Aujourd’hui je vous partage un extrait de la 54 ème conversation cosmique que j’ai eu avec mon ami Hugo Colin (Wolf Movement), nous avons répondu à cette question :
“ Comment se (re)connecter à la Nature ?
Quels sont les bienfaits d’une telle pratique ? ”
Très bonne lecture à toi mon Mouver !
Pourquoi faut-il améliorer notre contact avec la nature ?
SLIM : Quand tu te retrouves en nature, est-ce que tu peux nous décrire un peu, comment tu es…
Est-ce que tu es pieds nus ?
Est-ce que tu portes un tee-shirt ?
Est-ce que tu ne portes pas de tee-shirt ?
Qu’est-ce qui se passe pour toi, au niveau sensoriel ?
HUGO : J’essaie toujours, d’être le plus minimaliste possible !
Quand il fait vraiment très froid, je préfère porter des chaussures minimalistes, les fameuses “Vibram Five Fingers” (lien à la fin de l’article),
Mais dès que je peux, je me mets pieds nus et je porte de préférence un short et un tee shirt, voire pas de tee-shirt, pour prendre un peu la lumière !
J’essaie d’être le plus connecté possible, ce n’est pas toujours possible car parfois, je ne suis pas tout seul, mais dès que je peux, j’essaie de ressentir ce sentiment là !
Et encore une fois, même si ça peut paraître un peu film ou dessin animé, rien que de ressentir l’air qui passe sur moi, de ressentir les odeurs, de voir la lumière arriver, le petit brin de chaleur,
D’entendre les bruits aussi des les feuilles des arbres qui bougent, qui craquent, tout ça, je ne saurais pas expliquer pourquoi…
Je ne sais pas exactement ce qui se cache derrière, mais toutes ces sensations qui arrivent font partie de l’énergie dont je parlais avant, celle qui vient nourrir l’être !
Et cette énergie là, je crois que je ne suis pas le seul à la ressentir ça parce que certaines études viennent appuyer mon point de vue, même si les études peuvent dire tout et leur contraire, mais tout de même, il y en a une qui est assez connue :
Les chercheurs prenaient deux groupes de travail, en leur demandant la même tâche.
Un groupe travaillait dans un bureau et l’autre groupe travaillait en nature, puis, les chercheurs inversaient les groupes.
Il a été prouvé, dans le cadre de cette étude, de manière très nette, que la créativité était bien plus élevée dans les deux cas de figure, pour le groupe qui travaillait en nature, par rapport au groupe qui travaillait dans un bureau.
Je pense que tout le monde possède cette faculté, cette réceptivité, de manière plus ou moins consciente et pour ma part, j’essaie d’en être le plus conscient possible et quand ça m’arrive, je me sens vraiment p-l-a-n-e-r !
Je parlais tout à l’heure du surf sur la vague et bien vraiment là, dans ces situations, tu es dans cette espèce d’énorme vague et tu te dis :
“ Waouh, mais rien ne peut m’arrêter, j’ai toute l’énergie du monde avec moi ! “
Et cette sensation est vraiment géniale à ressentir !
L’humain fait partie intégrante de la Nature, et n’est pas dissociée d’elle
SLIM : Ah c’est magnifique, ça m’a donné des frissons !
C’est vraiment cette sensation de présence, tout simplement, cette sensation de connexion, in fine, on reste un animal du règne animal !
On fait partie intégrante de la nature, on n’est pas simplement posé au-dessus d’elle, à lui mettre une couche de béton, en se disant :
“ Maintenant c’est bon, c’est à nous ! “
Non, en fait !
On est magnétiques, on est électriques, on est des cellules, on est hydrauliques, on est toutes ces substances !
Je pense aussi, que beaucoup de gens considèrent leur corps comme une sorte d’armure qui les protège, dans le sens où l’extérieur est un danger, avec notamment les virus, les microbes etc.
Il y a des sociétés aujourd’hui, je pense par exemple au Japon, pour y avoir vécu plusieurs années, qui ont poussé le vice beaucoup trop loin en fait…
Dans les rues, quasiment tout le monde porte des masques, avant même l’apparition du Covid-19, où tout est aseptisé !
Là-bas, les gâteaux vont être dans des plastiques, qui vont eux-mêmes être dans des boîtes etc.
C’est hallucinant !
Et au final, la population japonaise est assez fébrile, fragile, de petite taille, bien entendu il y a plusieurs autres paramètres qui peuvent expliquer cela,
Mais ils tombent tous malades au même moment, il y a une hyper sensibilisation à plein de choses…
Pourtant, on est censés pouvoir marcher pieds nus, mettre les mains dans la terre etc, on ne devrait pas en avoir peur !
Rien ne va nous attaquer, tout ça, c’est un mythe !
La manière que tu as, de décrire cette expérience que l’on possède le pouvoir en quelque sorte d’avoir la nature avec nous, c’est vrai !
Il y a quelque chose qui est bénéfique, il y a quelque chose qui veut te servir…
Je pensais à ça dernièrement car je regardais un documentaire qui parlait de l’état actuel de la planète et le reportage était orienté d’un point de vue assez intéressant
Parce qu’apparemment on est dans une ère où il n’y a jamais eu autant de végétaux, même si on détruit l’Amazonie, etc.
Ces végétaux relâchent l’oxygène que l’on respire et nous, on relâche le CO2 qu’ils respirent…
Cette interaction, si tu la considères au sens physique strict, ça signifie que techniquement :
“ On ne peut pas vivre sans eux et eux, ne peuvent pas vivre sans nous ! “
C’est pourquoi, il est complètement naturel de se dire que si on est entourés d’arbres, on peut se recharger, comme une batterie !
Après, tout l’explique, la physique quantique, l’électromagnétisme…
Par exemple, à l’issue d’un trajet en avion, il est préconisé d’aller dans un parc et de mettre sa peau au contact de la terre afin de décharger les électrons, se recharger et éviter le jet-lag !
Ça n’a rien de mystique ou de métaphysique, c’est purement physique !
Donc là, ton expérience est pour moi, très parlante !
Comment se re-connecter concrètement à la Nature ?
Pour quelqu’un qui n’a pas accès à toute cette nature, comment est-ce que tu l’orienterais ?
Quels conseils lui donnerais-tu ?
Quels outils est-ce que tu lui partagerais, pour parvenir à atteindre cette connexion ?
De quelle manière orienterais-tu tes élèves ou les personnes qui nous écoutent ?
Apprendre à sortir de l’inaction
HUGO : Pour ma part, ce que je dis toujours :
Le mieux est l’ennemi du bien !
Les gens ont parfois l’impression que là, tout de suite, il leur faut faire l’expérience de ce dont je parlais tout à l’heure, c’est-à-dire s’aventurer en nature pendant une semaine ou sinon ça ne vaut pas le coup !
C’est précisément l’erreur que l’on fait tous…
Je pense aussi, qu’il y a des mécanismes de protection, le prétexte de trouver une excuse pour ne pas y aller !
Mais moi, ce que je leur dis toujours, c’est : “ Fais-le !
Fais… N’attends pas que ce soit parfait !
Fais : va dehors…
Ok… Ce n’est peut-être pas la plus belle forêt du monde !
Mais là-bas, il y a deux arbres, alors vas-y !
Ok… Ce n’est pas la carte postale et ok il y a peut-être des gens…
Mais, qu’est-ce que ça te coûte de te mettre pieds nus deux minutes ?
Rien ! Par contre, ça va t’apporter beaucoup ! “
C’est vraiment cet état d’esprit de se dire :
- “ Avance, n’attends pas que les choses soient parfaites… “
- “ Avance, n’attends pas d’avoir le corps pour faire… ! “
- “ Avance, n’attends pas d’avoir le physique pour faire… ! “
- “ Avance, n’attends pas d’être dans les bonnes dispositions mentales pour faire… “
Et c’est valable pour tout, tout le temps car in fine, tu ne réuniras jamais tout ça !
Un moyen simple de trouver du temps
Ce qui compte, ce n’est pas cette parcelle du temps où tout tout va bien, c’est vraiment tout le reste en fait !
C’est toute cette temporalité là qu’il faut exploiter, avec des choses simples, là ça concerne la nature mais c’est valable aussi pour le mouvement :
Tu n’es pas obligé d’attendre de disposer d’une heure trente pour venir faire une séance intense à la salle, bouge !
Bouge par toi-même !
Tu es chez toi ?
Joues avec tes enfants !
Fait une séance de sport dans ton jardin !
Assis-toi par terre !
Ton temps, tu peux l’optimiser en étant en mouvement !
Ce n’est peut-être pas parfait ce que tu fais, mais ça a le mérite d’exister et aussi, tu ne prends pas de risques, de te blesser ou autres.
C’est ça que je leur dis !
Revoir honnêtement ses priorités
Et puis essayer un petit peu en avance de se dire :
“ Bon voilà, je me cale ça et si vraiment je ne peux pas le faire, je ne peux pas le faire, mais je le cale un peu en avance comme ça, j’ai le temps de me préparer… “
C’est s’autoriser à se demander où est réellement sa priorité !
Parfois, les gens me disent :
“ Oui, mais moi je ne peux pas, parce que j’ai ceci, j’ai cela ou je n’ai pas le budget pour faire ça… “
Je comprends, mais franchement :
Est-ce que ce budget, tu l’as pour autre chose ?
À priori, oui, tu l’as pour d’autres choses….
En tout cas, ces personnes-là, je sais qu’elles l’ont !
Moi le premier, des fois, je me dis :
“ Est-ce que c’est le moment, ou pas ? “
Pour moi, si c’est le moment, ça signifie simplement que tant pis, je ne ferai pas telle ou telle chose car ça me semble moins important que de me prendre deux jours pour aller juste me faire une escapade en extérieur,
À marcher dans la nature, prendre peut-être mon vélo ou ma voiture, juste pour m’éloigner de la ville et profiter de quelques heures en nature.
Je pars du principe, que si on veut trouver ce temps, cette énergie, ces moyens : on peut !
Encore une fois, ce ne sont pas des choses compliquées,
Ce sont des choses qui sont ultra simples, qui ont un coût certes, qu’il soit pécunier, en investissement ou en temps,
Mais vraiment minime donc il faut y aller et ne pas attendre le côté parfait des choses…
SLIM : Tu as bien raison !
Cela conclut ce cours article.
Tu peux retrouver les autres extraits de ma conversation avec Hugo Colin sur le Blog et même visionner notre échanger complet non édité en vidéo.
Merci de ton attention et si tu veux aller plus loin mon Mouver, je t’invite à faire tes propres recherches sur la “Sylvothérapie” 😉
Abondance & Gratitude,
Coach Nomad Slim
MOUVERS, Vivre en Mouvement
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