Comment tout quitter pour vivre de ses PASSIONS ? D’Ingénieur à Artiste Martial, Kinésithérapeuthe et Coach en Mouvement !

Vivre de ces passion d'ingénieur à coach mouvement feature MOUVERS BLOG

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Le sommaire

Je suis très heureux de te retrouver pour un nouvel échange avec mon ami Vincent Geraud (VG Mouvement), que on a eu lors du 58 ème épisode du Mouvers Podcast,

Dans ce court extrait on a abordé l’histoire de Vincent, qui est passé d’ingénieur, à kinésithérapeute et enfin coach en mouvement !

Tout cela en écoutant son cœur, son amour pour les arts martiaux et en suivant son intuition profonde…

Un récit qui me parle beaucoup car moi même ancien ingénieur, mais qui, j’en suis sûr vous inspirera aussi !

Très bonne lecture à toi mon Mouver !

Comment orienter sa vie en fonction de ces passions ?

SLIM : Et toi, cette approche, cette philosophie, cette compréhension du monde et du fait que nous ayons accès à plusieurs cordes à notre arc, est-ce que ça t’est venu très tôt ?

VINCENT : J’ai eu la chance d’être initié assez tôt, j’ai fait beaucoup d’activités physiques car mon père m’a pas mal poussé, mais dans le bon sens, c’est-à-dire qu’il ne m’a pas forcément envoyé vers une activité en particulier,

J’ai simplement testé pas mal de choses ! Par exemple, il m’a aussi dirigé vers des activités comme la musique, avec la guitare notamment, bien que mon père ne possède pas spécialement de fibre artistique.

J’ai découvert plein d’activités intéressantes, j’ai pu goûter à plein de choses !

Et ensuite, j’ai eu un parcours, tu vas voir, assez chaotique parce que je ne savais pas trop ce que je voulais faire de ma vie…

J’avais un potentiel, mais je n’étais pas assez mature pour comprendre exactement où ce potentiel pouvait m’amener…

Ce potentiel me permettant d’accéder à énormément de choses, je me suis orienté vers des études qui me semblaient à l’époque les plus “difficiles”, pensant que cela me conduirait vers quelque chose de “pas trop mal”, c’est pourquoi je me suis dirigé vers le métier d’ingénieur !

Je me suis donc retrouvé à être ingénieur et en parallèle, j’ai commencé à être très mordu par le virus des arts martiaux…

Et au bout d’un moment, je me suis rendu compte que je bossais dans un domaine d’activité qui ne me plaisait pas du tout !

J’avais alors vingt ans et quand j’osais aborder cette problématique avec mon entourage, on me disait de “grandir un peu”,

On me renvoyait que les arts martiaux, “c’était bien avant”, mais que c’était dorénavant “incompatible” avec ma vie professionnelle, à présent que j’étais au sein d’une société à laquelle je devais donc être entièrement “dévoué”…

La seule réponse que j’avais alors, était :

“ Oui, mais c’est ma passion… La pratique physique, c’est ce qui m’anime en fait et je veux au moins qu’elle garde une certaine place dans ma vie ! “

À cette période, j’ai commencé à être un peu en conflit avec moi-même et ça a duré trois années, avant que je ne lâche tout…

Trois ans après, j’ai donc tout lâché et je suis parti en Espagne, pour reprendre des études en kinésithérapie, parce qu’il y avait ce lien important pour moi, avec le corps et aussi du fait de mes blessures, qui me poussaient à faire toujours plus de recherches sur le sujet !

J’ai débarqué en Espagne, à Madrid plus précisément, où j’y suis resté quatre années, pour apprendre le métier de kinésithérapeuthe.

J’ai donc opéré un changement à 180° et ça a fait bizarre à beaucoup de personnes, surtout quand tu incarnes une certaine réussite…

Tu vois ce que je veux dire ?

Papa et maman étaient relativement contents, parce que j’avais ma place au sein d’une grande société, c’était nickel sur le papier, c’était le parcours sans faute !

Comment les arts martiaux peuvent aider à “se trouver” ?

En parallèle de ces études, j’ai maintenu le lien avec les arts martiaux, toujours à rechercher ce qu’ils pouvaient apporter à ma pratique.

Pour expliquer un petit peu mon parcours avec les arts martiaux, j’ai commencé par diverses choses, mais la première discipline avec laquelle j’ai vraiment accroché, que j’ai d’ailleurs pratiqué à peu près huit années, c’est le Wing Chun !

SLIM :  Ah, magnifique, on a pas encore eu jusqu’à présent sur le podcast  !

VINCENT : Je pense que c’est une bonne école, un bon style.

Tout le monde ne connaît peut-être pas le Wing Chun, bien qu’il ait été pas mal popularisé par la suite, avec le film “Hitman”…

En revanche, à l’époque quand j’ai commencé, le Wing Chun était moins connu, seuls les initiés peut-être savaient que Bruce Lee avait commencé comme ça !

J’ai beaucoup accroché avec le Wing Chun et en parallèle, à l’époque, mon professeur qui est également devenu un ami qui m’est cher, donc je le cite : Alexandre, créateur de l’école d’arts martiaux “5 Pétales” à Lyon,

Il m’a initié et m’a permis d’ouvrir les yeux sur d’autres disciplines que lui pratiquait, comme le Systema par exemple, qui je pense parlera à beaucoup de personnes.

Je me suis donc investi auprès de Jérôme à l’époque dans le Systema et auprès de l’école “Essence Of Change” devenue maintenant “Essence Of Evolution”,

Qui était l’école du maître Su Dongchen, qui avait une antenne en France, par l’intermédiaire de Nicolas Ivanovitch à Valence, qui est aussi un très grand pratiquant, selon moi !

Et là, en fait, j’ai commencé à reconsidérer le Wing Chun qui était sympa et qui avait une certaine efficacité, où il y avait vraiment des choses qui me plaisaient,

Mais si tu veux, au niveau des mouvements, quand j’ai commencé à voir ce que Su Dongchen pouvait faire, parce qu’en fait c’était des écoles internes, donc c’était Taï-chi Chuan, Hsing-I Chuan et Ba Gua Zhang, le gars avait vraiment un niveau extraordinaire…

Même si ce n’était que par l’intermédiaire des vidéos, j’étais complètement captivé !

Je me suis dit :

“ Il faut que j’aille le voir, il faut que je me déplace, il faut que j’aille voir ça de mes propres yeux ! “

Donc en 2013, je suis parti à Taiwan parce qu’il était là-bas, je l’ai rencontré et ça a été une claque énorme…

Quand je l’ai rencontré, je suis resté un mois et demi en immersion avec lui.

Et il avait une sacrée réputation…

C’est un mec qui est très bagarreur mais complètement authentique, complètement à fond dans sa pratique !

Il y avait des anecdotes sur lui qui circulaient, qu’il se rendait au Japon avec ses élèves pour les mettre en difficulté dans des quartiers un peu chauds, pour voir comment ils s’en sortaient…

En mode : “ On y va, c’est vraiment la bagarre ! “

Il avait aussi un petit côté alcoolique, mais à la fois c’est une vraie légende ce mec !

Si tu fais un film sur lui, sachant qu’il n’est pas encore mort, ça va être un carton !

Le mec, il a des mangas qui lui sont dédiés et c’est une légende dans les arts martiaux japonais…

Il a des traces de couteau sur tous les avants-bras, de tout ce qu’il a expérimenté et de ses batailles !

Avoir la chance de le côtoyer, ça m’a aussi renvoyé vers l’authenticité de me dire qu’en fin de compte, en France ou même dans certains autres pays, quand tu croises quelqu’un qui a dix ans de pratique, tu te dis :

“ Waouh, c’est comme ça que je veux être ! ”

Mais, en fait dix ans de pratique, c’est ridicule…

Là, tu parles à des mecs qui ont cinquante ans de pratique !

Cinquante ans de pratique, dévoués corps et âme à leur passion…

Tu te rends vraiment compte de là où ça peut te mener et c’est hyper inspirant !

Je pense que l’on partage tous les deux ce côté là Slim : c’est que moi, je ne pratique pas pour maintenant, pour dans un mois ou pour dans un an…

Je pratique pour être capable de faire ça longtemps car ça fait partie de ma vie !

Je ne vois pas la pratique comme quelque chose de court terme et mon immersion auprès de Su Dongchen a été pour moi la plus belle illustration de cette vision long terme de la pratique !

Ce maître, qui a poussé sa pratique sur plusieurs décennies et qui encore capable de me montrer un tel niveau…

Ça a été une C-L-A-Q-U-E !

Le gars, il a soixante ans et les potentialités physiques que je voyais chez lui étaient énormes…

On était par exemple en train de prendre le thé tranquillement et d’une seconde à l’autre, il pouvait me montrer quelque chose, tout en faisant le grand écart !

Et je me suis dit alors, que dans ma pratique, il fallait que je revois des choses…

J’avais un peu moins de trente ans et je me disais que j’étais déjà dépassé car mon corps ne me permettait pas de faire ce que lui était en mesure de faire avec son corps !

Tu en prends un bon coup, mais franchement ça te fait énormément réfléchir !

C’est quand je suis rentré de Taïwan que j’ai découvert Ido Portal et je me suis dit que ce mec semblait avoir compris des notions qui pouvaient m’éclairer davantage, sur le corps et cette idée d’en faire une armure.

Je me suis alors lancé dans le mouvement, à partir de là !

Merci de ton attention mon Mouver !

Et si tu souhaites donner ton avis, ou tout simplement rebondir, je t’attends dans la section des commentaires !

Abondance & Gratitude,

Coach Nomad Slim
MOUVERS, Vivre en Mouvement
www.nomadslim.com

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