Nous évoquons alors les propos de Shanna Swan, une épidémiologiste environnementale et invitée d’un épisode du podcast The Joe Rogan Experience, au cours duquel elle parle des impacts de notre exposition aux produits chimiques, aux hormones et aux microplastiques sur notre fertilité et le développement des enfants. Si nous pouvons repérer déjà quelques effets, ces perturbations seront visibles sur le long terme. Il est difficile de s’y préparer.
C’est avec David que nous avions aussi abordé le sujet avant d’essayer de trouver des solutions pour limiter notre exposition.
Nous abordons aussi le sujet du stress qui agit également comme un perturbateur endocrinien. Jeanne nous parle « d’infertilité idiopathique », une infertilité pour laquelle on ne trouve pas de cause. Il semble probable qu’une grande partie du problème relève du domaine émotionnel : la médecine se retrouve donc impuissante.
Comment aborder cela avec la personne affectée ? Cela dépend si elle est réfractaire ou pas au soin. Si elle ne l’est pas, alors un travail sur soi, sur son couple peut être fait pour élever sa conscience et changer de paradigme.
Je ne peux pas m’empêcher de poser la question pour entendre une vision différente de celle de David, qui est père d’un enfant et d’un futur autre, qui ne s’attache à aucune vision ancestrale et spirituelle.
Pour y répondre, Jeanne passe d’abord par le concret :
Une femme a tout son stock d’ovocytes présent dès que le fœtus s’est formé dans le ventre de sa propre mère. Cela signifie que, techniquement, nous sommes déjà dans le ventre de notre grand-mère. Ainsi, on peut remonter sur deux générations le vécu transmis par les femmes de notre famille. Cet héritage se transmet dans nos génomes, notamment les traumas qui s’y inscrivent, et même l’ADN.
Pour aider certaines problématiques, Jeanne conseille de passer par un travail transgénérationnel, par exemple via les constellations familiales. C’est une tendance que l’on voit beaucoup aujourd’hui, alors que les gens sont plus dans la réflexion et le nettoyage de leurs vies passées et de leurs antécédents, par rapport à avant où l’on restait davantage dans la matière et le concret.
Pour Jeanne, la compatibilité des histoires de chacun est importante pour le bien-être d’un couple. Même si deux personnes s’entendent, ils vont inévitablement éveiller les blessures de l’autre. Et s’il est important de pouvoir guérir chacun de son côté, Jeanne ne recommande pas d’attendre d’être “parfait” pour se mettre en couple. Car un couple, c’est aussi pouvoir s’aider et se soutenir l’un l’autre, avancer ensemble. Etre seul peut nous limiter sur certains domaines : à deux on va plus loin, car l’autre est un miroir.
J’aborde la question de la monogamie en me demandant si nous sommes réellement conçus pour n’avoir qu’un seul partenaire. Selon Jeanne, il n’y a pas qu’une seule manière d’être en couple : les modèles polyamoureux, de couples ouverts existent et fonctionnent.
Mais quoi dire face aux anciens qui pensent que nous n’avons pas aujourd’hui de discipline ou de patience, ni d’esprit de sacrifice pour construire un projet à deux ? Jeanne réplique qu’avant, il fallait rester ensemble à tout prix, même s’il y avait de l’adultère. C’était aussi la pression qui poussait les gens à rester ensemble.
Aujourd’hui, nous avons la possibilité de chercher notre “partenaire idéal”. Il y a une ouverture du champ des possibles, puisque l’on peut aller chercher hors de sa catégorie sociale, chercher des natures de la relation différentes en passant par divers moyens de rencontres (notamment les applications). Nous avons la possibilité de choisir quelqu’un qui nous correspond plutôt que quelqu’un d’arrangé.
Mais a-t-on des demandes démesurées ? Des critères trop fixés qui empêche d’élargir notre vision ? Perd-on des opportunités de connexions réelles à cause de cette abondance de choix ?
Il est possible que la société rend une rencontre difficile, mais c’est finalement surtout le contexte fait que ça matche ou que ça ne matche pas. C’est notre manière de ressentir qui importe.
Nous abordons le thème du non désir d’enfants. Aujourd’hui encore, il y a une pression mise sur les femmes pour qu’elles soient enceinte : il est encore mal accepté qu’elles ne puissent pas en vouloir. Mais comment penser que quelqu’un qui ne veut vraiment pas d’enfants puisse être un bon parent ?
En ce qui concerne Jeanne, les enfants sont l’avenir. A ceux qui disent qu’en faire est mauvais pour la planète, elle répond que cela dépend comment on les éduque. Nous parlons aussi d’un futur individuel : faire des enfants, c’est aussi s’assurer de ne pas finir vieux et isolés, sans personne pour prendre soin de nous.
L’énergie des mamans après l’accouchement est fluctuante. Le chamboulement de rythme et de vie provoque soit fatigue, soit force pour jongler entre l’allaitement, le travail et les nuits interrompues. D’où l’utilité des congés maternité !
C’est pendant ces premiers moments que le contact sensoriel est important : le peau contre peau permet une connexion avec la mère et le développement de leur relation.
La manière de vivre l’accouchement a des répercussions sur l’enfant plus tard. Avec l’augmentation des péridurales, on remarque moins de connexions entre la mère et son enfant. Et si l’enfant est prématuré, il ne passe pas par le portail et ne reçoit pas tous les microbes qu’il est censé recevoir.
Nous abordons brièvement le cas de l’accouchement dans l’eau. Jeanne conseille de toujours rester dans l’eau jusqu’à la fin, tant que le bébé n’a pas respiré.
Et après ? Jeanne recommande de se retirer pendant 40 jours et de mener “une vie d’ermite” après l’accouchement afin de créer et construire une réelle connexion intime entre les parents et l’enfant, de se reposer et de trouver son nouveau rythme. Cette durée n’est pas anodine, puisque 40 jours est aussi le temps dont a besoin le bassin pour se remettre en place, puisque tout a bougé les mois précédents. Montrer le bébé aux autres peut attendre.
Être parent, c’est accéder à une sorte de magie ancestrale et puissante. Pour Jeanne, il faut apprendre à reconnaître nos super-pouvoirs dans un monde où les parents ne voient pas forcément leur statut comme quelque chose d’épanouissant ou de sacré.
Parler de remettre du sacré dans sa vie nous fait bien sûr aborder le thème du féminin sacré contre lequel elle met cependant en garde : “Il faut faire attention car il arrive qu’on soit plus dans le féminin blessé que dans le féminin sacré ». Elle prend l’exemple des cercles de femmes, qui servent à ouvrir un espace aux femmes blessées qui souhaitent se retrouver entre elles parce qu’elles ont été traumatisées. Ce sont certes d’excellents espaces, mais il ne faut pas se complaire dans nos problèmes : nous existons pour vivre et nous transformer.
Pour transformer ces blessures en avantages, Jeanne invite à mieux connaître son fonctionnement intérieur. Elle détaille le cycle féminin en quatre phases – quatre saisons :
Dans l’entreprenariat, comme dans le sport, il est important d’accepter ses cycles pour accepter la cyclicité de toutes choses. Le souci avec l’entreprenariat, c’est que les femmes, à force de fonctionner comme les hommes, s’épuisent. Nous fonctionnons différemment et l’intérêt de connaître ses cycles est de pouvoir créer un modèle qui correspond totalement à nos énergies fluctuantes.
Jeanne nous propose quelques exemples d’actions à mettre en place selon leur période idéale :
Bien sûr, chaque personne étant différent, ce système peut être adapté. Il souligne cependant l’importance de se sensibiliser et de comprendre que le fonctionnement de nos émotions est lié à notre biologie, notre système endocrinien, voire digestif. Cela a un impact sur notre manière de gérer nos interactions avec les autres.
Le corps agit comme un soutien et il est nécessaire de faire les efforts qu’il faut pour s’y reconnecter.
« Le naturel s’apprend ou se réapprend. »
Comme dit précédemment, chaque individu étant unique, son cycle est unique lui aussi. Il est aussi influencé par des perturbations extérieures, comme l’environnement ou l’entourage. L’idée est d’à la fois apprendre à observer comment on réagit face aux choses et à prendre soin de son hygiène de vie.
Jeanne nous donne l’exemple d’une conférence qui tombe pendant la période menstruelle. Comment faire pour assurer malgré la douleur et la fatigue ? Elle invite à aller voir à l’intérieur et se demander simplement “qu’est-ce qui moi va m’améliorer pour cet évènement, qu’est-ce qui va me faire le plus de bien ?”. Cela peut être du sport, ou justement de l’absence de sport, aller dormir tôt, etc. Le corps sait ce dont il a besoin, il suffit de l’écouter.
Comprendre son cycle en tant qu’athlète aide pour la préparation physique. C’est cependant une analyse sur le long terme, au moins un an, au cours duquel on observe comment réagit l’athlète et quelles sont les périodes où elle performe le plus.
Ces observations peuvent secouer des croyances limitantes : on peut percevoir qu’on est mal pendant nos règles, mais cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas performer.
Avec ces connaissances, et selon comment la femme se sent, on peut amener la préparation physique à travailler certaines zones :
Il s’agit surtout de théorie : l’idéal reste de s’adapter à ses ressentis et à ses obligations. Dans le cadre d’un cours collectif, on ne peut pas en changer le contenu pour convenir à notre phase du cycle. C’est à nous de savoir comment doser : « Je suis responsable de la phase où je suis et de mes interactions avec les autres ».
Il est important de se déculpabiliser surtout si l’on ne se sent pas en capacité. Se forcer à la performance est le meilleur moyen de casser son corps.
Pour approfondir le sujet de l’impact des hormones sur l’entrainement d’une femme athlète, l’épisode de podcast avec Elosauruspermet de compléter ce dont nous avons parlé ici.
Elle ne se prononce pas puisque cela dépend de chaque personne. Avoir ses règles dans le domaine du sport implique une charge mentale : il faut calculer quand on les aura, faire en sorte d’éviter les fuites, etc.
Supprimer ses règles permet d’alléger cette charge mais quel sera l’impact de cette prise d’hormones en continu ? Le faire, c’est aussi se préparer à sacrifier sa santé et à faire face à d’autres conséquences. Mais pour Jeanne, tant que la personne est au clair avec son choix, ça se passera beaucoup mieux.
Le chemin de Jeanne, c’est de s’intéresser à se relier à son corps et à avoir les pieds sur terre, via divers outils comme la symptothermie, etc.
Pour elle, la limite du féminin sacré, c’est son aspect trop spirituel et pas assez physiologique. Savoir où on en est sur son cycle, c’est accepter que tout ne soit pas aligné ou régulier. Or, la spiritualité cherche toujours à être alignée.
Rien n’arrive au hasard. Si un être repart avant d’être né, c’était peut-être que les trois âmes n’étaient pas d’accord pour que l’une d’elles s’incarne ? Physiquement on ne sait pas ce qu’elle est venue créer/expérimenter. S’imaginer qu’il y a un plan au-dessus de tout ça peut aider à relativiser.
On peut aussi avoir besoin de ritualiser, via les rêves du jour où l’enfant aurait dû naître ou via une cérémonie d’adieu. Cela permet de relier le sacré et la matière.
00:00 Introduction
05:22 Sponsors
06:47 Prise de contact entre Slim et Jeanne Puljer
07:39 Qu’est-ce que le Corsica Raid Femina ?
11:27 Comment aborder la question des cycles féminins et de la prise de la pilule ?
25:21 Quel genre d’impact a la pilule dans l’expérience de vie des femmes ?
29:13 L’impact des perturbateurs endocriniens sur la fertilité
37:21 Comment aborder la venue d’un enfant d’un point de vue plus spirituel ?
41:48 Être en couple : soin des blessures et la question de la monogamie.
50:00 Nos nouvelles conceptions de voir le couple sont-elles liées au fonctionnement de notre société individualiste ?
57:49 Le non-désir d’enfant : pression sociétale et impact sur l’avenir
01:02:29 Développer sa connexion avec son enfant
01:08:07 La question de l’accouchement : bien préparer ce moment et la période post-partum.
01:16:55 Renouer avec le sacré dans nos vies : le cas du féminin sacré
01:25:13 Les quatre phases du cycle féminin
01:34:19 Comment allier de manière optimale entreprenariat et cycle féminin ?
01:43:50 Comment gérer des obligations quand on est dans un état dégradé ?
01:47:25 Comment aborder la préparation physique selon son cycle ?
02:02:02 Comment Jeanne Puljer voit la prise d’hormones pour supprimer ses règles dans le domaine du sport ?
02:07:47 Y a-t-il des éléments dans le féminin sacré avec lesquelles Jeanne est en désaccord ?
02:11:22 Comment aborder le sujet de l’avortement d’un point de vue spirituel ?
02:14:50 Fin de l’échange, passage aux questions
02:18:40 Le livre recommandé de Jeanne Puljer
02:21:30 Le message à l’humanité de Jeanne Puljer
02:22:38 L’objet de moins de 100€ qui a changé la vie de Jeanne Puljer
02:23:50 La routine matinale parfaite de Jeanne Puljer
02:24:52 Le lieu et l’époque que Jeanne Puljer aimerait visiter
02:25:43 IA et manipulation génétique
02:27:43 Conclusion
Commence ici !
Mon Univers