Veganisme : Pourquoi est-il nécessaire de s’extraire d’une idéologie alimentaire ? Comment reconnaitre les signaux que nous envoie notre corps (humeur, poids, hormones, libido…) ?

idéologie alimentaire feature MOUVERS BLOG
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Dans cet article j’ai décidé de vous partager un extrait de la conversation cosmique que j’ai eu avec mon ami David Siegl (Santé de Fer), on a répondu ensemble à cette question très importante :

“ Le Choix du Véganisme en Régime Alimentaire :

Pourquoi est-il nécessaire de s’extraire de l’Idéologie, pour se concentrer avant tout, sur les faits observables de notre corps (humeur, poids, hormones, libido…) ? ”

Très bonne lecture à toi mon Mouver !

Pourquoi est-il nécessaire de s’extraire d’une idéologie alimentaire ?

SLIM : Ce que j’aimais bien aussi dans ton contenu, en tout cas, ce qui m’a frappé, sachant que je l’ai découvert à une phase de ma vie où j’avais déjà fait ces phases un peu végan, etc. Donc j’avais déjà remis en question pas mal de choses…

Ce qui me plaisait, c’était surtout et tu l’as mentionné quand tu nous as partagé ton parcours initiatique, que peut-être qu’aujourd’hui, on fait tous l’erreur d’associer l’alimentation avec l’idéologie, avec une certaine morale…

On arrive peu ou pas à distinguer l’alimentation, des effets observables qu’il peut y avoir sur son corps et parfois, on peut être aveugle durant des années,

Par rapport à une observation factuelle des choses, au niveau des hormones, au niveau de l’insuline, au niveau de la libido, de comment tu te sens, de la perte des cheveux, du teint pâle, de la maigreur, etc. Ce sont des signes qui font factuelles, ce qui n’a rien à voir avec une idéologie !

Toi après, sur tes vidéos Youtube, tu en parles, peut-être de manière un peu crue pour certains, en tout cas, pour ma part, ça me parle et ça convient à mon discours !

Est-ce que tu peux nous dire, toi, en quelques mots, ton aventure là-dedans, dans le distinguo entre :

C’est l’idéologie et ça ne se base pas sur des faits.

&

Pourquoi est-ce qu’il serait peut-être important pour les gens, de développer leur culture et leur pensée critique vis-à-vis de l’alimentation, de la même manière que j’essaie de le faire avec la pratique physique ?

C’est précisément tout mon discours sur la pratique physique : au bout d’un moment, il faut penser les choses de manière critique !

Un exercice n’est pas égal à un atout physique…

Ce n’est pas parce que tu fais des abdos, que tu auras des abdos !

Ce n’est pas parce que tu cours, que tu vas maigrir !

Cela signifie, qu’in fine, il est important de remettre la praxis : il faut pratiquer !

Il faut mettre de la conscience, la méditation bien sûr peut aider à cela

Il faut comprendre la biomécanique…

Il faut comprendre la physiologie…

Et, il faut même comprendre aussi l’aspect métaphysique, intangible !

Est-ce que tu peux nous faire un petit tour d’horizon, peut-être des dangers de ces idéologies-là, avec ce que l’on promeut en permanence dans l’univers du pro-végétal ?

Pourquoi selon toi, est-ce qu’il serait peut-être judicieux pour les gens, d’avoir quelques garde-fous ?

DAVID : Alors moi, justement, pour revenir sur ma période végétarienne, j’ai eu une chute de cheveux brutale…

Là, tel que tu me vois, c’est parce que je me rase la tête !

Durant cette période, j’ai eu une chute de cheveux brutale, ce qui n’était pas normal…

Par conséquent, le fait d’avoir eu une chute de cheveux et également de la fatigue, m’a fait sortir directement du végétarisme…

Je n’ai pas cherché…

Je n’ai pas tergiversé !

Le problème que l’on a avec le véganisme, c’est que l’on est clairement sur une alimentation morale, c’est-à-dire que c’est la morale qui va dicter la manière dont je vais manger…

Et le problème avec ce genre de comportement, c’est qu’une fois que tu es dans cette notion de morale, qui est quasiment une notion religieuse…

Les mecs diront que ça n’a rien à voir avec une religion, mais c’est pareil, c’est-à-dire que tu décides qu’il y a un bien et un mal, que ton mode de vie est le bien et que celui qui ne suit pas ton mode de vie, lui, il pratique le mal…

Le problème devient que certains aliments ont une teinte pure et que d’autres aliments ont au contraire, une teinte impure, qu’ils vont souiller ton corps et finalement, tu te retrouves enfermé dans un carcan,

Dans une prison psychologique, qui t’empêche réellement de voir les dégâts que cette alimentation peut avoir sur toi…

Je suis quelques groupes et tu vois les témoignages quand tu infiltres les groupes végans sur Facebook, c’est-à-dire quand tu rentres dans leur groupe et que tu regardes l’ensemble, il y a un nombre hallucinant de questions de gens qui te disent :

“ J’ai fait un bilan sanguin, je suis en carence de B9 ! “

“ J’ai fait un bilan sanguin, je suis en carence de B12 ! “

“ J’ai des tremblements, qu’est-ce que je dois faire ? “

Et bien :  “ Bouffe de la viande, qu’est-ce qui te prend là ? “

Les mecs il posent des questions du genre :

“ Ça fait 5 ans que j’ai des tremblements, est-ce que ces dommages-là sont irréversibles ? “

Oui, ils sont irréversibles…

Mais le problème, c’est que tu ne dois pas attendre ce moment-là pour ouvrir les yeux !

Tu as plein de petits symptômes qui viennent d’annoncer que ça ne va pas…

Déjà, quand tu es essentiellement de mauvaise humeur, pose-toi des questions !

Ce n’est pas normal d’être stressé, irrité, anxieux, au quotidien…

Rien que ça, je pense que c’est le premier indice.

Quand ça ne va pas, c’est d’abord l’humeur, avant que ne surviennent les problèmes physiques, il faut vraiment considérer l’humeur.

Si tu n’es pas, par défaut, quelqu’un de joyeux, je ne dis pas fou à sauter comme un cabri partout, mais si par défaut, tu n’es pas quelqu’un qui voit le monde en couleur, c’est que déjà, il y a un problème !

Et le souci que l’on a, c’est que c’est une pente glissante qui est très progressive, dans la mesure où ça ne se fait pas du jour au lendemain, ce n’est pas un jour d’un coup tu te lèves le matin et tu es en dépression nerveuse…

Non !

C’est quelque chose de très long et de très progressif, où il n’y a que tes amis ou ta famille qui vont être en mesure de te le faire remarquer…

Mais, le problème que l’on a encore une fois, dans le véganisme et dans ces trucs-là, c’est que les personnes vont se mettre à dos, leurs amis et leur famille, car souvent, en se disant que leur démarche n’est pas comprise :

“ Ma mère a essayé de me faire bouffer de la viande en traître ! “

“ Tous ces gens-là sont des satanistes, des enfoirés… “

Mais : N O N !

C’est seulement qu’ils se soucient de toi et eux, voient le changement que toi, tu ne vois pas car tu es dans un délire où tu fais le bien, donc comme tu fais le bien, ça ne peut-être que bien pour toi et par conséquent, tu ne vois pas toutes ces petites étapes où ta santé se dégrade.

Il y a un boucher connu, je ne me souviens plus de son nom qui disait qu’il a un paquet de clients qui sont d’anciens végans !

En plus, le pire, quand les mecs quittent le véganisme, ils font des orgies de viande, de produits animaux, ils bouffent du fromage, ils sont à 2000 !

Ils ne rêvent que de ça, car le corps était en manque…

Tout ça c’est un carcan idéologique, duquel on a du mal à sortir, mais c’est pareil que n’importe quel carcan idéologique religieux !

Bon là, je vais parler d’autre chose, je digrèsse mais on va prendre l’exemple de l’Islam parce que c’est une religion où il y a vraiment un impératif alimentaire strict, sur lequel on ne discute pas !

Moi, je connais un peu l’Islam, de par mon parcours car je me suis beaucoup intéressé aux religions, notamment à la Théologie et à l’Eschatologie, la science de la fin des temps,

Donc je connais un peu l’Islam et ce que je trouve dommage aujourd’hui, c’est que les gens sont plus attachés au respect du porc, qu’à d’autres valeurs qui sont quand même plus importantes…

Il y a des valeurs en Islam, qui sont communes à toutes les religions abrahamiques, comme :

  • Ne pas voler
  • Ne pas faire de mal gratuitement

Etc.

Et ces valeurs là vont passer derrière, alors que sur le porc, là, on va être intransigeants !

Et c’est ça le problème avec l’alimentaire et ce n’est pas pour faire une critique des musulmans, j’en ai rien à faire, mais c’est juste que l’alimentaire pèse très lourd psychologiquement, beaucoup plus que des comportements sociétaux, sociaux, amicaux car l’alimentaire, on le voit tout de suite…

Tu te dis :

“ Cet aliment-là, je ne peux pas le manger car c’est un animal qui a été tué, je suis contre ça, je ne peux pas le manger et ça n’arrivera pas ! “

Et ce carcan-là, le problème, quand ça fait des années que tu n’as pas mangé de produits animaux est que tu as du mal à aller au-delà, compte tenu que tu as tellement mis de réflexion négative sur l’aliment, que tu n’arrives plus à l’ingérer…

Tu le vois tellement comme quelque chose d’horrible, d’impur ou de ce que tu veux, que tu ne peux plus le mettre dans la bouche et de ce fait, pour qu’un végan se réveille, il faut qu’il tombe au fond du fond du trou…

Certains se réveillent avant et tant mieux !

Que pense un ancien végan de l’idéologie végane ?

SLIM : C’est sûr, c’est ce que l’on voit de plus en plus !

Après, j’ai des amis et il y en a aussi sur le podcast, qui sont des végans, des athlètes végans et moi, pour en connaître beaucoup d’entre eux qui sont des amis proches, eux, on va dire qu’ils le font correctement,

C’est-à-dire qu’à la maison, ils ont une pharmacie de compléments, donc là ok, après, tu fais ce que tu veux !

Et j’ai des amis qui le font un peu tout seul, comme des tests et pour moi, les deux ans, ça a été ça… Tout seul, car moi, je ne me complémente jamais !

La seule fois où j’ai utilisé des compléments, c’était au début de mon carnivorisme, pour commencer à avoir accès au foie, au cœur etc, pour ne pas directement plonger dans le fait de manger directement l’organe, donc j’avais les organes séchés, en poudre.

Mais pour le coup, le végan athlète, le super athlète, c’est-à-dire 4 heures d’entraînement par jour, 7 jours sur 7, au bout d’un moment, tu vis :

  • Les gros pics de fatigue
  • La baisse de la libido
  • La difficulté, voire l’impossibilité à prendre de la masse musculaire

Et aussi, tu changes ta façon de t’alimenter…

L’orgie de produits animaux, tu le fais avec le véganisme, en tout cas, moi, c’est comme ça que j’ai pu aussi vivre et survivre, en mangeant des quantités monstres, quasi indécentes !

C’est indécent de manger autant…

Il y a trop de bouffe, compte tenu de la dépense calorique, des types de sport explosif pratiqués !

Et en plus, pour moi l’astuce a été de switcher pleine balle dans l’apport de glucides parce que tu ne pouvais plus travailler sur ton gras, vu qu’il n’y a plus rien, donc t’étais obligé de passer là-dedans…

Et après, c’est un processus qui est lent parce que tu acceptes aussi des choses qui, au tout début, tu ne les aurais jamais acceptées, comme par exemple, aller aux toilettes quatre fois par jour, c’est un truc qui devient normal !

Avoir des selles qui ne sont pas du tout solides, ça devient normal, au point où tu oublies tes selles d’avant, le nombre de fois où tu allais aux toilettes avant et comment ça se passait !

Et ce n’est que quand tu fais un switch, que tu te rends compte, qu’en fin de compte, tu n’avais jamais été autant aux toilettes comme ça !

Après, il y a également les ballonnements…

Ce n’est que mon expérience personnelle, après, il y a plein de gens qui auront des expériences différentes et même ceux qui basculent carnivores, chacun a aussi son type de réaction,

Mais néanmoins, pour les signaux, on est tellement des créatures d’habitude, que l’on a plus le réflexe de s’observer à la loupe, où chaque jour, tu te dis :

“ Je regarde mon niveau d’insuline, mes selles etc “

Tu ne peux pas faire ça, en fait ! Tu oublies…

Et donc, ton cerveau, pour que tu puisses avancer dans la journée et attaquer les challenges un peu plus importants, il te dit :

“ Vas-y mec, mets tout ça dans la case ~c’est normal~, comme ça, on passe à autre chose… Aborde le travail, aborde les enfants, aborde le stress qui arrive parce que la nourriture, on s’en fout, on ne va pas y penser… “

Par conséquent, tu commences à vivre une vie, une année, puis deux années, puis trois années, où tout est normal !

Pour certains, que je vois surtout ici à Ko Pha Ngan, où c’est l’île des végans hippies woou oou, tout ce que tu veux, mais je n’ai jamais vu des corps aussi maigres…

DAVID :  (rires)

Qu’est-ce que tu es allé te perdre là-bas ?

SLIM : Ce qui est marrant, c’est que j’ai des solides aussi, un peu comme les mecs qui viennent du Podcast, des gars comme toi !

Des mecs qui arrivent à allier le Yin et le Yang, à parler d’alimentation carnivore et de méditation Vippasanā, il y a les deux, il y a des mecs qui combinent bien ça, il y en a qui sont ici !

Les potes avec lesquels on fait des gros entraînements de force, après on mange un gros foie de bœuf et après on va méditer, respirer et parler de trucs métaphysiques, ayahuasca, tout ce que tu veux…

Il y a ces gens-là !

Mais c’est vrai, que la plupart d’entre eux, ce sont des petites personnes, toutes maigres qui ne peuvent rien faire et pour eux, c’est une normalité !

Et des fois, eux comme d’autres, ne voient pas l’autre côté de la vie…

Est-ce que l’alimentation végane peut baisser votre moral ?

Que dans la vie aussi, on peut être, comme tu le disais, le matin, être euphorique, être pleine balle et être tellement excité, énervé, d’avoir faim de la vie, que tu as envie de la croquer, d’essorer tout ce qu’il y a à essorer dans la journée, ça aussi, c’est une expérience de vie, donc ce n’est pas à négliger !

DAVID :  Oui, c’est ça !

Ce qu’il faut que les gens comprennent, c’est que c’est ça la vie !

C’est l’état par défaut de tout individu !

Ce n’est pas normal :

  • D’être anxieux
  • D’être déprimé
  • D’en vouloir au monde entier
  • De détester les gens par défaut…

En fait, le problème, quand ton alimentation n’est pas correcte, c’est que tu ne vas plus vivre…

Tu vas survivre !

Ce que je trouve dommage chez les végans, c’est qu’ils ne vivent pas, ils survivent !

Ils confondent la survie, avec la vie.

Donc oui, ils se lèvent le matin, ils s’habillent, ils parlent mais ils ne sont pas au top de ce qu’ils pourraient être, pas du tout…

Me concernant, je suis très égoïste comme personne, c’est-à-dire que je pense à moi d’abord, tout le temps !

Mais je pense à moi, parce que je pense aux autres !

C’est ce qu’on appelle un égoïsme sage, dans le sens où si moi, je ne vais pas bien, je n’apporterais rien aux autres !

C’est la base, donc je m’alimente bien, j’essaie d’avoir un style de vie qui me permette de m’épanouir et une fois que je vais bien, je peux être un bon père, je peux être un bon mari, je peux être un bon ami, je peux être un bon collègue de boulot…

Mais, si je suis énervé contre le monde entier, que je déteste tout le monde, même ma famille, que je suis fatigué, anxieux…

Qu’est-ce que je vais apporter à l’humanité ?

Tu ne vas rien apporter !

Tu vas te clasher, comme tous les blaireaux sur Internet, à faire des commentaires de merde, à dire :

“ Toi, t’es nul… Vous êtes des assassins gnagnagna… “

Et tu dors, avec ta rancune, toute ta colère !

Au final, tout ça pour dire que :

O U I…

Si pour que j’aille bien et que le monde aille mieux, il faut tuer des vaches, je tue des vaches…

Ça ne me dérange pas plus que ça en fait, parce que c’est l’ordre des choses !

SLIM : (rires)

Ce sont des paroles plus que sages !

Merci de ton attention mon Mouver !

Et si tu souhaites rebondir ou simplement partager ton expérience, je t’attends avec grand plaisir dans la section des commentaires 😉

Abondance & Gratitude,

Coach Nomad Slim
MOUVERS, Vivre en Mouvement
www.nomadslim.com

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