De nos jours, on a tendance à admirer les plus grands spécialistes, ces personnes qui consacrent un temps fou à se perfectionner dans leur pratique.
Qu’il s’agisse d’un sprinteur au 100 mètres qui va passer plus de 20 ans à s’entraîner pour passer sous la barre des 10 secondes, ou encore d’un docteur qui va rechercher et rassembler toutes les connaissances sur une seule maladie extrêmement rare, pendant plus de 40 ans…
Le Spécialiste est souvent celui qui représente le plus haut niveau de compétence, de maîtrise d’un sujet ou d’un art, l’expert.
Cependant, cette quête d’excellence à un prix.
Pour le sportif, ces longues années à répéter inlassablement les mêmes mouvements, à subir les mêmes stress encore et encore, fragilisent le corps et le blessent. Pour l’expert au travail, il se rend compte (crise de la quarantaine par exemple) qu’en dehors de son travail, il ne peut absolument rien faire d’autre.
Bien qu’il ne s’agisse pas d’un concept totalement nouveau, c’est Ido Portal, le coach en mouvement à l’origine de la Movement Culture, qui promeut le premier, l’idée de devenir un généraliste: un touche-à-tout.
Alors que la pratique physique du Spécialiste se limitera largement à des mouvements ou exercices dans le but de se perfectionner directement dans sa spécialisation, le Généraliste est orienté vers l’exploration et le développement de son potentiel de mouvement général.
Dans cet article, on va voir en détail l’intérêt, les bienfaits et les limites de chacune de ces deux approches sur la performance, l’acquisition de compétences et la longévité. Quelle approche faut-il privilégier? Pour qui est-ce possible? À quel moment de son développement?
On va tenter de répondre à la question existentielle: quelle est la pratique physique optimale pour devenir un humain complet, polyvalent, capable de tout faire et de s’adapter à toutes circonstances?
Sacré programme ! Très bonne lecture mon mouver.
Le corps humain est conçu pour l’adaptabilité
Si tu as pratiqué un sport pendant de nombreuses années, tu as déjà pu te rendre compte de la manière dont ton corps a changé, la manière dont il s’est adapté à ta pratique.
Ton corps est une machine ultra-sophistiquée, qui s’adapte aux stimuli que tu lui donnes.
Si tu fais de la musculation, les résultats sont très visibles. Il suffit d’observer une photo avant et tu te rends vite compte si tu es soit plus volumineux ou non.
Mais les adaptations ne sont pas seulement esthétiques.
Le plus souvent, tu peux facilement identifier la pratique physique de quelqu’un à sa posture, à certains déséquilibres musculaires, au développement de certaines zones du corps par rapport à d’autres, à un archétype général…
Le boxeur a les épaules en avant à cause de la garde, le lutteur a un cou très musclé et les coudes qui ne peuvent pas se déplier totalement, le yogi est maigre et très flexible, la fitness girl a les fessiers sur-développés par rapport au reste des jambes, le coureur cycliste est très maigre, le dos courbé, et très sec, le gymnaste est musclé et tracé dans le haut du corps…
Ton corps est donc le reflet de ton activité physique.
La perspective du Spécialiste
Celui qui souhaite devenir le meilleur dans un sport à tout intérêt à exploiter le pouvoir d’adaptabilité du corps à son avantage.
Tu souhaites sauter plus haut, lancer plus loin, soulever plus lourd, courir plus vite…, et bien, répète encore et encore les mêmes mouvements qui vont te faire améliorer tes performances.
Usain Bolt s’est entraîné plus de 20 ans pour courir moins de 4 minutes au total aux Jeux Olympiques et a remporté 8 médailles d’or, 11 championnats du monde, et détient les records du monde du 100m, 200m et 4x100m relais.
Pour un tel niveau d’excellence, tu ne peux pas te permettre la moindre distraction.
Ton seul objectif est l’amélioration de chaque micro-mouvements que tu vas pouvoir affiner au plus proche de d’une exécution parfaite.
Le prix a payé:
- les blessures à répétition aux mêmes parties du corps utilisées à l’excès
- les déséquilibres musculaires dans les sports très spécifiques
- les restrictions de mouvement à certaines articulations peu sollicitées
- la fatigue et l’usure
- le nombre de compétences réduit (seulement celles du sport pratiqué)
C’est tout à fait logique!
Toutes distractions, toutes pratiques autres, que celle que tu souhaites améliorer, sera du temps et du volume d’entraînement en moins par rapport à ton adversaire.
Donc, pour être meilleure dans ton sport, il est nécessaire de pratiquer ce sport et d’accepter le sacrifice qui va avec.
On n’a rien sans rien.
La perspective du Généraliste
À l’inverse, le Généraliste, lui, ne souhaite pas nécessairement être le meilleur dans un sport.
Il souhaite développer un corps capable de tout faire. Un corps à la fois souple, fort, agile, coordonné, habile, qui puisse pousser, tirer, grimper, sauter, nager, soulever, lancer, se battre, danser…
C’est l’idée d’être capable de répondre à n’importe quel stimulus et même si la réponse que l’on donne n’est pas la meilleure, la plus efficace, on est quand même capable d’en donner une.
Cette approche ne promeut donc pas la performance maximale, le niveau de maîtrise ultime, la médaille d’or aux Jeux Olympiques, ou le record mondial dans un domaine,
mais il s’agit d’être compétent, polyvalent et de pouvoir se débrouiller dans une multitude de domaines, et d’être suffisamment compétent pour profiter d’un plus grand nombre d’activités physiques.
C’est être capable de faire un WOD de CrossFit et de finir dans les 10% des meilleurs, tout en étant capable de tenir 5 rounds de Sparring en Muay Thaï, de pouvoir faire de l’escalade en forêt, de jongler un ballon de football et pouvoir faire un basketball le dimanche.
Même dans le cas où tu n’as jamais pratiqué un sport en particulier, tu as confiance dans le fait que tu ne seras pas catastrophique la première fois que tu vas essayer, et au contraire, tu vas rapidement apprendre et gagner en compétence.
Tu ne travailles donc pas sur un ensemble limité de mouvements mais tu essaies d’incorporer plusieurs stimuli: tu travailles au sol, la tête à l’envers, très intense, très doux, suspendu, seul, avec partenaire…
Tu essaies d’étendre ta capacité de mouvement dans toutes les directions.
Attention au contexte
Ça semble merveilleux d’être un Généraliste, dit comme ça, non?
La plupart des gens n’ont de toute façon pas l’ambition d’être un champion du monde dans le sport qu’ils aiment pratiquer, alors pourquoi ne pas devenir bon dans plein de domaines à la place? Quel est l’intérêt de se spécialiser si la transaction “compétences contre blessures” n’est pas si avantageuse… ?
Tu te demandes peut-être même pourquoi tu n’y as pas réfléchi comme ça avant? Bien sûr que tu as envie de pouvoir marcher sur les mains, danser, nager, savoir te battre, soulever lourd, faire des tractions à une main… Qui ne voudrait pas ça ?
Pourquoi on ne nous apprend pas ça dès le début ? C’est tellement logique ! Par où je commence ? Quels exercices ? Comment je deviens bon en danse, en arts martiaux, en CrossFit en même temps? Où est ton super programme de mouvement sur 6 semaines ? Ça coûte combien ? …
Du calme ! Respire… Recentrons-nous ^^
Comme pour toutes les choses liées à la pratique physique, ce n’est pas tout blanc ou tout noir. Il n’y a pas de meilleure ou de moins bonne manière.
Non, le Généraliste n’est pas meilleur que le Spécialiste! Tout est une histoire de contexte.
Même si sur le papier l’idée d’être un généraliste est très séduisante, tu vas rapidement voir qu’elle n’est pas adaptée à tout le monde, dans tous les scénarios, pour tous les objectifs.
On va définir par la suite, ce qu’est réellement un Généraliste, comment on le devient et comprendre également les limites de cette approche.
Le Généraliste, ça n’existe pas.
Tu l’as compris, nous sommes l’animal le plus adaptable du royaume animal.
C’est en partie l’une des raisons qui nous a propulsés au sommet de la chaîne alimentaire, un corps capable de fuir les prédateurs, grimper, nager, sauter, courir de longues distances pour chasser, lancer des objets… est un outil puissant pour profiter au mieux de cette expérience de vie sur Terre.
Ceci étant dit, comment exploiter tout son potentiel physique?
Est-ce que je dois faire un peu de tout et prendre le risque de ne jamais devenir bon dans aucun des sports? Ou bien dois-je me concentrer sur un sport à fond, gagner en compétence mais prendre le risque de me blesser?
La vérité, c’est qu’être un Généraliste est une tâche impossible !
Il y à beaucoup trop de choses (littéralement une infinité de choses) à apprendre dans ce monde, qu’une seule vie humaine ne sera jamais suffisante pour être réellement capable de tout faire.
C’est en cela que le concept du Généraliste a encore une fois été abusé par nos chers coachs en mouvement (instagrameurs) qui parlent en permanence de reconnexion à soi, à son côté primal et aux fonctions naturelles du corps mais qui oublie une chose essentielle:
Pour devenir un Généraliste, tu dois d’abord être un Spécialiste.
En effet, pour être compétent dans un domaine, on doit consacrer des années à sa pratique. On doit donc accepter de “sacrifier” une tranche de son temps de vie pour pouvoir en extraire les connaissances techniques, prendre le temps de digérer les nouvelles informations et ainsi les intégrer.
Si aujourd’hui tu es capable de faire du vélo sans avoir à t’entraîner tous les jours, c’est que cette compétence, tu as passé du temps quand tu étais petit, pour l’apprendre, puis perfectionner ton mouvement au point où maintenant, savoir faire du vélo fait partie intégrante de tes schémas moteurs.
Tu as donc débloqué cette compétence à vie.
Maintenant, si tu étends cette logique à la maîtrise d’un sport comme le Jiu-Jitsu Brésilien, le Breakdance, l’escalade… Tu dois passer plusieurs années d’entraînement régulier spécifiques à ce sport pour pouvoir intégrer les techniques et les utiliser pour le reste de ta vie.
Combien d’années exactement? Cela dépend de ton ressenti, de tes objectifs, et de ce que toi tu considères comme un niveau de maîtrise suffisant.
Cela peut signifier atteindre la ceinture noire pour quelqu’un (12, 15 ans) ou bien une ceinture violette (4, 5 ans). C’est personnel.
Donc, en répétant cela de manière cyclique avec plusieurs sports, par exemple faire 4 ans de Gymnastique, suivi de 3 ans de Capoeira, suivi de 3 ans d’Haltérophilie, puis 5 ans de Salsa…
Au bout d’un moment, tu emmagasines toutes ces compétences et tu deviens ce qu’on pourrait appeler un Généraliste.
Un Généraliste est donc une succession de Spécialistes.
C’est pour ça que le contexte est très important.
Si tu regardes un coach en mouvement comme Ido Portal, qui a fait du sport depuis sa tendre enfance, avec une quinzaine d’années de Capoeira, puis 7 ans de Gymnastique, d’haltérophilie, de boxe, de danse… tu comprends qu’il n’est pas devenu un expert en mouvement, seulement en faisant du mouvement.
Tu ne peux donc pas devenir un Généraliste sans avoir passé énormément de temps dans plusieurs disciplines et t’être approprié un large panel de compétences.
En ce sens, le Généraliste, ça n’existe pas.
Comme on le disait au début, ton corps est le reflet de tes sports. Tu es la combinaison de tout ce que tu as appris, de tes expériences, de tes préférences pour tel ou tel sport, de ton dévouement, de ta propre estimation de ce qu’est la compétence…
C’est très subjectif.
Tu crées donc ta propre combinaison de compétences parce que tu choisis, tout simplement.
Je suis personnellement le résultat du Football, de la Danse, de la Callisthénie, des Sports de combat, de l’haltérophilie… et de plein d’autres choses en cours de route.
C’est ce que certains appellent : ton empreinte de mouvement.
C’est la possibilité de faire tourner la pièce et de voir les deux côtés, de zoomer et de se spécialiser si nécessaire et de reculer pour voir l’ensemble de l’image si besoin,
C’est utiliser la périphérie en restant autant que possible dans le cadre, c’est pouvoir basculer entre les perspectives en réponse au contexte dans lequel tu es.
“Soyez le spécialiste et le généraliste.” ~ Ido Portal
C’est là que la question suivante émerge:
Est-ce que l’entraînement au mouvement, qui promeut l’adaptabilité et l’idée du Généraliste, n’est donc pas également une autre forme de spécialisation?
Le problème de l’entraînement au mouvement
Depuis plusieurs années, on a vu l’émergence des Coach en Mouvement et de la pratique du mouvement.
Certains y attachent la notion de regain de la mobilité articulaire, d’une meilleure capacité à bouger, de pouvoir effectuer les mouvements fondamentaux humains, de connexion corps-esprit, de retrouver son côté animal, de connexion à la nature, d’entraînement fonctionnel, d’entraînement à la force…
Bref, être capable de bouger plus librement et pouvoir faire plein de choses.
Malheureusement, entre le concept et la mise en application, il y à souvent un énorme fossé.
L’idée derrière les salles d’entraînement au mouvement est magnifique: permettre à la population générale de changer la relation à leur corps, à l’entraînement physique et leur présenter les quelques concepts clés de:
- l’importance d’ajouter de la diversité à sa pratique physique,
- d’apprendre sans cesse de nouvelles compétences,
- de sortir du paradigme parfois toxique du fitness moderne et de la course aux résultats rapides à court terme,
- élever ses attentes quant à ce qu’on souhaite être capable de faire faire à son corps,
- avoir une pratique plus ludique, plus organique et plus amusante…
Un objectif louable mais qui manque parfois d’une mise en application adaptée à la population générale.
Comme tu l’as compris avec la première partie de cet article, comprendre la différence entre le Généraliste et le Spécialiste et intégrer l’idée de créer sa propre empreinte de mouvement,
Ce n’est pas une chose facile.
Dans un monde où les réseaux sociaux sont omniprésents et la course aux likes, au nombre de vue, aux followers est permanente, le monde du mouvement n’y échappe pas.
On voit des postes avec des citations métaphysiques sur l’importance du mouvement, des postes avec des gens qui font des équilibres à une main, des marches du lézard, des jeux avec des balles de tennis ou des bâtons qui aideraient la performance athlétique…
Bref, beaucoup de bruit qui malheureusement conduit beaucoup de gens, séduit par l’aspect externe, l’esthétique, à commencer cette aventure vers plus de mouvements mais qui se solde souvent par peu de progrès.
En effet, ces salles de mouvement ne te permettent pas réellement un développement holistique comme elles pourraient le prétendre, mais plutôt une spécialisation vers le mouvement.
Je te parle en connaissance de cause, étant un ancien élève de la communauté de Ido Portal et ayant vécu avec beaucoup d’élèves de cette méthode.
Tous les élèves, moi inclus, ont de multiples expériences dans plusieurs disciplines, parfois à haut niveau. Ce sont des gens déjà habitués à la rigueur des entraînements, à la répétition, à la patience et à la discipline.
C’est pourquoi, ce type d’environnement peut paraître très élitiste et parfois même arrogant vis-à-vis des autres pratiquants de sport, relayé au rang inférieur de “spécialiste”.
Oui, beaucoup de jugement encore parfois malheureusement… (Pas partout évidemment)
Ce n’est que mon expérience personnelle, et il est certain que beaucoup d’étudiants / d’enseignants souhaitent sincèrement aider les gens à atteindre une plus grande autonomie physique.
De mon côté, j’essaye de m’éloigner de cette idée de Généraliste et permettre aux gens de construire les fondations du mouvement qui leur permettront ensuite de profiter des activités qu’ils aiment, le plus longtemps possible,
et pouvoir ainsi créer leur propre empreinte de mouvement.
À cet effet, je propose dans toutes mes formations de travailler sur 3 aspects fondamentaux :
- La mobilité articulaire pour déverrouiller le corps, retrouver une amplitude de mouvement, gagner en conscience corporelle
- La préparation physique pour développer la force, le gainage, la condition pour soutenir l’effort et répondre aux exigences du mouvement
- Le mouvement, en tout dernier, une fois que le corps est capable de bouger avec force et contrôle, on s’amuse, on explore et on gagne en compétence.
Comme toujours, chacun ajoute sa petite pierre à l’édifice du mouvement.
Mon conseil est toujours le même : personnaliser !
Il n’y a pas de formule magique qui marche pour tout le monde. On a tous un corps différent, des besoins, des objectifs, un passif d’activité physique, des blessures… différents.
Reprendre le contrôle sur son corps, sa santé et ses mouvements, devrait être avant tout le résultat d’une réelle introspection, d’un changement de paradigme profond, d’une volonté de devenir une meilleure version de soi-même plutôt que suivre une mode ou une tendance.
L’entraînement au mouvement est un excellent outil pour cela, lorsqu’il est bien compris et appliqué soigneusement.
Bougeons plus, bougeons mieux, vivons mieux.
Abondance et gratitude mon mouver.
Coach Slim
8 comments
Ben & Mel
Merci Slim pour le partage de ta réflexion très intéressante. Nous sommes tout à fait d’accord sur le fait qu’il y ait un gap malheureux entre l’essence du Mouvement (issu de la Movement Culture) et ce que les gens en font en terme marketing et sur le terrain. Cependant, on peut trouver du bon dans le fait que de plus en plus de gens changent leur regard sur leur pratique sportive en réduisant le niveau de motivation extrinsèque au bénéfice d’une motivation intrinsèque. Aussi, même s’il n’est pas facile de se mettre à lire Nietzsche ou Spinoza (que j’associe peut-être à tort à des philosophies holistiques ou du moins unificatrices) quand on n’a aucune culture philosophique, le fait de s’y plonger induit naturellement des changements vertueux dont il serait dommage de se passer. Mais comme tu le soulignes, il est bien plus facile de faire ce travail de généraliste, après avoir acquis les outils spécifiques à l’étude et à la compréhension d’un sujet ou d’une pratique à la façon d’un spécialiste. Disons qu’un spécialiste curieux conduit naturellement à devenir généraliste ^^.
Bref, j’espère avoir été compréhensible ^^. Et encore merci pour ton travail !
A bientôt on l’espère !
Ben & Mélissa
(Green Motion Mouvement 😉
Slim
C’est très clair. Merci beaucoup pour cette contribution Ben & Mélissa.
Tout à fait d’accord. J’ai peut-être été un peu trop catégorique dans ma façon d’exprimer les choses, certainement dû au fait d’avoir vécu ces choses là de l’intérieur, mais l’intention est clairement positive et est une invitation à essayer d’ajouter plus de mouvement dans sa pratique.
C’est le défaut du spécialiste que je suis parfois qui m’empêche de nuancer encore un cran supplémentaire mon discours hahaha
Merci pour ce bel ajout et la comparaison parfaite avec la philosophie.
Des bisous à tous les deux
Coach Slim
Marc Iron
Je reconnaîtrais sa musculature entre mille. La photo de la jeune femme blonde est Emma Coburn, championne du monde du 3000m steeple. Son entrainement est d’ailleurs très intéressant à regarder, car c’est une spécialiste de la course de demi fond, mais qui fait aussi des entraînements de mobilité. Ce qui n’est si courant dans le monde de la course à pied …
Slim
L’exemple parfait ! Merci Marc d’illustrer mon propos de la sorte ^^
As-tu des liens pour son entraînement? J’adorerai compléter l’article avec son exemple.
Merci à toi,
Coach Slim
Marc Iron
Voila une vidéo qui m’a beaucoup inspirée
https://www.youtube.com/watch?v=ZqlMwktxAiU
Et il y a aussi son instagram
https://www.instagram.com/reel/COYgbiOH2Z-/
https://www.instagram.com/reel/CJCBsmjnoEr/
( Je viens de la course à pied, donc l’exemple de ce type de sportive est très intéressant pour moi, j’ai aussi reconnu Roye Goldschmidt et Ido Portal, mais ça je crois que la majorité de tes lecteurs connaissent déjà :))
Slim
Magnifique, merci beaucoup pour ces superbes resources.
Je m’en vais étudier tout ça de près hehe ^^
Hugo
Merci Slim pour le partage. Si j’ai bien compris ta vision ( ta proposition ) du mouvement, il s’agit de donner au gens la capacité d’apprendre plus facilement et de durer dans leurs pratiques en établissant les bases nécessaires, à savoir principalement un corps sain physiologiquement ? Personnellement c’est tout à fait ce que j’essaye??? de mettre en place chez moi. Lorsque certains approchent un « niveau » qui pourrait être qualifié ( par certains et pas par d’autres) de niveau de spécialiste dans une branche, c’est soit parce qu’ils ont poussé le curseur plus loin de ce côté là par choix conscient, soit parce qu’ils ont une disposition particulière pour cela. Aucune spécificité tant que ce n’est pas une demande, ou une nécessité.
C’est comme tu le signifies l’individualisation qui me permet de créer les conditions nécessaires à l’apprentissage ( notamment le développement d’un corps sain et la faculté à utiliser avec efficience les capacités de mise en relation des compétences ).
Le mouvement c’est tout et n’importe quoi. Les objectifs et les méthodologies peuvent être tout à fait différentes d’une mouvance à l’autre d’un entraîneur à l’autre, ce qui me semble primordiale en revanche c’est que les professionnels sachent réellement ce qu’ils font ( les limites en font clairement partie) et que leurs clients le sachent également.
Bien à toi et merci encore.
Hugo
Slim
Coucou Hugo,
Merci pour ce super retour.
Je partage entièrement ce point de vue, en particulier sur la responsabilité des entraîneurs / coach / encadrants / instructeurs de s’adapter à leur clientèle et de penser d’abord à servir plutôt qu’à uniquement faire la démonstration de leurs capacités.
Commentaire très pertinent, Hugo.
Gratitude 🙂
Coach Slim